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Oui! la mobilité et le service publique!

Publié : 15 juin 2007
par Pili
C'est Symptomatique de ce que va etre le social dans l'avenir.
...absolument d'accord!
Oui, tout ce qui est améné ici et sur ce site exprime vraiment que cela ne tourne pas rond...
Oui, notre Martin Hirsch essaye sans aucun doute lui aussi de trouver des moyens mais voilà...la vision globale de la situation lui échappe, à lui comme à beaucoup...c'est des pansements qu'il propose...qui ne tiendront sans doute pas suffisamment...

Vous êtes tous courageux et lucides! Chapeau!
Et le courage ne vous manque pas!
:wink: Bien à toi, Romain et à ton garçon!

Ps : cela fait un petit moment que je commence à m'interroger sur la décentralisation!en tout les cas cette décentralisation ( la politique des conseils généraux en matière d'aide sociale et communale sur le logement sociale, les conseil régioanux sur le transport et la formation et l'action économique etc...)et le principe d'égalité de traitement...

Publié : 16 juin 2007
par maguy
Désolée pour toi et ton fils Romain.

Dans les petites villes, tout le monde migre vers les villes, mais là pas de bol, pas de boulot non plus.

Dans les petits villages alentour, il n'y a plus que des retraités, mais voila : plus de commerçants, de poste, plus de médecin, même le petit car navette qui allait à la ville une fois par semaine pour le marché, le coiffeur, la banque, le pharmacien, le médecin ou le dentiste a été supprimé : pas assez rentable !.

Dans le village où ma mère a une maison (200 âmes au mieux compté), il faut une voiture pour porter ses poubelles après tri. :twisted:

Il reste heureusement encore un peu de solidarité là-bas.

Publié : 30 juin 2007
par ledesa
superuser a écrit :
Ça y est, j'ai enfin eu l'attaché de presse de Martin Hirsch. L'interview, c'est pour bientôt.
..
Alors, des nouvelles ?

Publié : 30 juin 2007
par superuser
On se rappelle début juillet. Je veux une itw pour cet été.

Publié : 30 juin 2007
par ledesa
superuser a écrit :On se rappelle début juillet. Je veux une itw pour cet été.
et bien alors, lundi matin à la 1ère heure tu n'as plus qu'à décrocher le téléphone, mais je crains que tu ne sois déçue par ce monsieur qui demande déjà que le 1er jour d'arrêt maladie ne soit plus payé (enfin pour ceux qui en bénéficiaient)
M.Hirsh est à l'image de Kouchner et autres, à qui les dorures des palais font tourner la tête à en oublier tout le restant, et ce pourquoi ils se battaient auparavant (à moins qu'ils ne faisaient semblant et que la seule et véritable raison était de se mettre en avant pour faire parler d'eux !!!

Publié : 01 juil. 2007
par romain23
Proposes-lui un parcours initiatique avec survie quotidienne à 400 € par mois. Mobilité à l'emploi,radiations de l'ANPE, dormir dehors parce qu'on ne loge plus qu'avec un CDI classé aux monuments historiques.

ET en Primes les reflexions méchantes, la délation, la jalousie, du style " AU BOULOT, bandes de faignéants, je travaille moi.ou mieux Ces chomeurs, Tous des Assistés."

Et puis après ,s'il ne connait pas encore la précarité, il faut lui faire faire,le parcours dans les administrations soi-disant concernées par la précarité: Les services sociaux qui nous prennent pour des malades mentaux, Les CCAS qui nous delivrent des bons alimentaires si "on creve dejà la dalle depuis 15 jours et en ayant inspectes les papiers mieux que l'inspection generale de la police', ETC....

Ne pas oublier, s'il a des gosses, l'aide sociale à l'enfance prete à lui piquer ses momes parce qu'il est dans la précarité(il faut remplir les nouveaux quotas,il y a de nouvelles prisons en construction).ET LES MARCHANDS DE SOMMEIL, bien sur.

Alors, après, s'il a resisté à tout cela et pendant longtemps, SERA-T-IL vraiment apte à faire une vrai loi anti_précarite.Le RSA s'adresse à Ceux qui ont un travail.Au risque de me repeter, et pour toux ceux qui habitent dans des bleds desertifiés où il n'y a plus rien,COMMENT ACCEDER A L'EMPLOI quand il n'y en a pas.LE RSA ne servira à rien s'il n'y a pas d'emplois.

Publié : 01 juil. 2007
par Monolecte
Heureusement, pour les bleds sans travail, il y a les chantiers d'insertion.
On prend des minima sociaux "volontaires" et on les colle l'été à défricher les chemins de randonnées, les bords de rivières, les sous-bois : "on va te le faire ton chemin classé. Tu peux avoir 8 gars dont un contremaître pour 168€/jour. Bon faut leur donner à manger. Mais nous, l'année dernière, on s'était démerdés pour que dans le tas, il y ait un bûcheron au chômage!"

Je ne sais pas pourquoi, mais je l'ai mal vécu.

"Et, puis, attention, en même temps, tu fais une bonne action : c'est pour les insérer dans le travail!"

Publié : 01 juil. 2007
par St-Dumortier
Bonjour,
Je ne sais pas pourquoi, mais je l'ai mal vécu.
Rien que de trés logique dans ce malaise ..
pour mieux comprendre, il faut transposer sur un domaine affectif.

Imagine que M Monolecte te jette comme une malpropre en t'expliquant que t'es un peu chère en sapes ou en frais annexes et que compte tenu de la ponctualité de ses besoins il préfère délocaliser au bois de boulogne et utiliser des temps partiels ....

Bon tu vas faire la gueule et puis quand même accuser le choc (peut-être) et commencer à t'organiser sans M Monolecte qui visiblement t'as exclu de son monde.

Là où le comportement commence à devenir plus que suspect c'est si M Monolecte commence à te gonfler en te disant que tu es forcément trés malheureuse sans lui, que tu veux absolument revenir dans son monde et que tu vas continuer à faire son ménage et sa lessive (et celui de sa P..e) rien que pour mériter qu'il te refuse le retour à la maison.

Voilà c'est un peu cela le chantier d'insertion ....
ça doit avoir aussi un nom dans le domaine de la pathologie mentale ...

Mais du point de vue de M Monolecte, c'est pour ton bien :
"Et, puis, attention, en même temps, je fais une bonne action : c'est pour l' insérer dans le bonheur !"

.
.
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:roll:

Alors ! ? ....Heureuse ? ! :lol:

Publié : 01 juil. 2007
par superuser
Je compte bien le pousser dans ses derniers retranchements et le mettre face à ses contradictions. En cela cet itw devrait être intéressante. Enfin j'espère...

Publié : 01 juil. 2007
par tristesir
Je compte bien le pousser dans ses derniers retranchements et le mettre face à ses contradictions.
On n'apprend pas à un vieux singe à faire la grimace surtout s'il est religieux 8)
J'aimerai bien qu'il m'explique en quoi son RSA va créer des emplois et si ce n'est pas un moyen de plus pour pousser les gens à accepter du sous-emplois inutiles, qui ne permettra jamais aux gens d'obtenir une complete autonomie financiere, tout ceci pour des raisons ideologiques et religieuses.

le RSA arrive à grands pas

Publié : 05 juil. 2007
par NYVES
Bonjour,

"Notre" nouveau président ne chôme pas :wink:

http://www.humanite.fr/2007-06-29_Polit ... -solidaire

Publié : 05 juil. 2007
par tristesir
Petit extrait:
La philosophie portée par le RSA dans sa mouture 2007 sous-entend que les millions de bénéficiaires de minima sociaux rechignent à reprendre le chemin de l’usine pour de simples raisons financières et occultent les questions centrales de l’emploi, de la formation et du contrat de travail. « À aucun moment, Martin Hirsch ne se pose la question de quels postes sont proposés aux allocataires du RMI. Son optique est purement utilitaire :

il y a des emplois non pourvus, la situation idéale, c’est que les allocataires des minima les prennent. Et en priorité ceux dont personne ne veut, les plus contraignants, les plus pénibles, les plus précaires.

Il ne s’agira pas d’imposer aux employeurs de mieux payer le travail mais de compenser des salaires de plus en plus bas par une augmentation des prestations assurées par les collectivités publiques », analyse l’association de chômeurs AC.

et cela coutera 25 millions d'euros en 2008 !

Publié : 05 juil. 2007
par Pili
5 Juillet 2007

Revenu de solidarité active: Hirsch chiffre le coût à 25 millions d'euros en 2008... pour le seul Etat

Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives, a chiffré mercredi devant les députés à 25 millions d'euros en 2008 le coût pour l'Etat de la mise en place du revenu de solidarité active (RSA) prévu dans le projet de loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat (TEPA).

M. Hirsch était auditionné conjointement par les commissions des Finances et des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, alors que les députés doivent débattrent en séance du TEPA, dit «paquet fiscal», à partir de mardi prochain.

Rappelant que la mise en place du dispositif du RSA était prévu sur 3 ans, il a souligné qu'il y avait en «arrière plan» la réforme des minima sociaux qui doit intervenir «au 1er janvier 2009».

M. Hirsch a détaillé devant les députés le coût pour l'Etat du RSA qu'il a évalué à «25 millions d'euros» pour l'année 2008: 3,5 à 4 millions au titre de l'API (allocation parent isolé), 15 à 17 millions au titre de la quote-part de 50% de l'Etat au financement du RMI (l'autre moitié est financée par les départements) et 3 à 5 millions pour les enquêtes d'évaluation.

Le RSA doit s'appliquer aux allocataires du RMI et de l'API.
M. Hirsch a évalué le coût pour l'Etat du RSA pour un Rmiste cherchant du travail depuis moins d'un an à «1.200 à 1.300 euros par an», et «à 2.000 euros» par an pour un Rmiste à la recherche d'un emploi depuis plus d'un an.

Alors que le texte du gouvernement prévoit de sélectionner 10 départements pour l'expérimentation selon le critère de la fiscalité, nombre de députés ont marqué leur désaccord sur le choix de ce critère. Si bien que cette question n'a pas été tranchée.

Au cours de l'audition de M. Hirsch, les députés de l'opposition ont fait part de «leurs doutes», s'agissant du financement du dispositif, en relevant que l'Etat devait aux départements «un milliard d'euros» au titre du RMI.
( Source : http://www.maire-info.com/article.asp?p ... ARAM2=PLUS)

25 millions ???

Publié : 05 juil. 2007
par Rose
25 millions, c'est 2600 fois moins que les 65 milliards que l'état a donné (avec nos sous !!!) aux entreprises en 2006.

En 2006, les entreprises ont palpé 2600 années de RSA.

Publié : 05 juil. 2007
par St-Dumortier
Bonjour,

non seulement c'est moins mais l'état ne paie pas les départements ...
Ceux ci sont réticents à finacer les surcoûts liés aux actions d'insertion et calculent par exemple qu'un CI-RMA leur coûte plus cher qu'un RMI sans emploi.
Du coup ils hésitent à mettre en place les mesures que le gouvernement leur impose car les compensations financières ne sont pas versées.

Voir ce rapport de l'UNIOPS sur la décentralisation.
uniopss a écrit : L’augmentation subie des bénéficiaires a été d’autant moins bien acceptée par les Conseils généraux que la compensation financière versée par l’État n’a pas couvert l’intégralité de l’augmentation des dépenses (celle-ci était basée sur le nombre de bénéficiaires en 2003.) Or selon l’article 72-2 de la Constitution « tout transfert de compétences entre l'État et les Collectivités Territoriales s'accompagne de l'attribution de ressources équivalentes à celles qui étaient consacrées à leur exercice. » Dans les questionnaires les départements dénoncent la difficulté qui existe à absorber la gestion de l’ensemble du
dispositif sans moyens transférés supplémentaires que ce soit financièrement ou humainement.
Par ailleurs, certains départements déplorent le désengagement de l’État de nombreuses mesures d’aide aux personnes en difficultés4. Ainsi, un des Présidents de Conseils généraux interrogés revendique la recentralisation de l’allocation.
Face à ces nouvelles contraintes financières, les départements cherchent à faire baisser les dépenses liées au RMI dans leur budget de fonctionnement.
La réduction des dépenses peut se réaliser à travers la baisse des crédits d’insertion. En effet, la suppression de l’obligation de consacrer 17 % de l’allocation aux actions d’insertion instillée par la loi semble laisser aux départements une marge de manoeuvre. Néanmoins la plupart des départements (14 sur 18.) disent continuer à consacrer des crédits d’insertion à hauteur de 17% de l’allocation, voire plus. Cependant les chiffres donnés par les départements sont peu comparables avec les chiffres antérieurs, et on peut s’étonner qu’il existe une différence de plus de 100 euros entre des crédits d’insertion consacrés par allocataires dès lors que deux départements disent dépenser 17 % de l’allocation en crédit d’insertion. Par ailleurs une étude plus fine comparant l’évolution des dépenses d’insertion et du nombre des allocataires entre 2004 et 2006 montre que presque la moitié des départements semblent avoir fait baisser les crédits d’insertion par bénéficiaires de façon non proportionnelle à l’augmentation ou la diminution des allocataires.
Aussi, la tendance semble être à la recherche de la réduction des dépenses ( chasse aux fraudeurs et récupération des indus) et à l’introduction de critères de réussite et d’efficacité dans les parcours d’insertion des bénéficiaires, dès lors le meilleur moyen de faire baisser les dépenses d’allocation c’est faire sortir les allocataires du dispositif.
Si l’attention des autorités locales semble s’être portée de plus en plus sur la notion de parcours et d’individualisation, la priorité de tous les départements reste avant tout l’insertion professionnelle.