Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Publié : 26 nov. 2012
J'ai trouvé la page web de l'entreprise de ce monsieur (la page tarif)
http://www.londonmusic.fr/pages/tarifs
Il faut lire attentivement en suivant la petite étoile pour voir que les tarifs tiennent compte du crédit d'impôt.
Il faut donc , sauf erreur, que le client avance le double des sommes indiquées.
(les impôts de tout le monde servent à payer une partie du prix "réel" de la prestation)
J'ai une amie qui travaille dans une entreprise du même secteur, elle donne des cours de musique à domicile.
Ses revenus sont bas, elle est au RSA, il y a peu de gens qui arrivent à obtenir l'équivalent du SMIC mensuel en travaillant dans ce secteur.
(j'imagine aussi, comme l'écrit Yves plus haut, que pour un certain nombre de ces salariés, c'est un complément de salaire, ils ont une activité principale)
A ce que j'ai compris, les tarifs pour ce type de prestation sont plus élevés que les cours particuliers scolaires.
Si cet homme veut que son activité perdure et qu'il puisse continuer à employer des salariés ultra-précaires (statut+salaire) il suffit qu'il baisse sa marge et qu'il augmente ses tarifs.
Son activité n'est pas délocalisable et la mesure dénoncée ne crée pas une distorsion de concurrence puisque toutes les entreprises dans ce secteur sont impactées.
Va-t-on voir le statut d'auto-entrepreneur devenir la norme dans ce secteur?
http://www.londonmusic.fr/pages/tarifs
Il faut lire attentivement en suivant la petite étoile pour voir que les tarifs tiennent compte du crédit d'impôt.
Il faut donc , sauf erreur, que le client avance le double des sommes indiquées.
(les impôts de tout le monde servent à payer une partie du prix "réel" de la prestation)
J'ai une amie qui travaille dans une entreprise du même secteur, elle donne des cours de musique à domicile.
Ses revenus sont bas, elle est au RSA, il y a peu de gens qui arrivent à obtenir l'équivalent du SMIC mensuel en travaillant dans ce secteur.
(j'imagine aussi, comme l'écrit Yves plus haut, que pour un certain nombre de ces salariés, c'est un complément de salaire, ils ont une activité principale)
A ce que j'ai compris, les tarifs pour ce type de prestation sont plus élevés que les cours particuliers scolaires.
Si cet homme veut que son activité perdure et qu'il puisse continuer à employer des salariés ultra-précaires (statut+salaire) il suffit qu'il baisse sa marge et qu'il augmente ses tarifs.
Son activité n'est pas délocalisable et la mesure dénoncée ne crée pas une distorsion de concurrence puisque toutes les entreprises dans ce secteur sont impactées.
Va-t-on voir le statut d'auto-entrepreneur devenir la norme dans ce secteur?