H. Salvador est mort...
Bonsoir,
Mozart a bien écrit des symphonies extraordinaires, des sonates... sans que personne ne se pose de questions sur ses convictions de l'époque, même maintenant...
S'il faut écouter une chanson ou des auteurs avec un à priori, mais où va-t-on ? A ce moment là autant écouter du "yaourt" et en faire sa sauce !
Mozart a bien écrit des symphonies extraordinaires, des sonates... sans que personne ne se pose de questions sur ses convictions de l'époque, même maintenant...
S'il faut écouter une chanson ou des auteurs avec un à priori, mais où va-t-on ? A ce moment là autant écouter du "yaourt" et en faire sa sauce !
Bonsoir,
Peu importe l'exemple de Mozart, si acréditer ou aimer un artiste est "décortiquer"une appartenance ou non, nous devenons alors sourds à des textes, sourds de tout finallement et nous nous enfermons dans les méandres de nos vies de DE :"Toujours se plaindre, être triste, ne plus avoir le goût de vivre... Alors autant se "tirer une balle" déjà que le quotidien matériel pèse lourd...
Peu importe l'exemple de Mozart, si acréditer ou aimer un artiste est "décortiquer"une appartenance ou non, nous devenons alors sourds à des textes, sourds de tout finallement et nous nous enfermons dans les méandres de nos vies de DE :"Toujours se plaindre, être triste, ne plus avoir le goût de vivre... Alors autant se "tirer une balle" déjà que le quotidien matériel pèse lourd...
Compromission
Salvador était libre de voter pour qui il voulait, ça ne regardait que lui.
Mais, sans doute involontairement - comme d'autres à droite comme à gauche d'ailleurs - il a participé à la pipolisation de la politique et au mélange des genres ; une dérive insupportable.
Elle l'était déjà sous Mitterrand, moins sous Chirac me semble-t-il, pour atteindre un sommet avec Nicolas Sarkozy (et dans une moindre mesure avec S. Royal). C'est cela qui est détestable… pas que Salvador ait voté pour Sarkozy.
Car la "pipolisation" est une façon de reléguer les vrais enjeux politiques, économiques et sociaux, à l'arrière-plan.
Cette file de discussions en est une illustration.
Les "spin doctors" (conseillers en com' et marketing politique) de N. Sarkozy ont fait de cette pipolisation une technique de gouvernance, aux fins d'occuper "l'esprit du peuple" quand c’est nécessaire ; et ils l'appliquent au pied de la lettre.
Ainsi, le "brave" Salvador n'était qu'un pion sur l'échiquier… comme les autres d'ailleurs.
C'est la raison pour laquelle les artistes devraient rester en retrait de tout engagement politique déclaré sur la place publique, afin de conserver leur "libre-arbitre", leur "esprit critique", et ce détachement de la vie quotidienne qu'attend leur public, finalement.
Certes, il y a toujours eu des artistes engagés. Mais nombre d'entre eux se sont brûlés les ailes… et beaucoup se sont trompés de combat.
Et vous constaterez que ceux qui ont gardé cette distance, cette ironie vis-à-vis de l'action politique et l'intégrité de leur sens critique, restent des références, comme Coluche, Brassens ou Balavoine.
Renaud a forgé son image de chanteur rebelle avec son pamphlet "Hexagone". Il a sombré quand il s'est joint à la mouvance "tontomaniaque" de la fin des années 80.
Aujourd'hui, on mélange tout pour fournir au "bon peuple" une bouillie "politique spectacle" indigeste qui ne présente aucun intérêt. Et Salvador n'en était qu'un ingrédient.
Chacun à sa place !
L'artiste doit garder ses distances (ce qui ne l’empêche pas de voter pour qui il veut). S'afficher pour un camp est toujours synonyme de compromission.
Mais, sans doute involontairement - comme d'autres à droite comme à gauche d'ailleurs - il a participé à la pipolisation de la politique et au mélange des genres ; une dérive insupportable.
Elle l'était déjà sous Mitterrand, moins sous Chirac me semble-t-il, pour atteindre un sommet avec Nicolas Sarkozy (et dans une moindre mesure avec S. Royal). C'est cela qui est détestable… pas que Salvador ait voté pour Sarkozy.
Car la "pipolisation" est une façon de reléguer les vrais enjeux politiques, économiques et sociaux, à l'arrière-plan.
Cette file de discussions en est une illustration.
Les "spin doctors" (conseillers en com' et marketing politique) de N. Sarkozy ont fait de cette pipolisation une technique de gouvernance, aux fins d'occuper "l'esprit du peuple" quand c’est nécessaire ; et ils l'appliquent au pied de la lettre.
Ainsi, le "brave" Salvador n'était qu'un pion sur l'échiquier… comme les autres d'ailleurs.
C'est la raison pour laquelle les artistes devraient rester en retrait de tout engagement politique déclaré sur la place publique, afin de conserver leur "libre-arbitre", leur "esprit critique", et ce détachement de la vie quotidienne qu'attend leur public, finalement.
Certes, il y a toujours eu des artistes engagés. Mais nombre d'entre eux se sont brûlés les ailes… et beaucoup se sont trompés de combat.
Et vous constaterez que ceux qui ont gardé cette distance, cette ironie vis-à-vis de l'action politique et l'intégrité de leur sens critique, restent des références, comme Coluche, Brassens ou Balavoine.
Renaud a forgé son image de chanteur rebelle avec son pamphlet "Hexagone". Il a sombré quand il s'est joint à la mouvance "tontomaniaque" de la fin des années 80.
Aujourd'hui, on mélange tout pour fournir au "bon peuple" une bouillie "politique spectacle" indigeste qui ne présente aucun intérêt. Et Salvador n'en était qu'un ingrédient.
Chacun à sa place !
L'artiste doit garder ses distances (ce qui ne l’empêche pas de voter pour qui il veut). S'afficher pour un camp est toujours synonyme de compromission.
Bonsoir,
Au cours de l'émission "C'est dans l'air" en hommage à Salvador, Jean Michel Boris, ex directeur de l'Olympia et ami de la victime a dit entre autre: " Son attitude était très droitière, peut-être au delà de ce que je peux imaginer." On s'éloigne de l'image du sympathique chanteur rigolard.
La séquence est visible sur le site de FR5 après la 50° minute.
Au cours de l'émission "C'est dans l'air" en hommage à Salvador, Jean Michel Boris, ex directeur de l'Olympia et ami de la victime a dit entre autre: " Son attitude était très droitière, peut-être au delà de ce que je peux imaginer." On s'éloigne de l'image du sympathique chanteur rigolard.
La séquence est visible sur le site de FR5 après la 50° minute.
J'approuve mais c'est un triste spectacle un type qui chantait: "travailler c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver" et qui a fini par se retrouver dans un meeting de l'UMP de soutien à Nicolas Sarkozy.L'artiste doit garder ses distances (ce qui ne l’empêche pas de voter pour qui il veut). S'afficher pour un camp est toujours synonyme de compromission.
Il aurait pu s'abstenir de le faire surtout qu'en France le vote reste à bulletin secret.
Aussi triste que de voir ce qu'est devenu Renaud, celui qui chantait:
"société tu ne m'auras pas"

Rebonsoir,
Je ne comprends pas cette polémique autour du titre : "Le travail c'est le santé..."Chanson composée il y a presque 40 ans, c'est vraiment stupide de faire une comparaison entre ce que tout à chacun vit maintenant.
Tant mieux pour les personnes qui ont connu le plein emploi et une croissance solide, mais il faut remettre les calendriers à jour...
Je ne comprends pas cette polémique autour du titre : "Le travail c'est le santé..."Chanson composée il y a presque 40 ans, c'est vraiment stupide de faire une comparaison entre ce que tout à chacun vit maintenant.
Tant mieux pour les personnes qui ont connu le plein emploi et une croissance solide, mais il faut remettre les calendriers à jour...
Je crois que tu ne mesures pas ce que cette phrase:Tant mieux pour les personnes qui ont connu le plein emploi et une croissance solide
"le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver" a de "révolutionnaire".
Prononcée à une époque où le travail n'était pas encore rare, on s'attendrait à la voir prononcer de nos jours, où le travail s'est dégradé et pèse sur la santé de nombreuses personnes.
Pourquoi perdre sa vie à essayer de la gagner?

Bonjour,
Tiens une dédicace spéciale pour la journée
Oui, c'est très juste et très joil paradoxePourquoi perdre sa vie à essayer de la gagner?

Tiens une dédicace spéciale pour la journée

Travailler, c'est trop dur
Travailler, c'est trop dur, et voler, c'est pas beau.
D'mander la charité, c'est quéqu'chose j'peux pas faire.
Chaque jour que moi j'vis, on m'demande de quoi j'vis.
J'dis que j'vis sur l'amour, et j'espère de viv' vieux !
Et je prends mon vieux ch'val, et j'attrape ma vieille selle
Et je selle mon vieux ch'val pour aller chercher ma belle.
Tu connais, c'est loin d'un grand bout d'là, de Saint-Antoine à Beaumont
Mais le long du grand Texas, j'l'ai cherchée bien longtemps.
Et je prends mon violon, et j'attrape mon archet,
Et je joue ma vieille valse pour faire le monde danser.
Vous connaissez, mes chers amis, la vie est bien trop courte
Pour se faire des soucis, alors... allons danser !
Travailler, c'est trop dur, et voler c'est pas beau.
D'mander la charité, c'est quéqu'chose j'peux pas faire.
Chaque jour que moi j'vis, on m'demande de quoi j'vis,
J'dis que j'vis sur l'amour, et j'espère de viv' vieux !
Travailler, c'est trop dur
Paroles: folklore acadien. Musique: folklore acadien - arrangeur Zachary Richard 1978
© Editions Marais Bouleur - Editions Sidonie
autres interprètes: Julien Clerc
note: du folklore Acadien
Soyons asociaux de conserve!
Dans le genre félin, j'arrive plutôt en bonne place aussi...toutefois j'apprécie la compagnie choisie relevant a priori d'une spontanéité qui tend à s'effriter grave par les temps qui courent très vite....la web sociabilité que nous partageons (pour ce qui me concerne de manière sporadique pour diverses raisons) masque difficilement une solitude galopante qui prend souvent le masque d'un "réseau" étendu et "riche"...
Peut-être le sentiment d'appartenance, pour l'heure sans doute un peu frileux, serait-il à développer davantage autour d'une pièce de théâtre entre autre (même sans lien direct avec le chômage ou la précarité...il s'agit pourtant de précarité au niveau relationnel, cf. one woman show de Delphine Orléach ce soir entre autres vendredis du mois en cours...) ou bien encore une participation collective sous une bannière commune à des manifestations, là encore, sans nécessaire lien direct avec nos préoccupations....Dès lors, peut-être, aurions-nous davantage le sentiment d'appartenir à un collectif de chair et de sang et du coup la volonté de porter collectivement des projets directement en lien avec notre souci quotidien à savoir trouver du taf quel que soit notre soi-disant stigmate (jeune/vieux, noir/blanc, gay/hétéro, ARE/RMI, femme/homme, cinglé/sain d'esprit etc...) !
Yves, Sophie, Vincent, Gérard etc...se connaissent autrement que par web interposé, non?...Je spécule jusqu'au 1er marx, euh, mars

Peut-être le sentiment d'appartenance, pour l'heure sans doute un peu frileux, serait-il à développer davantage autour d'une pièce de théâtre entre autre (même sans lien direct avec le chômage ou la précarité...il s'agit pourtant de précarité au niveau relationnel, cf. one woman show de Delphine Orléach ce soir entre autres vendredis du mois en cours...) ou bien encore une participation collective sous une bannière commune à des manifestations, là encore, sans nécessaire lien direct avec nos préoccupations....Dès lors, peut-être, aurions-nous davantage le sentiment d'appartenir à un collectif de chair et de sang et du coup la volonté de porter collectivement des projets directement en lien avec notre souci quotidien à savoir trouver du taf quel que soit notre soi-disant stigmate (jeune/vieux, noir/blanc, gay/hétéro, ARE/RMI, femme/homme, cinglé/sain d'esprit etc...) !
Yves, Sophie, Vincent, Gérard etc...se connaissent autrement que par web interposé, non?...Je spécule jusqu'au 1er marx, euh, mars

Effectivement Idgie, je crois que nous souffrons de cette défaillance du lien social...autant en amour, en amitié que dans les actions collectives de lutte...le capitalisme post moderne est en train de reussir
Ethymologie de a-social :
je cite le Larousse :
Societé : du latin, societas "association", de socius "compagnon, allié"
Social : provient du mot sociéte
Donc je déduis que a-social = "pas de compagnon, pas d'allié...
Et je conclue donc, que la société post-moderne, neocapitaliste developpe des relations humaines basées sur le a-social, sans allié, c'est-à- dire l'autre c'est l'ennemi, le semblable c'est l'intru...c'est bien ce que nous constatons avec les mesures prises d'exclusion, la mise en place de bouc émissaires etc......
lire par exemple l'actu d'actuchomage d'aujourd'hui
A Maguy
Je ne te trouve pas a-sociale, bien au contraire, que tu selectionnes...c'est la moindre des choses...
Ethymologie de a-social :
je cite le Larousse :
Societé : du latin, societas "association", de socius "compagnon, allié"
Social : provient du mot sociéte
Donc je déduis que a-social = "pas de compagnon, pas d'allié...
Et je conclue donc, que la société post-moderne, neocapitaliste developpe des relations humaines basées sur le a-social, sans allié, c'est-à- dire l'autre c'est l'ennemi, le semblable c'est l'intru...c'est bien ce que nous constatons avec les mesures prises d'exclusion, la mise en place de bouc émissaires etc......
lire par exemple l'actu d'actuchomage d'aujourd'hui

Je ne te trouve pas a-sociale, bien au contraire, que tu selectionnes...c'est la moindre des choses...

Bonsoir,
Je reviens aux propos de Tristesir :Je crois que tu ne mesures pas ce que cette phrase:
"le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver" a de "révolutionnaire".
Prononcée à une époque où le travail n'était pas encore rare, on s'attendrait à la voir prononcer de nos jours, où le travail s'est dégradé et pèse sur la santé de nombreuses personnes.
Pourquoi perdre sa vie à essayer de la gagner?
Et pourquoi perdre sa vie à ne rien essayer, se laisser abattre par la désillusion, et se plaindre de surcroît !
Je reviens aux propos de Tristesir :Je crois que tu ne mesures pas ce que cette phrase:
"le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver" a de "révolutionnaire".
Prononcée à une époque où le travail n'était pas encore rare, on s'attendrait à la voir prononcer de nos jours, où le travail s'est dégradé et pèse sur la santé de nombreuses personnes.
Pourquoi perdre sa vie à essayer de la gagner?
Et pourquoi perdre sa vie à ne rien essayer, se laisser abattre par la désillusion, et se plaindre de surcroît !