Les Français sont "cons"… et râleurs
Publié : 07 sept. 2007
Les Français sont "cons", écrit Ledesa. Peut-être, j'assume ma connerie !
Mais les Français sont des "râleurs" aussi, sans doute plus que les Amerloques, plus que les Italiens…
Et en France, l'opinion bascule rapidement dans un sens ou un autre, comme on a pu le constater ces dernières décennies (cohabitations successives, votes protestataires, "Non" au TCE…).
Aujourd'hui, Sarkozy jouit d'un état de grâce savamment mis en scène par des médias aux ordres.
Mais combien de temps cela va-t-il durer ?
Croyez-vous franchement qu'on va se taper 5 ans de Sarkozy, 365 jours par an, matin, midi et soir, comme on nous l'impose aujourd'hui ?
La surmédiatisation du Président est, aujourd'hui pour lui, un atout, incontestable, qui lui permet d'enchaîner les apparitions, les interventions, les annonces… en étouffant les capacités de réaction (et de mobilisation) de ses opposants.
Ce petit jeu est cependant encadré par deux règles de base :
1) Tout se passe bien et sa surmédiatisation entretient sa cote de popularité.
2) La situation - notamment économique - stagne, voire se dégrade, et la sumédiatisation entretient alors un ressentiment.
Et "l'effet boule de neige" ira alors crescendo.
Le jeu de la surmédiatisation est un jeu dangereux. Je ne suis pas sûr que George Bush ou Berlusconi (malgré les chaînes de télé dont il est propriétaire) en aient à ce point abusé (à part dans certaines circonstances, comme après les attentats de 11/9).
Lui, Sarkozy, il est surexposé pour un rien. Et c'est cette surexposition pour un rien, justement, qui pourrait lui être fatal.
Si les Français sont des "cons", ils se lassent aussi de l'omniprésence d'un des leurs et se réjouissent assez facilement de ses premiers faux-pas.
C'est à ce genre de déconvenue qu'ont été confrontés des Bernard Tapie ou Jean-Marie Messier… dans le monde des affaires.
Portés aux nues, ils se sont "retrouvés à poil" en quelques mois !
Pareille mésaventure peut arriver à Sarkozy, élu il y a seulement 5 mois.

Mais les Français sont des "râleurs" aussi, sans doute plus que les Amerloques, plus que les Italiens…
Et en France, l'opinion bascule rapidement dans un sens ou un autre, comme on a pu le constater ces dernières décennies (cohabitations successives, votes protestataires, "Non" au TCE…).
Aujourd'hui, Sarkozy jouit d'un état de grâce savamment mis en scène par des médias aux ordres.
Mais combien de temps cela va-t-il durer ?
Croyez-vous franchement qu'on va se taper 5 ans de Sarkozy, 365 jours par an, matin, midi et soir, comme on nous l'impose aujourd'hui ?
La surmédiatisation du Président est, aujourd'hui pour lui, un atout, incontestable, qui lui permet d'enchaîner les apparitions, les interventions, les annonces… en étouffant les capacités de réaction (et de mobilisation) de ses opposants.
Ce petit jeu est cependant encadré par deux règles de base :
1) Tout se passe bien et sa surmédiatisation entretient sa cote de popularité.
2) La situation - notamment économique - stagne, voire se dégrade, et la sumédiatisation entretient alors un ressentiment.
Et "l'effet boule de neige" ira alors crescendo.
Le jeu de la surmédiatisation est un jeu dangereux. Je ne suis pas sûr que George Bush ou Berlusconi (malgré les chaînes de télé dont il est propriétaire) en aient à ce point abusé (à part dans certaines circonstances, comme après les attentats de 11/9).
Lui, Sarkozy, il est surexposé pour un rien. Et c'est cette surexposition pour un rien, justement, qui pourrait lui être fatal.
Si les Français sont des "cons", ils se lassent aussi de l'omniprésence d'un des leurs et se réjouissent assez facilement de ses premiers faux-pas.
C'est à ce genre de déconvenue qu'ont été confrontés des Bernard Tapie ou Jean-Marie Messier… dans le monde des affaires.
Portés aux nues, ils se sont "retrouvés à poil" en quelques mois !
Pareille mésaventure peut arriver à Sarkozy, élu il y a seulement 5 mois.