Page 2 sur 12

Re: Grèce: qui va payer ? les pauvres !

Publié : 26 avr. 2010
par tristesir
Et Lagarde qui dit qu'elle va empruntée à 1.5% et revendre à 5% le pognon à la Grèce.

Vraiment, elle nous prends pour des cons, là.
Je pense que l'affirmation de Lagarde est exacte mais, comme déjà indiqué, pour prêter à la Grèce, il a fallu emprunter et donc alourdir la dette publique française car le remboursement de l'emprunt par les grecques n'interviendra pas avant plusieurs années (s'ils parviennent jamais à rembourser jusqu'au dernier sou).

Ce nouvel emprunt va plomber encore davantage leur déficit, ce qui revient à les livrer poings et pieds liés à la voracité des marchés: tout ce qui pourra être privatiser le sera et on verra sans doute des coupes sombres apparaître dans les budgets sociaux, éducatifs etc.
En alourdissant la dette française, ils nous destinent le même sort puisque le but est l'"ajustement structurel" comme on dit au FMI.

Grèce: qui va payer ? les pauvres !

Publié : 28 avr. 2010
par naejjm
C'était écrit dans le programme du Conseil National de la Résistance, publié le 15 mars 1944 :

« le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d'énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d'assurances et des grandes banques »

Le programme du Conseil National de la Résistance a été réalisé à la Libération, dans les années 1945 et 1946. Exemples :

2 décembre 1945 : Charles de Gaulle nationalise la Banque de France et les grandes banques de crédit.
8 avril 1946 : Félix Gouin nationalise le gaz et l'électricité.
25 avril 1946 : Félix Gouin nationalise les grandes compagnies d'assurance.

Pour la fraternité européenne, contre les banques et les gouvernements qui les protègent, mercredi 28 avril à 18h30 devant le siège de l'Association française des Banques, 18 rue Lafayette à Paris dans le 9ème.

Re: Grèce: qui va payer ? les pauvres !

Publié : 28 avr. 2010
par tristesir
Tout est réuni pour l'implosion finale. 8)

Re: Grèce: qui va payer ? les pauvres !

Publié : 28 avr. 2010
par math77
Asselineau , Président!!! Président!!!

Grèce

Publié : 22 sept. 2011
par tristesir
Le mouvement « Je ne paie pas » gagne du terrain en Grèce
(...)
Le mouvement a démarré lorsque des « autoroutes », notamment entre Athènes et Patras, ont été reprises par des concessionnaires privés il y a un peu plus de deux ans – et rendues payantes. Or, certaines portions sont les seules voies disponibles – et ne sont pas à plusieurs voies comme de vraies autoroutes.

« Pour aller voir mes parents ou mes grands-parents, je n’ai pas le choix. Je dois payer dans les 5 €, sans compter l’essence, souligne Ilias Papadopoulos. Au bout du compte, cela me coûte 150 € par mois. »

Mouvement lancé

« On est comme assiégés, renchérit sa mère Maria, véritable pasionaria du mouvement. On dit que nous sommes des “tsabtsides” (« tire-au-flanc qui ne veulent pas payer »), mais ce n’est pas vrai : ces routes ont déjà été payées par nos pères, nos grands-pères et nos impôts. On ne va pas les payer une seconde fois.(...)
http://www.la-croix.com/Actualite/S-inf ... -21-713998

Cela ne vous rappelle rien?

Re: Grèce: "je ne paie pas"

Publié : 22 sept. 2011
par bebert
Non, si ce n'est que si on continue de manger à la même cantine, il ne faudra pas qu'on s'étonne de se retrouver avec le même régime... Beuark...

Re: Grèce: "je ne paie pas"

Publié : 22 sept. 2011
par mallo83440
Je ne sais pas trop où l'on va ... Mais une chose est sûre : on y va droit...

Mes parents sont allés en Crète (voyage gagné les chanceux) ... Là-bas c'est "black black black" ... Ils ont eu des ristournes dés qu'ils ont payé en espèce et on leur faisait pression pour qu'ils ne sortent pas la CB ...

Re: Grèce: "je ne paie pas"

Publié : 22 sept. 2011
par superuser
Depuis des lustres, trois dynasties dirigent la Grèce à tour de rôle : les Karamanlis, les Papandréou et les Mitsotakis. Ces puissantes familles n'ont jamais débarrassé leur pays de la corruption, bien au contraire. Comme dans certains pays africains, les citoyens grecs sont victimes d'un racket permanent et doivent payer des dessous de table en sus du prix ordinaire pour obtenir quoi que ce soit (permis de construire, inscription dans une université, et j'en passe…). Récemment, l'émission Yourope sur Arte avait diffusé un reportage hallucinant sur ce système mafieux.
Maintenant, en sus de ces pratiques, les Grecs se font saigner ouvertement par leur gouvernement aux ordres de la Troïka !

Re: Grèce: "je ne paie pas"

Publié : 22 sept. 2011
par superuser
Colère et fronde sociale en Grèce face aux nouvelles mesures d'austérité

Une grève générale des transports à Athènes déclenchée en réaction au nouveau train de mesures d'austérité décidé par le gouvernement grec dans l'espoir d'empêcher la faillite du pays et de le maintenir dans la zone euro provoquait jeudi le chaos dans la capitale.

Situation exceptionnelle, Athènes était privée de tout transport, avec l'appui des taxis, irrités d'un projet de libéralisation de leur secteur, tandis qu'enseignants et employés municipaux avaient également prévu des arrêts de travail. Les contrôleurs aériens ont entamé un arrêt de travail de quatre heure, forçant les compagnies aériennes à annuler ou reporter les vols.

Le secteur public sera en grève le 5 octobre et une grève générale de 24 heures est prévue le 19 octobre.

Ces mouvements sociaux reflètent la colère, l'incrédulité et la consternation de la population devant le nouveau tour de vis annoncé la veille par le gouvernement.

Dès mercredi soir, une manifestation anti-austérité avait eu lieu dans les rues d'Athènes. Le gouvernement socialiste venait de décider de baisser les retraites supérieures à 1.200 euros mensuel, de mettre au chômage technique 30.000 salariés du secteur public d'ici à la fin 2011, et d'abaisser le seuil minimum d'imposition.

"Nous allons faire tout ce qu'il faut pour ne pas mettre en danger l'avenir du pays et sa place dans la zone euro", a assuré le ministre grec des Finances Evangélos Vénizélos qui a négocié lundi et mardi via téléconférence avec les créanciers du pays. La Grèce veut convaincre ses créanciers - Fonds monétaire international (FMI), zone euro et Banque centrale européenne (BCE) - de lui verser une sixième tranche de 8 milliards d'euros du prêt consenti en mai 2010, sans laquelle elle risque de se retrouver en cessation de paiement en octobre.

Même les milieux d'affaires s'inquiètent. "La Grèce se transforme en hospice pour les pauvres, avec de nouvelles mesures annoncées chaque jour et chaque semaine", a commenté le patron de la Chambre de commerce et d'industrie d'Athènes, Constantinos Michalos, pour la télévision publique. Selon lui "il n'y a pas de boussole, ce gouvernement ne sachant pas où il va".

Le malaise est aussi perceptible dans les rangs des députés et d'anciens ministres du Parti socialiste, qui doutent de ces nouvelles mesures d'austérité après deux années de récession.

http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 223027.php

Re: Grèce: "je ne paie pas"

Publié : 22 sept. 2011
par stm_artin
Salut,
est ce que actu a des contacts en Grèce?
-> presse locale
-> observateurs

Est ce qu'ils savent qu'en france (comme partout en europe d'ailleur et contrairement à ce que les média-du-capital laissent paraitre) il y a des gens qui les soutiennent à fond, qu'on va tous passer à la moulinette de l'austérité, que notre seul espoir c'est de faire dégager du pouvoir cette droite européenne qui est responsable de cette situation?

A quand un mouvement européen coordoné???

Re: Grèce: "je ne paie pas"

Publié : 22 sept. 2011
par superuser
stm_artin a écrit :est ce que actu a des contacts en Grèce?
-> presse locale
-> observateurs
Tu nous surestimes ! :lol: :lol:
Nous ne sommes que 3 à faire tourner la boutique, nous n'avons pas de local, il nous reste 4.000 € en banque, et nous n'avons pas de contacts à l'étranger...

Re: Grèce: "je ne paie pas"

Publié : 22 sept. 2011
par mallo83440
Un jour peut être ...

Re: Grèce: "je ne paie pas"

Publié : 22 sept. 2011
par superuser
La troïka exige de la Grèce qu'elle observe ses «quinze commandements»

(...) La troïka demanderait avant tout de réduire rapidement l'emploi des fonctionnaires en étendant à l'ensemble des employés du secteur public le mécanisme de placement en «réserve» en échange de 60% de l'ancien salaire pendant un an. Pour l'heure, ce dispositif n'est prévu que pour les entreprises nationalisées.

La troïka veut que le gouvernement cesse d'embaucher des fonctionnaires (25.000 de plus en deux ans) et s'engage pour de bon à en réduire le nombre total d'au moins 100.000 personnes d'ici 2015.

Les créanciers de la Grèce sommeraient Athènes d'adopter une loi permettant de suspendre le salaire ou les abattements fiscaux d'un contribuable pour collecter l'«impôt de solidarité» qui alimente les fonds d'assurance-chômage.

Dans le courriel, il est question d'égaliser les taux d'imposition du diesel et du fioul pour chauffage.

Au chapitre fiscal, la troïka incite les autorités à envisager le relèvement des taxes sur le tabac, l'alcool et le luxe.

Sur les retraites, les Européens et le FMI inscriraient des coupes dans celles de la marine marchande, de l'opérateur des télécoms OTE ainsi que des retraites agricoles.

Plus généralement, la troïka prône le gel de toutes les retraites jusqu'en 2015 et l'adoption d'un nouveau cadre juridique pour la fonction publique rabaissant les indemnités de fin de carrière et le paiement des heures supplémentaires.

La troïka ajoute que les amendes pour les constructions illicites devraient être relevées sensiblement.

Les soutiens internationaux de la Grèce pointent par ailleurs les subventions octroyées aux bureaux de Poste pour la distribution de journaux.

Un autre gros bloc de recommandations concerne la restructuration du secteur public. La troïka attend des décisions immédiates sur la fermeture ou la fusion de 35 agences publiques.

La liste des desiderata s'achève sur un réquisitoire sévère ciblant tout à la fois les nombreux avantages en matière de santé, les conventions collectives de 16 structures hospitalières privées, les contrats de location signés entre la santé publique et les hôpitaux privés ainsi que les accords avec des laboratoires pharmaceutiques pour réduire les prix des médicaments.

http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 221445.php

Grèce

Publié : 11 oct. 2011
par Leila
Scandale :
la Grèce dépense plus d'un milliard d'euros pour acheter des chars


Alors que la Grèce, en faillite potentielle, bénéficie d'une manne d 'aides financières (UE, FMI...), elle s'apprête par ailleurs à acheter pour plus d'un milliard d'euros de chars aux Etats-Unis...

Depuis des mois, il ne se passe pas une journée sans que les médias nous abreuvent d’informations concernant la probable faillite de la Grèce avec son cortège de conséquences en série, des risques de faillite des banques au risque de faillite des États (dont la France). Depuis le début les Grecs manifestent pour protester contre les plans d’austérité qui succèdent aux plans d’austérité dans un pays ruiné du fait de la lâcheté et de l’incompétence crasse de sa classe politique et d’une fraude fiscale massive contre laquelle les dirigeants du pays n’ont jamais rien fait. Le total des aides apportées à la Grèce par l’Europe et le FMI ont atteint la somme extravagante de 160 milliards d’euros pour un pays de 11 millions d’habitants.

On pouvait dès lors imaginer que la Grèce ferait les efforts nécessaires pour rétablir ses comptes publics alors qu’elle ne boucle ses fins de mois que grâce aux contribuables européens dont nous et que, en cas de besoins impératifs d’achats pour l’État grec, celui-ci se tournerait en priorité vers ses prêteurs, c'est-à-dire vers les pays de l’Union Européenne.

Patatras, l’information vient d’être divulguée par le quotidien espagnol « la Razon », la Grèce va acheter 400 chars lourds M1 Abrams d’occasion ainsi que 20 véhicules amphibie « AA7VA1 » aux États-Unis pour un montant estimé à 1,28 milliards d’euros. Ainsi les contribuables européens aident la Grèce pour que celle-ci fasse tourner l’industrie d’armement US. Les Polonais l’avaient inventé avec les avions de chasse en achetant en 2003 des F-16 avec les subventions européennes, les Grecs nous refont le coup en 2011 avec les chars d’assaut. Rappelons simplement que l’Armée française a en tout et pour tout 400 chars Leclerc pour 65 millions d’habitants, c’est dire si les grecs n’y vont pas avec le dos de la cuillère en terme de dépense pour leur budget militaire alors que la même semaine, comme le dit « la razon », le gouvernement grec se réunissait pour trouver 7 milliards d’économies dans les dépenses publiques.

Dès lors une seule question se pose : « De qui les dirigeants grecs se moquent ils ? ».

Ils s’étaient engagés à privatiser leurs entreprises publiques et depuis rien. Ils s’étaient engagés à lutter contre la fraude fiscale et depuis rien et, pour nous remercier de nous serrer la ceinture pour eux (et nous n’avons encore rien vu), ils achètent des armes en quantité astronomique aux USA. On comprend mieux en voyant ce scandale que le mot « proxénète » soit d’origine grecque.

On attend de la part de nos dirigeants le blocage de toute nouvelle aide et l’annulation pure et simple de ce contrat par l’État grec car ce n’est pas aux contribuables européens de payer les impôts que les Grecs refusent de payer pour aider l’industrie d’armement américaine. J’ai pourtant malheureusement peur qu’aucun d’entre eux n’ait le courage d’élever la voix.

http://www.atlantico.fr/decryptage/scan ... 99502.html

Re: Grèce: "je ne paie pas"

Publié : 13 oct. 2011
par Leila
Pour ceux qui rêvent encore, un avant goût de ce qui nous attend si l'on continue dans la voie d'une politique telle qu'elle est menée actuellement en France :evil:

Le salaire minimum doit baisser en Grèce selon la troïka

Les créanciers de la Grèce (UE, FMI, BCE) affirment que le salaire minimum grec (750 euros) est supérieur à celui en Espagne, au Portugal et en Pologne. Il doit baisser pour encourager la création d'emplois selon la troïka.

Le salaire minimum en Grèce est plus haut par rapport à celui des pays membres de l'Union européenne ayant le même niveau de vie ce qui empêche la création d'emplois, a estimé jeudi Matthias Mors, représentant de la Commission européenne au sein de la troïka (UE-BCE-FMI). "La situation économique en Grèce est pire que celle dans les autres pays-membres (...), le salaire minimum est plus haut par rapport à des pays membres avec le même niveau économique et les partenaires sociaux doivent examiner si cela est une entrave pour la création de postes de travail", a dit M. Mors lors d'un entretien au quotidien grec Kathimérini.

Le salaire minimum en Grèce, qui s'élève à 750 euros, est plus haut qu'en Espagne, au Portugal ou en Pologne et dans les pays de l'Europe du sud-est membres de l'Union européenne (UE). Le chômage en Grèce a explosé en 2011 et atteint plus de 16% de la population active. M. Mors a estimé que "la viabilité de la dette grecque dépendait des évolutions économiques, du suivi de la politique de l'assainissement des finances publiques" et "de l'accélération des réformes".

Après avoir terminé mardi l'audit trimestriel régulier des comptes grecs, la troïka des créanciers du pays a indiqué que la Grèce avait accepté d'adopter "des mesures supplémentaires de cinq milliards d'euros" afin de réduire ses déficits, a souligné M. Mors. La troïka doit soumettre son rapport sur la Grèce à la zone euro d'ici le 24 octobre avant la décision de l'UE pour le versement de la sixième tranche du prêt accordé en 2010 au pays, vital pour le pays qui risque toujours la faillite.

Le Premier ministre grec Georges Papandréou doit rencontrer jeudi matin à Bruxelles le président de l'UE, Herman Van Rompuy, avant une rencontre en fin d'après-midi avec le chef de file des ministres des Finances de la zone euro Jean-Claude Juncker. Les discussions vont porter sur la crise grecque et la poursuite des négociations pour la réduction de la dette du pays qui devrait dépasser 160% du PIB en 2011.

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... tor=AL-241