Les grandes écoles françaises (de commerce ou d'administration) n'ont qu'une vocation :
Dupliquer une "élite" qui est aujourd'hui une des plus médiocres des grandes puissances économiques.
Je me souviens de l'interview d'un Directeur d'HEC - à la fin des années 90 début des années 2000 - qui déplorait que ses étudiants n'aient qu'une ambition : Rejoindre les rangs de multinationales
pour y pantoufler (c'était le mot qu'il utilisait).
L'esprit d'entreprise, le développement d'activités, le dynamisme industriel… ne s'apprennent certainement pas sur les bancs d'HEC dont la plupart des diplômés bossent dans des groupes installés et reconnus depuis des décennies. Qui tournaient très bien sans eux… Merci !
Aujourd'hui, la création d'entreprises en France et l'inventivité industrielle
ne sont pas le fait des étudiants sortis des écoles de commerce.
On constatera le même phénomène concernant l'ENA, une école qui "fabrique" (duplique) de hauts fonctionnaires complétement déconnectés des réalités sociales et économiques. C'est aussi la raison pour laquelle notre pays s'adapte dans la douleur aux grands bouleversements mondiaux.
La formation des élites françaises est défaillante dans tous les domaines, dans tous les registres.
Personnellement, j'ai évolué pendant 30 ans dans des secteurs extrêmement dynamiques en termes de développement d'activités, de créations d'entreprises et de nouveaux services : Communication, Médias, Tourisme, Transport…
Je n'ai jamais croisé un HEC entrepreneur. Tous ceux que j'ai connus et côtoyés étaient des autodidactes.
98% des grands groupes industriels français ont été créés par des artisans (comme le maçon Bouygues ou le coiffeur Provost), des Ingénieurs (comme Dassault, Michelin, Renault…), des épiciers (comme Leclerc…).
Et pour cause, HEC n'existait pas ou pratiquement.
Quand on parle des grandes écoles de commerce,
il faut bien parler de connards. J'insiste !
Le plupart des étudiants ne feront qu'appliquer les enseignements prodigués. Et aujourd'hui, ces enseignements, on les connait par cœur :
• Réduire tous les coûts (les "cost killers") et, plus particulièrement, le "coût" du travail (licencier et délocaliser).
• Maximiser les profits (quitte à détourner les obligations sociales et fiscales, par l'évasion par exemple).
• S'en foutre plein les fouilles en un minimum de temps.
• Changer de boîte rapidement pour ne pas avoir de comptes à rendre sur sa gestion.
• Ne prendre aucune initiative en matière de développement.
Comme ça, aucun risque de se planter.
• Recruter des collaborateur aux profils comparables. Toujours dans le but de ne prendre aucun risque.
• Si ça tourne mal, tenter sa chance à l'étranger (le diplôme HEC présente aussi cet avantage).
Mais, SURTOUT, profiter de tous avantages d'un groupe industriel ou commercial établi
et NE RIEN ENTREPRENDRE par soi-même.
Bien évidemment, il y a des étudiants d'HEC qui entreprennent et savent prendre des risques. Mais ce n'est pas leur formation ! Il sont donc une infime minorité.
Ceci expliquant - en partie - la situation économique dans laquelle se trouve la France qui ne fera que se dégrader à mesure que ces "petits messieurs" et ces "petites dames" des écoles de commerce
trusteront toutes les places du Top Management des entreprises françaises.
Et dans le Top Management des entreprises françaises, il y a une sacrée
quantité de connards… et de branleurs.
Je confirme !