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Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 05 févr. 2012
par tristesir
Bjr. Moi, mon seul combat, c'est d'assurer ma survie au quotidien
Se défendre collectivement pourrait devenir une affaire de survie au train où vont les choses.

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 05 févr. 2012
par Pili
@ Fredo

un moment dans un de tes posts, tu dis "que nous sommes des marginaux",
ben faut tout de même relativiser,car quand on est 5 millions de chômeurs, précaires ! ça fait un bon paquet de monde ! et donc c'est pas si marginal que ça :wink:

C'est même la 1ere force sociale du pays! :wink:

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 05 févr. 2012
par AVENIRSENIOR
C'est sûr que si on écoute AvenirSenior qui ne rêve plus depuis lontemps, c'est… no future ! :mrgreen:
Super ruser ! :| Il faut faire avec son temps... 1986, Nanterre : plusieurs mois de grève, d'Assemblée générale, etc... 1986 : 6 semaines de grève dans un organisme de formation... et en période hivernale très froide (avec neige, etc...), d'autres mouvements sur le terrain (logements, emplois... urgences, etc..) !

Maintenant, je suis comme les petites vieilles : je continue le combat mais sur les réseaux sociaux... :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: avec les outils modernes, au chaud... pacifiquement sur mon ordi... (vous savez Super Ruser... les hernies discales sont là, à vous rappeler qu'il ne faut pas trop se remuer n'importe comment, ne pas se risquer aux mauvais coups.. :evil: .)...

Mais on peut être efficace... (et j'oeuvre quand même à visage découvert, et sur le terrain... ). Les jeunes pensent qu'en allant tout casser, tout sera mieux...
Ah les petits mignons... Ils apprendront avec l'âge ! :mrgreen: :mrgreen:

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 05 févr. 2012
par Invité
Je réponds à Triste Sire, et à sa suggestion d'action collective. Je n'ai pas les moyens, pour ce qui me concerne, de me rendre où que ce soit. J'essaie de garder un plein de carburant (et j'ai la chance d'avoir encore une voiture) pour aller faire mes courses, et aussi pour glaner quelques mets offerts par la nature et, accessoirement, aérer mon cerveau qui pourrait risquer la surchauffe. Idéalement, j'espère pouvoir arriver encore à payer mon abonnement à Internet, ce que je ne suis pas certaine de pouvoir assurer encore longtemps. Je ne pourrais pas payer une adhésion à quoi que ce soit, et je ne pourrais pas me rendre à aucune réunion, par exemple. Je ne vois pas ce que je pourrais faire pour d'autres alors que j'arrive tout juste à assumer mon quotidien. Vous pensiez à quel type d'actions collectives?

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 05 févr. 2012
par AVENIRSENIOR
Petites informations (vous en ferez ce que vous voudrez, le prendrez comme vous voudrez) :

- partout, sur tous les réseaux sociaux le sujet est évoqué,

- la question : "combien de DE réellement" ?

- Les questions de survie, problème du devenir du DE, les ceci, les cela...
Nous en sommes dans une lutte de forces : ceux qui nient, ceux qui combattent pour x raison.

- Combien de temps encore ?

- qui conteste : il semble qu'une prise de conscience émerge de tous les milieux : techniques, scientifiques, bureaux, commerciaux, ouvriers, artistes, travailleurs sociaux, etc...

Je pense qu'il n'est pas question de payer quoique ce soit, le prix fort a déjà été payé. Une action collective peut se payer symboliquement pour une adhésion, style dix centimes d'euros, la valeur d'un timbre poste... enfin... vous voyez ! Une adhésion pour les plus fragiles la plus à la hauteur de la situation.

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 05 févr. 2012
par tristesir
Vous pensiez à quel type d'actions collectives?
Rien en particulier. Ce que je voulais dire est que la situation de chacun d'entre nous risque de se dégrader et on va se rendre compte que c'est pareil pour tout plein d'autres personnes qu'on ne connait pas encore. (tu n'habites pas au milieu d'un désert j'imagine). L'austérité, leur crise, frappe partout.
Ce n'est pas l'endroit où tu habites qui te protège mais ta condition sociale.

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 05 févr. 2012
par tristesir
Je pense qu'il n'est pas question de payer quoique ce soit, le prix fort a déjà été payé.
Je ne suis pas sûr d'avoir compris le sens de cette phrase.

"prix fort" signifie pour moi:

http://www.romandie.com/news/n/_France_ ... 121202.asp

Et dans ce cas, qui peut prétendre qu'on ne lui fera pas payer de cette façon?

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 05 févr. 2012
par AVENIRSENIOR
tristesir a écrit :
Vous pensiez à quel type d'actions collectives?
Rien en particulier. Ce que je voulais dire est que la situation de chacun d'entre nous risque de se dégrader et on va se rendre compte que c'est pareil pour tout plein d'autres personnes qu'on ne connait pas encore. (tu n'habites pas au milieu d'un désert j'imagine). L'austérité, leur crise, frappe partout.
Ce n'est pas l'endroit où tu habites qui te protège mais ta condition sociale.
Plus rien, plus personne ne protége qui que ce soit !
Sachez que la galère et le combat sont pour chacun d'entre nous.
La crise frappe les artisans, les commerçants, les petits chefs d'entreprise qui vont aux resto du coeur.
Même ceux qui affichent un standing pourrait bien, demain, se voir retrouver les "D-E", les "exclus".
Ne croyez-pas que cela n'arrive qu'à certains et pas aux autres.
L'austérité, leur crise, frappe partout.

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 05 févr. 2012
par AVENIRSENIOR
"Prix fort déjà payé" : déjà perdu son job, tout ce qui rappelle les "jours meilleurs"... :evil:

Il ne faut pas toujours vouloir tout taxé, une adhésion = 1 timbre poste symbolique.
Il ne s'agit pas de partager un festin au Fouquet's quand même. :mrgreen: :mrgreen:

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 05 févr. 2012
par Invité
tristesir a écrit : Ce n'est pas l'endroit où tu habites qui te protège mais ta condition sociale.
Votre phrase est fort intéressante. Merci.
Pour l'instant, ce qui me protège c'est effectivement mon habitation. Et pour en avoir été douloureusement privée lors d'un précédent épisode extrêmement difficile, je mesure avec une intensité particulière l'importance qu'il y a à ne pas la perdre. La condition sociale, je n'en ai pas. Hormis celle de chômeuse. Et celle-ci ne me protège de rien. Pire, elle m'expose aux foudres des "inclus". J'ai appris à ne point en faire état, et à éviter les contacts qui m'exposent aux jugements polluants. Ma condition sociale actuelle ne me protège pas, non. Elle m'expose, et dangereusement. C'est un parapluie troué. Mon toit me protège, oui. Et je veille à le conserver. C'est mon dernier rempart.
Merci pour avoir lu.

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 05 févr. 2012
par Invité
Pili a écrit :@ Fredo

un moment dans un de tes posts, tu dis "que nous sommes des marginaux",
ben faut tout de même relativiser,car quand on est 5 millions de chômeurs, précaires ! ça fait un bon paquet de monde ! et donc c'est pas si marginal que ça :wink:

C'est même la 1ere force sociale du pays! :wink:
Ouais mais pour les fédérer c'est pas gagné.

D'habitude on fédère les gens autour de trucs plus ou moins syndicaux qui dépendent pas mal de leur corps de métier. Or pour les chômeurs et les précaires, ces trucs là ça existe pas.

Les asso font ce qu'elles peuvent mais ça ne remplace pas une action de type grève... c'est pour ça qu'il va falloir trouver une action équivalente qui a le même effet: faire perdre du fric aux patrons. ARS combat propose de bloquer les usines par exmeple

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 05 févr. 2012
par tristesir
Plus rien, plus personne ne protége qui que ce soit !
Sachez que la galère et le combat sont pour chacun d'entre nous.
La crise frappe les artisans, les commerçants, les petits chefs d'entreprise qui vont aux resto du coeur.
Même ceux qui affichent un standing pourrait bien, demain, se voir retrouver les "D-E", les "exclus".
Dassault, Alain Minc, BHL, Bolloré aux restos du coeur?

Cela n'arrivera que s'il y a des restos du coeur en enfer. :D

(L'enfer n'existe pas, ou plutôt si, c'est ici)
"Prix fort déjà payé" : déjà perdu son job, tout ce qui rappelle les "jours meilleurs"...
On peut encore te prendre la vie.
Bien sûr, en France, personne ne va t'exécuter (pour l'instant). Mais pousser les gens à se retrouver dehors, les empêcher de se soigner, c'est aussi efficace pour se débarrasser des <<surnuméraires>> que si on leur collait une balle dans la nuque. C'est seulement un peu plus lent. Mais l'avantage, c'est que tout le monde s'en désintéresse sauf les concernés eux-mêmes. 8)

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 05 févr. 2012
par maguy
Mais pousser les gens à se retrouver dehors, les empêcher de se soigner, c'est aussi efficace pour se débarrasser des <<surnuméraires>> que si on leur collait une balle dans la nuque. C'est seulement un peu plus lent
C'est malheureusement vrai et en plus on souffre plus longtemps :cry:

A croire qu'il n'existe pas de morts sdf en été. :roll:
La condition sociale, je n'en ai pas.
Mais si voyons ! Tout le monde a sa condition sociale, ce n'est pas un métier ou un boulot, c'est un accident de parcours.

Pour le reste, malheureusement on connait, j'arrive à mes 11 ans d'ASS et vu les loyers à Paris, je vais bientôt être sur le Guiness :mrgreen:

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 06 févr. 2012
par tristesir
j'arrive à mes 11 ans d'ASS et vu les loyers à Paris, je vais bientôt être sur le Guiness
Je plussoie et j'en rajoute une couche, "le livre Guiness" devrait avoir l'obligation de t'embaucher pour cet exploit ! :D

Re: On passe quand à l'action concrète ?

Publié : 06 févr. 2012
par Invité
maguy a écrit :Tout le monde a sa condition sociale, ce n'est pas un métier ou un boulot, c'est un accident de parcours.
Ah, bien! Moi, j'ai fait un super accident de parcours, alors! Un trente tonnes lancé en rase campagne à 250 km/heure! Le conducteur marchait aux amphés, regardait la télé et bouffait des chips. Il a pulvérisé la chaussée, et, trop bien, après l'accident, plus de parcours! Remarquez, c'est bien, pour tous ceux ou celles qui avaient des velléités de m'accompagner sur le chemin de l'emploi, on risque rien, là: il y a plus de chemin! Bon, on m'a laissé les pissenlits! Je vais quand même pas me plaindre! :mrgreen: