Evidemment, le nombre de candidats est tellement élevé sur chaque offre (même en contrats précaires) que les employeurs n'ont qu'à taper dans le tas pour trouver une personne corvéable à merci est souvent moralement touchée à force de galère (quand ce n'est pas physiquement).
Dès lors, ils peuvent lui demander pratiquement tout ce qu'ils veulent et lui faire faire des tâches qui n'apparaissent pas dans son contrat (c'est ce qui m'est arrivé sur plusieurs postes). Comment refuser ?
La règle dans le secteur de la recherche d'emploi : beaucoup de demandes, pour peu d'offres. C'est une réalité que le simple passage sur les sites de recherches officiels laisse apparaitre pour peu que l'on regarde bien.
Aujourd'hui l'anpe ne propose qu'à peine plus de 10 à 15 % des offres sur le marché. Tout le reste circule dans les réseaux d'entreprise et par conséquent est caché aux personnes sans relations professionnelles solides.
Ainsi, le nombre d'offres disponibles pour le commun doit être à peine de quelques centaines de milliers pour presque 4 millions soit un rapport de 10 % de la demande. Voilà pourquoi il est si difficile de revenir à l'emploi.
Ce que je constate depuis quelques temps c'est que des offres réapparaissent au bout de 2 mois : de deux choses l'une ou la personne a démissionnée ou l'employeur l'a mise dehors à la fin de la période d'essai.
Faites tous attention aux offres et vous constaterez ce phénomène que je remarque depuis quelques mois !
Beaucoup d'annonces actuelles ont dans leurs intitulés en fait discrètement indiqué (ou dans le corps de l'offre) 2 postes par exemple : accueil et caisse... alors qu'il s'agit de deux métiers bien distincts de plus en plus d'offres sont des bouche-trous ou l'employé fait une navette constante entre 2 postes selon les besoins de l'entreprise et avec le sourire s'il vous plait !
Serenity.