Re: entretien et feuilles de salaires
Publié : 29 sept. 2011
Sur le plan de la rémunération, je laisse l'initiative à l'employeur, c'est typiquement le genre de sujet où c'est le premier qui cause qui perd... Je comprend ton point de vue... Pour ce qui est des idées préconçues, je pense qu'un recruteur quel qu'il soit peut comprendre que je ne suis pas en solde, et que je n'attend pas sur lui ou ses collègues pour vivre... J'ai toujours été dur en affaires, particulièrement pour ce qui est des miennes, et dans le milieu commercial, c'est ça qui est payant.
Je n'ai aucun mérite car tu le dis en fin de la citation ci-dessus, mais je me serai douté que tu es de profil commercial

Par contre, très amicalement, tu m'amuses lorsque tu écris "c'est le premier qui cause qui perd...". Comme si la négociation de rémunération était un "combat" ou une "lutte". Aucun "professionnel" n'est en solde (je sais, beaucoup de mauvais recruteurs l'ignorent

Durant les recrutements que j'ai fait, l'étape de la négociation de rémunération m'a beaucoup appris sur les divers comportements des uns et des autres. Je souriais en te lisant car je ne suis pas "commercial" dans l'âme et, pour rester sur le domaine rémunération, je me suis souvent appuyé sur ma conviction d'une "valeur des compétences recrutées" ; c'est à dire que j'indiquais la rémunération prévue pour le poste visé et j'écoutais avec empathie et attention la réaction du candidat(e). Vous serez peut être étonné(e) d'apprendre qu'il m'est arrivé d'avoir à dissuader le candidat de s'aligner sur le salaire qu'il avait en tête et non celui que j'indiquais (il demandais moins...) pour avoir absolument le poste. De toute façon si mon choix se portait sur lui, la rémunération avait été pesée dans la fiche du poste à pourvoir. Dans le cas d'une prétention supérieure...c'est au candidat à argumenter et à convaincre de son bien fondé, ce qui est déjà arrivé

Mais je m'éloigne du sujet...