Italie

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Modérateurs : superuser, Yves

maguy

Re: Berlusconi quitte le pouvoir sous les huées...

Message par maguy »

Faut-il à ce point être masochiste ?
Lâche serait plus juste...

Mais vu son âge, elle a tout intérêt personnel à continuer à profiter de la manne, pas très glorieux tout ça !
Lufagi

les crocodiles aussi ont des larmes

Message par Lufagi »

Publié dans la presse le lundi 5 decembre 2011
La ministre des affaires sociales, Elsa Fornero, a fondu en larmes lors de l'annonce du plan de rigueur en Italie. Le durcissement du système des retraites est à l'origine de son émotion

Un temoignage pris sur l'émission de la-bas.org :
La Grèce ou le triomphe des idées qui ont fait faillite (IV)
Le vendredi 9 décembre 2011

http://www.la-bas.org/mot.php3?id_mot=253

Elsa Fornero, Ministre des Affaires Sociales et surtout, vice-présidente du conseil de surveillance de la banque Intesa SanPaolo. Elle va faire profiter à tous ces actionnaires, elle ausssi, d'un milliards d'euros pour seulement le 4èm trimestre 2011
Elle est universitaire renommée, vice-présidente de la première banque d'Italie, d'obédience libérale, Elsa Fornero a consacré sa vie à l'étude des systèmes de retraites et est considérée comme l'une des femmes les plus influentes d'Italie.

Oui, les crocodiles aussi ont des larmes ! :evil:
superuser
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Fiat durcit les conditions de travail de ses salariés

Message par superuser »

Un accord historique a été signé par la majorité des syndicats du constructeur italien. Pour sauver leurs emplois, les salariés ont dû accepter une réforme en profondeur de leurs conditions de travail.

Cet accord permet à Fiat d'établir de nouveaux contrats de travail plus flexibles pour l'ensemble de ses 86.000 salariés italiens.
Dès le 1er janvier, le groupe pourra donc faire appliquer son propre contrat de travail en substitution de celui arrivant à échéance à la fin de l'année. L'accord conclu avec les syndicats prévoit notamment un plus grand nombre de rotations de nuit, une réduction des temps de pause, des sanctions pour absentéisme, et une augmentation des heures supplémentaires obligatoires. Les salariés devraient en échange bénéficier d'une prime exceptionnelle de 600 euros en 2012.

http://www.lefigaro.fr/societes/2011/12 ... aliens.php
superuser
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Re: Adieu Berlusconi, viva Mario Monti !

Message par superuser »

Réforme des retraites : 350.000 seniors sans emploi, sans retraite et sans revenu

http://www.rts.ch/info/monde/3922029-mo ... monti.html


Italie : 23 suicides d'entrepreneurs liés à la crise

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... crise.html
lobozo

Re: Italie

Message par lobozo »

ITALIE Un suicide par jour chez les chômeurs
La crise économique fait de plus en plus de ravages dans le monde du travail. Selon une étude ("Le suicide en Italie en temps de crise") de Eures, l'association de recherches économique et sociales, reprise par La Repubblica, le nombre de suicides ne cesse d'augmenter depuis 2010. Les chômeurs sont les plus touchés, avec 362 suicides en 2010, mais les chefs d'entreprise et les travailleurs indépendants sont toujours plus nombreux à mettre fin à leurs jours. Globalement, les hommes entre 45 et 64 ans sont particulièrement touchés par ce phénomène. Une marche silencieuse sera d'ailleurs organisée à Rome le 18 avril. Chefs d'entreprises et salariés défileront ensemble pour rendre hommage à ceux qui, écrasés par les dettes, ont choisi la mort.
http://www.courrierinternational.com/br ... s-chomeurs
maguy

Re: Italie - Massacres de marché

Message par maguy »

Le dernier a été un petit entrepreneur de 45 ans de Altivoli, province de Treviso : il s’est pendu il y a deux jours dans un cabanon contigu à son habitation. Le premier, de l’année 2012, était un retraité de Bari : le 2 janvier, il s’était jeté de son balcon après avoir reçu une mise en demeure de l’Inpsi de restituer une somme conséquente. Entre eux : l’ouvrier de 27 ans de Vérone, immolé par le feu. L’encadreur romain de 57 ans, pendu, lui aussi. L’électricien de 47 ans de San Remo, d’un coup de revolver… Litanie à laquelle nous ajouterions la disponibilité à la boucherie sociale du gouvernement qui, hier, a d’abord supprimé l’exemption des ticketsii pour les chômeurs et ensuite, de nombreuses heures plus tard, les a remis en listes « techniquement ». C’est le coût humain payé quotidiennement à la crise économique. On a appelé ça « Massacres d’Etat ». Et c’est juste, parce que les politiques économiques, les règlements, les défaillances des pouvoirs publics ne sont pas innocents. Mais il faudrait ajouter, immédiatement après : « massacres de marché ».
article complet et source traduite Il Manifesto
tristesir

Re: Italie

Message par tristesir »

Ces gens se font dépouiller par les marchés et tout ce qu'ils trouvent à faire est de retourner leur colère et leur désespoir contre eux-mêmes. :shock:

Tu comprends pourquoi les entreprises de culpabilisation des chômeurs, des pauvres sont mises en avant par les gouvernants aux ordres: des fois que cela aiderait à se débarrasser (par suicide) de quelques <<surnuméraires>> qui intègreraient dans leur for intérieur ce message obscène. :twisted:
RaoulPiconBière

Re: Italie

Message par RaoulPiconBière »

Ce qui est obcène c'est prétendre connaitre les motivations du geste et l'état d'esprit qui a valu le passage à l'acte.
maguy

Re: Italie

Message par maguy »

des fois que cela aiderait à se débarrasser (par suicide) de quelques <<surnuméraires>> qui intègreraient dans leur for intérieur ce message obscène.
Oui, un génocide social et financier en quelque sorte... Même plus besoin de se salir les mains ou de porter une arme. :cry:

Il faut résister et cela commence dans sa propre tête. Mais d'un autre côté, j'imagine le pauvre retraité qui voit sa pension amputée et ne comprend plus rien à ce monde et doit manger dans les poubelles.

C'est un long processus pour réfléchir par soi-même, remettre les choses à plat, se déculpabiliser, nommer le véritable ennemi. C'est en ça que les droitistes durs ont leur audience. Au lieu de nommer les vrais coupables, ils préfèrent s'en tenir aux faits divers mettant en scène de préférence "d'apparence étrangère", c'est tellement plus facile !

Que les financiers qui tiennent le monde dans leurs pattes crochues soient responsables de millions d'appauvrissement et même de misère ne les fait pas réfléchir. Ils doivent penser que c'est dans l'ordre des choses, qu'il y a toujours eu des pauvres et des riches.

C'est le plus attristant, voir les moutons applaudir les bouchers :cry:
maguy

Re: Italie

Message par maguy »

Les victimes qui s'appliquent la peine de mort pour des crimes perpétrés par une minorité qui ne sera jamais inquiétée
Manquerait plus que l'on prenne une taxe sur les suicides pour les héritiers ou ayant-droits :?

Je ne doute de rien pour ces hyènes. Mais, bon, quand il n'y aura plus de cadavres, ils font quoi ?
elusive_reclusive

Re: Italie

Message par elusive_reclusive »

maguy a écrit : Manquerait plus que l'on prenne une taxe sur les suicides pour les héritiers ou ayant-droits :?
C'est déjà un peu le cas: pour les assurances décès, le capital versé n'est pas le même si la mort est accidentelle ou s'il s'agit d'un suicide. :? Dans ces cas-là, même pas sûr que ça couvre les obsèques!
bebert

Re: Italie

Message par bebert »

elusive_reclusive a écrit :
maguy a écrit : Manquerait plus que l'on prenne une taxe sur les suicides pour les héritiers ou ayant-droits :?
C'est déjà un peu le cas: pour les assurances décès, le capital versé n'est pas le même si la mort est accidentelle ou s'il s'agit d'un suicide. :? Dans ces cas-là, même pas sûr que ça couvre les obsèques!
Je connais malheureusement ce probleme. passe un certain delai (deux ans) apres la souscription d'une assurance vie, la cause de la mort n'a pas d'importance. Sauf en cas de guerre civile ou etrangere pour reprendre leurs termes. En tous cas pas en cas de suicide...
maguy

Re: Italie

Message par maguy »

Oui, mais imagine un suicidé sans assurance privée, qu'elle soumet à un tas de "causes".

Je suis sûre qu'ils vont faire un tas de fric sur ce tas de cadavres :evil:
superuser
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L'Italie compte désormais plus de 5 millions de chômeurs

Message par superuser »

Jusqu'ici, les données officielles faisaient uniquement référence aux sans-emploi touchant des allocations, lesquels représentent, selon les derniers chiffres disponibles de février 2012, l'équivalent de 9,3% de la population active. Mais à Rome, l'Institut national de la statistique (Istat) vient de révéler qu'en 2011, près de 3 millions d'Italiens supplémentaires se déclaraient sans emploi et avaient renoncé à chercher un travail.

Image

Ainsi, la proportion réelle des Italiens au chômage avait atteint 21,6% de la population active l'an dernier.

Ce triste score est d'autant plus affolant que les 2,9 millions d'Italiens qui ont abandonné leurs recherches sont 5% plus nombreux qu'en 2010. Ils représentent à eux seuls 11,6% de la population active alors que la moyenne de l'UE27 est à 3,6%. «Nous sommes les tristes champions d'Europe, un inactif sur trois de l'Union européenne vit en Italie», s'est ému le quotidien turinois La Stampa.

Ces inactifs sont davantage des femmes que des hommes — 1,7 million contre 1,2 million — et s'ils ont cessé de chercher activement un poste, c'est essentiellement par découragement (pour 43% d'entre eux, soit 1,2 million de personnes) ou parce qu'ils attendent la réponse d'une entreprise, ou bien que des raisons familiales les obligent à rester chez eux, ou encore qu'ils travaillent au noir, puisque 20 à 25% du PIB disparaît chaque année dans l'économie souterraine.

«En n'ayant pris aucune mesure équitable et en n'ayant rien fait en faveur de la croissance, le gouvernement est en train de créer une situation sociale insupportable», a dénoncé vendredi Susanna Camusso, leader de la CGIL, premier syndicat du pays. Outre les défilés du 1er Mai, un appel unitaire à la grève générale pourrait être lancé pour le 10, juste après les municipales.

http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 315240.php
superuser
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L'état de grâce de Mario Monti est bien fini

Message par superuser »

A l'intérieur des formations qui soutiennent le président du Conseil italien, de plus en plus de voix s'élèvent pour demander des élections anticipées. Le mandat de Mario Monti court jusqu'au printemps 2013, mais les projets de réformes ont de plus en plus de mal à être adoptés.

Au début de l'année, Mario Monti estimait qu'il faudrait des années pour réformer en profondeur l'Italie. L'ennui, pour l'ancien commissaire européen, c'est que son temps est compté. Arrivé au pouvoir dans l'urgence fin novembre dernier pour prendre la succession à la présidence du Conseil de Silvio Berlusconi, son mandat arrive en principe à expiration au printemps 2013, c'est-à-dire au terme normal de la législature. Mario Monti a plusieurs fois affirmé qu'il ne se présentera pas aux élections à l'issue de ce mandat extraordinaire, dicté par les circonstances et la nécessité de sauver la péninsule face à l'attaque des marchés. Mais même cette échéance du printemps prochain n'est plus garantie aujourd'hui.

Au sein des forces politiques qui forment une majorité hétéroclite et exceptionnelle en regroupant le parti du Peuple de la Liberté de Silvio Berlusconi jusqu'aux Démocrates de Pier Luigi Bersani en passant par les centristes de Pieferdinand Casini, des voix se font entendre pour réclamer des législatives anticipées. A commencer par celle du responsable des questions économiques du Parti démocrate (Pd), Stefano Fassina. "Dans le contexte actuel et avec ce parlement, Monti n'a pas la force de faire approuver d'autres réformes (après celle des retraites notamment adoptée en décembre dernier, ndlr)", a-t-il récemment estimé avec comme conclusion : "Nous devrions considérer la possibilité d'anticiper la loi budgétaire pour 2013 et retourner devant les électeurs à l'automne. (…) En mars ou avril 2013, après une nouvelle récession et une ultérieure augmentation du chômage la situation politique et économique sera sûrement pire".

Critiques de la réforme du marché du travail

Au sein de l'aile gauche du Parti démocrate, qui digère mal la politique d'austérité du gouvernement et certaines mesures jugées anti-sociales comme la réforme du marché du travail, on juge notamment qu'il est préférable de retourner au plus vite devant les électeurs pour bénéficier de l'avance substantielle dans les sondages. Le Pd est en effet crédité de 25% des intentions de vote, soit 7 points devant le parti de Silvio Berlusconi. Les dernières élections municipales marquées en autres, il y a quinze jours, par le succès du mouvement protestataire «5 étoiles» de l'humoriste Beppe Grillo, qui a remporté la mairie de Parme, ont fait apparaître que le parti de centre-gauche était la seule formation traditionnelle à résister à la désaffection politique.

Dans un climat marqué par les scandales à répétition, moins de 4% des Italiens déclarent faire confiance aux partis politiques et, selon les derniers sondages, le camp des abstentionnistes et des indécis apparaît comme le plus consistant avec près de 48%.

En réaction aux propos de son collaborateur Stefano Fassina, le secrétaire du Parti Démocrate Pierluigi Bersani a néanmoins réaffirmé son soutien à Mario Monti jusqu'à 2013, estimant que le pays ne pouvait aujourd'hui se permettre de connaître une instabilité politique. Il fait ainsi le pari que ce sens des responsabilités sera compris par les électeurs. A droite, Silvio Berlusconi a également fait savoir qu'il soutenait le président du Conseil. Néanmoins, comme le PdL est en chute libre dans les sondages, certains de ses conseillers jugent qu'il est urgent de lâcher Mario Monti avant d'être complètement abandonné par les électeurs.

Faute d'alternative politique crédible, l'actuel locataire du Palais Chigi bénéficie toujours d'un taux de popularité de 41%. Mais, tiraillé entre les différentes composantes de sa majorité, il lui est chaque jour plus difficile de faire adopter au Parlement ses projets de réformes.

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... -fini.html
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