Publié : 23 déc. 2006
Et bien, on va quai de jemmapes pour les rencontrer! car c'est toujours çà!!! de montrer son soutien!!!!




Si j'étais dans le secret des Dieux, je ne serais pas au chomage...Ensuite c'est aux politiques qu'il faut parler ....
Il parait que cela devrait occuper 2000 travailleurs pendant 10 ansLe ministère de la Défense a confirmé vendredi le lancement d'un nouveau programme de six sous-marins nucléaires d'attaque (SNA). Ces bateaux de la classe «Barracuda» seront construits à Cherbourg et seront livrés entre 2016 et 2027. Le coût du programme s'élève à 7,9 milliards d'euros.
(...)
Source
Nous devons directement interpeller les politiques (les élus locaux)au niveaux des conseillés municipeaux.t'as raison mein t'io! Vivre ça mène pas loin ! "
Mais mourir chur place
ch'est nein viv'e non pus ....teu sais ..."
Alors ? On fait quoi ?
Il va plutot sortir de la mer dans son grand sous-marin doré, porté par le vent" Petit papa noël ....
Quand tu descendras du ciel ...."
C'est sans doute un premier pas tenté par les libéraux pour organiser l'exode des pauvres vers les départements qui leurs seront assignés de fait .... par simple loi des divergences dans l'application des aides sociales et des suivis "individualisé".Taxe d’’habitation des gens du voyage : une mesure arbitraire et injuste
COMMUNIQUÉ LDH
Paris, le 24 novembre 2005
L’’assujettissement à la taxe d’’habitation des personnes résidant dans un habitat mobile terrestre, adopté par l’’Assemblée nationale dans la loi de finances 2006, est aujourd’’hui une nouvelle sanction à l’encontre des gens du voyage. Il est inimaginable de taxer l’habitation tant que les communes violeront la loi, en empêchant le stationnement desdits habitants, et que ce sont ces derniers qui sont pénalisés.
Ce nouvel impôt, assené ainsi de manière forfaitaire à un niveau très élevé, intervient en effet alors que les places régulières dans les aires d’accueil sont largement insuffisantes (7 000 places ouvertes sur 30 000 prévues).
Cette pénurie créée par le refus des maires de respecter la loi Besson de 2000 oblige à des stationnements irréguliers pénalisés par la loi de sécurité intérieure de 2003 avec des amendes conséquentes.
La LDH déplore en outre l’’absence de concertation sur cette mesure qui doit s’’inscrire dans la reconnaissance pleine et entière de l’’habitat caravane avec des dispositifs sociaux adaptés d’’aide au logement.
La LDH demande la suppression de cette disposition et la saisine de la Commission nationale consultative des gens du voyage, en sommeil depuis 2002, pour faire des propositions concertées avec les représentants des gens du voyage.
Doux euphémisme ....Taxe habitation/gens du voyage: report au 1er janvier 2008
La commission des Finances de l'Assemblée nationale a décidé mardi de reporter au 1er janvier 2008 l'application de la taxe d'habitation pour les gens du voyage instaurée l'an dernier, a-t-on appris de source parlementaire.
L'an dernier, le Parlement avait voté dans le cadre du projet de finances 2006 la création de cette taxe en la fixant à 25 euros par mètre carré, au profit des collectivités qui respectent leurs obligations en matière d'accueil des gens du voyage.
Dans le cadre de l'examen des articles non rattachés du projet de budget 2007, la commission des Finances a adopté un amendement de Jérôme Chartier (UMP) reportant au 1er janvier 2008 l'application de cette mesure, dont il avait été à l'origine en 2005.
M. Chartier justifié ce report par "les difficultés de mise en oeuvre" de ce dispositif.
CHARTE DU CANAL ST MARTIN
POUR L'ACCES DE TOUS A UN LOGEMENT
PREAMBULE
Nous, citoyens et citoyennes, refusons la situation inhumaine que vivent certains d'entre nous, sans domicile fixe. Nous voulons que soit mis fin à ce scandale, à la honte que cela représente pour un pays comme le nôtre.
La Constitution garantit le droit à la dignité, à des moyens convenables d'existence, et nous avons un devoir d'assistance à personne en danger.
Nous n'acceptons plus que les plus fragiles ou les plus pauvres soient laissés au bord de la route.
Il faut rompre avec les solutions provisoires, les logiques d'urgence qui aggravent la précarité et condamnent tant de personnes à une souffrance insupportable, et même certaines à une mort prématurée.
Nous demandons à l'Etat de mettre en place dès aujourd'hui une politique ambitieuse garantissant l'accès de tous à un vrai logement, à travers les mesures suivantes. Pour la dignité de tous.
ARTICLE 1:
OUVRIR LES STRUCTURES D'HEBERGEMENT 24H/24H, 365 JOURS PAR AN, ET HUMANISER LES CONDITIONS D'ACCUEIL.
Parce que certains centres d'hébergement sont inadaptés, parce que beaucoup de personnes sans domicile fixe refusent d'y aller, il faut humaniser les conditions d'accueil dans les foyers :
* Ouverture 24H/24, 365 jours par an de tous les centres d'hébergement
* Mise en place de locaux décents et à taille humaine
* Accueil en chambre individuelle, ou double si désirée
* Garantie de places accessibles pour les couples et les personnes ayant des chiens
* Participation des personnes à la vie et l'organisation du centre
* Renforcement de l'accompagnement social
Les locaux ne permettant pas de répondre à ces exigences doivent être fermés et remplaccs par des structures adéquates. Le nombre de places doit être ajusté à la demande, pour que nul ne reste sans hébergement.
ARTICLE 2:
FINI LE RENVOI A LA RUE ! TOUT ACCUEIL EN HEBERGEMENT DOIT MENER A UNE SOLUTION STABLE
Le système actuel d'urgence porte atteinte à la dignité des personnes lorsqu'on les envoie d'hébergement en hébergement, pour des périodes arbitraires, de quelques jours, entrecoupées de passages à la rue. L'appel au 115 devrait être unique et entraîner un hébergement de la durée nécessaire! Les dispositifs comme l'accueil -7 nuits- du 115 à Paris doivent être abolis! On entretient ainsi l'errance, par une répétition de ruptures alors que tout être humain a besoin de stabilité et de liens durables.
Cette pratique, qui décourage et casse tant de personnes, ruine leur santé et les met en danger, doit cesser immédiatement.
La durée d'accueil dans un hébergement doit toujours être personnalisée et conduire à une solution durable et librement choisie.
ARTICLE 3 :
CREER IMMEDIATEMENT UNE OFFRE DE LOGEMENTS TEMPORAIRES :
En attendant la pleine application des articles 4,5 et 6, et parce que l'hébergement en hôtel, ou le maintien en foyer au-delà de la durée nécessaire, sont coûteux et inadaptés, il faut immédiatement mettre des logements à disposition de manière temporaire par :
* la location de logements dans le parc locatif privé
* l'application de la loi de réquisition
* la mobilisation des logements sociaux vacants notamment ceux voués à la démolition
ARTICLE 4 :
CREER PLUS DE LOGEMENTS SOCIAUX, ACCESSIBLES AUX MENAGES LES PLUS PAUVRES
Compte tenu d'un déficit important de logements, de leur cherté, et de la saturation des hébergements temporaires, il convient de développer, plus qu'actuellement, une offre massive de logements sociaux, accessibles aux personnes et familles les plus modestes.
ARTICLE 5 :
DEVELOPPER DES FORMES ALTERNATIVES D'HABITAT
Pour certaines personnes, il convient de proposer des structures adaptées de logement, permettant de maintenir des liens sociaux et d'éviter l'isolement, tout en permettant à chacun d'avoir son propre espace personnel. Les structures de type " pension de famille" ont montré tout leur intérêt. Des projets novateurs doivent être d'avantage développés et soutenus, compte tenu de la diversité des besoins et des choix de vie (Maisons relais, auberges, auto construction, habitats semi collectifs, structures autogérées...).
ARTICLE 6 :
RENDRE LE DROIT AU LOGEMENT OPPOSABLE SUR TOUT LE TERRITOIRE
Tout citoyen ne pouvant pas se loger décemment par ses propres moyens doit pouvoir obtenir une proposition de logement, et à défaut saisir le juge.
Les pouvoirs publics doivent avoir une obligation de résultat, comme pour le droit à l'éducation et aux soins.
Il est temps de marquer une volonté politique pour prendre cette décision, et mettre en place un calendrier de mise en oeuvre.
"Si on relève toutes les personnes qui sont au plus bas, on relève tout notre peuple "
P.O, Enfant de Don Quichotte
"La lutte contre les exclusions est un impératif national fondé sur le respect de l'égale dignité de tous les êtres humains et une priorité de l'ensemble des politiques publiques de la nation. "
Art. 1.Loi no 98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions
Avec le concours de membres de nombreuses associations intervenant dans les domaines du logement et de l'exclusion, qui ont bien voulu nous apporter leur expertise, et que nous remercions.
Dans l'immédiat, nous exigeons l'arrêt de toute mesure consistant à évacuer par des pressions ou la force une personne de l'abri dont elle dispose, sauf cas de danger avéré.
Les Enfants de Don Quichotte
Campement du Canal St Martin
Paris, le 25 décembre 2006
Source: Le Monde.Deux membres des Enfants de Don Quichotte entament une grève de la faim
Deux membres de l'association Les Enfants de Don Quichotte à l'origine du spectaculaire campement de tentes installé le long du Canal Saint-Martin, à Paris, ont entamé lundi 25 décembre une grève de la faim pour réclamer des mesures permettant "l'accès de tous à un logement décent".
Concrètement ils demandent la prise en compte par le gouvernement des propositions, formulées dans une "Charte du canal Saint-Martin".
Ce texte, qui a été déposé à l'Elysée, exige notammment l'ouverture des structures d'hébergement existantes 24 heures sur 24 et 365 jours par an ainsi que la création immédiate d'une offre de logements temporaire et le développement du logement social, notamment. Elle propose aussi le développement de "formes alternatives de l'habitat". "Ca risque de coûter de l'argent, mais il faut le faire", plaide l'un des deux grèvistes de la faim, Augustin Legrand, fondateur de l'association, qui souligne le "danger de mort permanent" encouru par ceux qui dorment dans la rue.
C'est quand-même désolant de constater qu'il faille la détermination d'une toute nouvelle association pour que Sarkozy daigne réagir.SANS-LOGIS
SDF : Sarkozy confie une mission à Klarsfeld
Le ministre de l'Intérieur a chargé l'avocat de se pencher sur la question du droit à l'hébergement pour les sans-logis.
Le président de l'UMP Nicolas Sarkozy a demandé à Arno Klarsfeld d'établir un diagnostic de la situation des sans-abri en France et de lui formuler des propositions "d'ici à la fin du mois de janvier" pour la mise en oeuvre d'un "droit à l'hébergement", selon une lettre à l'avocat rendue publique mercredi 27 décembre par l'UMP.
Alors que l'association Les Enfants de Don Quichotte a installé des tentes au bord du canal Saint-Martin à Paris pour attirer l'attention sur le sort des sans-abri, Nicolas sarkozy constate que "plusieurs dizaines de milliers de nos compatriotes sont sans abri". Ils "veulent que cette situation cesse. Ils sont conscients que nul n'est à l'abri de ce type de drame", écrit-il, en plaidant pour "l'instauration d'un droit opposable au logement à l'horizon de 10 ans".
"Diagnostic complet"
"J'ai également pris l'engagement à Charleville-Mézières, le 18 décembre dernier, de consacrer un véritable droit à l'hébergement, dans un délai de deux ans", rappelle Nicolas Sarkozy.
Le président de l'UMP demande donc à Arno Klarsfeld "de poser, tout d'abord, un diagnostic complet sur la situation des sans-abri dans notre pays", puis d'"examiner les moyens concrets et l'organisation institutionnelle nécessaires à l'adaptation de notre offre d'hébergement aux besoins".
Il lui demande de consulter pour cela, "sans exclusive, l'ensemble des associations concernées, notamment les signataires de la plateforme pour un droit au logement opposable", et de travailler "en étroite liaison avec Christine Boutin, qui a déjà engagé avec le Forum des Républicains sociaux qu'elle préside un travail sur les modifications législatives à apporter à notre droit".
L'avocat Arno Klarsfeld avait déjà été nommé médiateur par Nicolas Sarkozy l'été dernier pour faciliter l'opération de régularisation des parents d'élèves étrangers.
Nouvelobs