Je croyais que les entreprises de volailles ne pouvaient délocaliser à cause des frais de contrôle d'hygiène
Ils produisent aussi au Brésil, où ils ont plus de salariés qu'en France.
"En 2009, le Groupe Doux a été le premier acteur de la filière à exporter directement en Chine depuis ses sites de production au Brésil. À ce titre le groupe est le premier bénéficiaire en France des aides à l'exportation de l'Union européenne décidées dans le cadre de la PAC à hauteur de 200 à 300 euros la tonne de volaille exportée (ce qui a représenté 63 millions d'aides publiques d'octobre 2007 à octobre 2008)." (extrait de Wikipédia)
Il faut comprendre que la production réalisée au Brésil génère des aides européennes parce que le propriétaire des abattoirs brésiliens est français et que les pays du Moyen-Orient exigent des prix bas.

Bref l'Europe aide les saoudiens à manger du poulet pas cher.
Malgré tout, ça va mal là-bas : ils ont dû céder à une boîte brésilienne.
Ils exportent en grande quantité au Moyen-Orient. Là encore si les musulmans ne veulent plus de leurs poulets (ils mettent en doute que les poulets soient vraiment halal), ça va être l’hallali .
L'entreprise appartient toujours à la famille Doux. Ne nous inquiétons pas pour eux : ils ont mis en coupe réglée les éleveurs bretons et ils ont eu le temps de se faire un bon matelas de billets en Suisse.
Tandis que les éleveurs de poulets intégrés dans la filière, eux, sont le sous-prolétariat des éleveurs.