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Publié : 13 déc. 2006
par St-Dumortier
Bonjour,
De rien,
une réponse comme celle là je m'en passerai bien ...
mais puisqu'on y est .....
Les entreprises prétendent "créer des richesses". En réalité, leurs profits ne sont qu'un tour de passe-passe, réalisé en oubliant de comptabiliser le coût des destructions, de la pollution et du malheur humain qui auront été nécessaires pour permettre les "profits". Pour les entreprises, tous ces coûts ont une valeur nulle. Une autre erreur délibérée est la sous-estimation du coût réel des ressources naturelles utilisées. Si tous ces coûts étaient pris en compte, il y aurait un chiffre astronomiquement négatif dans la colonne "profit" des entreprises. En vérité, les entreprises devraient être rebaptisées "centre d'esclavage et de nuisance"...
Mais à long-terme, un capitalisme qui ne respecte pas l'homme et l'environnement se condamne lui-même. Comme un virus ou un cancer, le capitalisme-vampire est en train de tuer son support, la Terre, son écosystème, et ses habitants.
Publié : 13 déc. 2006
par tristesir
J'apprecie moderement le site mis en lien dans le message precedant.
Mais la citation extraite par St Dumortier resume assez bien ce que je pense aussi: Le capitalisme est une sorte de cancer, qui devore la terre et les êtres vivants qui la peuplent tout doucement, impitoyablement.
Lorsque la terre sera devenue un monde mourant ils iront contaminer mars peut être.
Publié : 14 déc. 2006
par St-Dumortier
Bonjour,
Une présentation surprenante
et parfois déroutante ...
mais des reflexions pertinentes et une analyse pour le moins interessante ...
vous en retrouverez certains auteurs ici.
Publié : 14 déc. 2006
par St-Dumortier
Bonjour,
Maintenant,
si vous préferez on peut aussi comparer avec l'
antithèse....

Publié : 15 déc. 2006
par St-Dumortier
Bonjour,
Finalement,
je vous ai trouvé le même type d'analyse sur un site plus classique.
Comprendre le capitalisme actuel, par Michel Husson.
Octobre 2006. (Extrait)
La marchandise contre les besoins
Le capitalisme d’aujourd’hui se distingue par un projet systématique, voire dogmatique, de transformer en marchandises ce qui ne l’est pas ou ne devrait pas l’être. Un tel projet est doublement réactionnaire : il affirme à la fois la volonté du capitalisme de retourner à son état de nature en effaçant tout ce qui avait pu le civiliser ; il révèle son incapacité profonde à prendre en charge les problèmes nouveaux qui se posent à l’humanité.
Le capitalisme veut bien répondre à des besoins rationnels et à des aspirations légitimes, comme soigner les malades du Sida ou limiter les émissions de gaz à effet de serre ; mais c’est à la condition que cela passe sous les fourches caudines de la marchandise et du profit. Dans le cas du Sida, l
e principe intangible est de vendre les médicaments au prix qui rentabilise leur capital, et tant pis si ce prix n’est abordable que par une minorité des personnes concernées. C’est bien la loi de la valeur qui s’applique ici, avec son efficacité propre, qui n’est pas de soigner le maximum de malades mais de rentabiliser le capital investi. Les luttes qui visent, non sans succès, à contrer ce principe d’efficacité ont un contenu anticapitaliste immédiat, puisque l’alternative est de financer la recherche sur fonds publics et ensuite de distribuer les médicaments en fonction du pouvoir d’achat des patients, y compris gratuitement.
Quand les grands groupes pharmaceutiques s’opposent avec acharnement à la production et à la diffusion de médicaments génériques, c’est le statut de marchandises et c’est le statut de capital de leurs mises de fonds qu’ils défendent, avec une grande lucidité.
Il en va de même pour l’eau qui a suscité de nombreuses luttes à travers le monde, et on retrouve la même opposition à propos de cette question écologique fondamentale qu’est la lutte contre l’effet de serre. Là encore, les puissances capitalistes (groupes industriels et gouvernements) refusent le moindre pas vers une solution rationnelle qui serait la planification énergétique à l’échelle planétaire.
Ils cherchent des succédanés qui ont pour nom « éco-taxe » ou « droits à polluer ». Il s’agit pour eux de faire rentrer la gestion de ce problème dans l’espace des outils marchands où, pour aller vite, on joue sur les coûts et les prix, au lieu de jouer sur les quantités. Il s’agit de créer de pseudo-marchandises et de pseudo-marchés, dont l’exemple le plus caricatural est le projet de marché des droits à polluer. C’est une pure absurdité qui ne résiste même pas aux contradictions inter-impérialistes, comme l’a montré la dénonciation unilatérale par les Etats-Unis de l’accord de Kyoto, pourtant bien timide.
Dans le même temps, le capitalisme contemporain vise à organiser l’économie mondiale et l’ensemble des sociétés selon ses propres modalités, qui tournent le dos aux objectifs de bien-être. Le processus de constitution d’un marché mondial est mené de manière systématique et vise au fond l’établissement d’une loi de la valeur internationale. Mais ce projet se heurte à de profondes contradictions, parce qu’il repose sur la négation des différentiels de productivité qui font obstacle à la formation d’un espace de valorisation homogène. Cet oubli conduit à des effets d’éviction qui impliquent l’élimination potentielle de tout travail qui ne se hisse pas d’emblée aux normes de rentabilité les plus élevées, celles que le marché mondial tend à universaliser. Les pays sont alors fractionnés entre deux grands secteurs, celui qui s’intègre au marché mondial, et celui qui doit en être tenu à l’écart. Il s’agit alors d’un anti-modèle de développement, et ce processus de dualisation des pays du Sud est strictement identique à ce que l’on appelle exclusion dans les pays du Nord.
C’est enfin la force de travail elle-même que le patronat voudrait ramener à un statut de pure marchandise. Le projet de « refondation sociale » du Medef exprimait bien cette ambition de n’avoir à payer le salarié qu’au moment où il travaille pour le patron,
ce qui signifie réduire au minimum et reporter sur les finances publiques les éléments de salaire socialisé, remarchandiser les retraites, et faire disparaître la notion même de durée légale du travail. Ce projet tourne le dos au progrès social qui passe au contraire par la démarchandisation et le temps libre. Il ne faut pas compter ici sur les innovations de la technique pour atteindre cet objectif mais sur un projet radical de transformation sociale qui est le seul moyen de renvoyer la vieille loi de la valeur au rayon des antiquités. La lutte pour le temps libre comme moyen privilégié de redistribuer les gains de productivité est alors la voie royale pour faire que le travail ne soit plus une marchandise et que l’arithmétique des besoins sociaux se substitue à celle du profit : « la production basée sur la valeur d’échange s’effondre de ce fait, et le procès de production matériel immédiat se voit lui-même dépouillé de sa forme mesquine, misérable, antagonique. C’est alors le libre développement des individualités. Il ne s’agit plus dès lors de réduire le temps de travail nécessaire en vue de développer le surtravail, mais de réduire en général le travail nécessaire de la société à un minimum »7. (...)
Publié : 19 déc. 2006
par Bassalère
La question du renouvellement des générations peut se poser.
Est il encore possible de faire des enfants aujourd'hui en sachant qu'arrivés à l'âge adulte,ils vivront sur une planète qui sera devenu une énorme poubelle?

Publié : 19 déc. 2006
par St-Dumortier
Bonjour,
Est il encore possible de faire une énorme poubelle
en sachant que nos enfants arriveront à l'âge adulte ?

Publié : 20 déc. 2006
par dblosse
Bonjour,
Qu'est ce qu'ils en ont à foutre tous ces riches de l'écologie ?! RIEN
Le jour ou la terre sera foutue, ils iront vivre sur la lune ! C'est l'Arche de Noé des nantis !
David
Publié : 20 déc. 2006
par gérard
La lune ?
Ah ben non !
N'en n'aura plus...
... à force de nous la faire gober !

Publié : 20 déc. 2006
par Blix
La lutte écologique est un faux problême, tant qu'il n'y aura pas une prise de consciences planétaire des ravages des politiques de croissance et du capitalisme, il est illusoire d'attendre un civisme écologique des entreprises.
La problématique est la même que pour le chomage..tant qu'on aura pas fait tomber la croissance, le travail, le capital et l'entrepreneur de son piédestal inutile de faire croire que les entreprises respecteront des lois pour l'intéret de tous. La prise de conscience doit être politique et passer par des régles contre l'ultra-libéralisme puis en faveur de la sauvegarde de la planête et des espéces. Tout autre façon de procéder reviendra à pisser dans un violon...
Publié : 20 déc. 2006
par dblosse
B'soir
Souffler dans un violon
David
Publié : 20 déc. 2006
par St-Dumortier
Bonjour,
Hélas,
je me demande bien comment pouvoir échapper à la loi de la nature ...
Loi qui consite essentiellment à se nourrir de son environnement pour se transformer et ... s'envoler ...
Graine, chrysalide, cocon, phétus ....
rien de bien stable dans tout cela ....
Alors ? partirons nous (quelques uns) de notre popre chef
ou dans une explosion cosmique qui éparpillera quelques acides aminés à des milliards d'années lumières .....
je ne sais pas ...
mais rester .... j'en doute fortement ...
Publié : 21 déc. 2006
par Bassalère
dblosse a écrit :Bonjour,
Qu'est ce qu'ils en ont à foutre tous ces riches de l'écologie ?! RIEN
Le jour ou la terre sera foutue, ils iront vivre sur la lune ! C'est l'Arche de Noé des nantis !
David
Je ne parlais pas spécialement des riches,je voulais dire les citoyens"lambda"(rien de péjoratif!

) qui veulent faire des enfants à l'heure actuelle feraient bien d'y réfléchir à deux fois.

Publié : 21 déc. 2006
par superuser
Voila.fr a écrit :Pourquoi Arlette Laguiller ne signera pas le pacte écologique de Nicolas Hulot
Arlette Laguiller, candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle, a indiqué jeudi qu'elle ne signerait pas le pacte écologique de Nicolas Hulot car "il met tout le monde dans le même sac", "travailleurs et grandes entreprises capitalistes".
"J'ai dit à Nicolas Hulot que je ne le signerai pas, non pas que je ne sois pas consciente des problèmes de pollution et d'environnement mais parce que finalement on accuse tout le monde au même titre, les consommateurs, les travailleurs et les grandes entreprises capitalistes", a-t-elle expliqué sur France 2. Or, a-t-elle estimé, "le travailleur, qui plutôt que de prendre un bus, un train puis un métro préfère prendre sa voiture, ce n'est pas lui qu'on doit pénaliser en augmentant le prix de l'essence".
Invitée au "Grand journal" de Canal+, elle a précisé que l'accent devait être mis sur le développement des transports en commun dans toute la France. Elle a souligné qu'on faisait payer des écotaxes aux consommateurs, tandis que les contraintes aux entreprises polluantes sont insuffisantes.
Publié : 21 déc. 2006
par tristesir
Elle a souligné qu'on faisait payer des écotaxes aux consommateurs, tandis que les contraintes aux entreprises polluantes restent insuffisantes.
Je ne peux qu'approuver ce jugement. Mais entendrons nous un jour dans la bouche d'Arlette Laguiller le mot "decroissance"?
Le culte de la "croissance" semble bien ancré de l'extrême droite à l'extreme gauche. Tous, semble t il, partage aussi le culte du productivisme.
Sans volonté de prendre le chemin de la décroissance controlée, les devots de l'écologie de salon risquent fort de cantonner leur message "ecologique" à des prescriptions du type: <<ne laissez pas couler l eau pendant que vous vous lavez les dents, prenez des douches>> etc.
Qui bien sur n'auront aucune consequences notables sur l'amelioration de l'environnement, tandis que les usines continueront à produire de plus en plus, toujours et encore. polluant, degradant l environnement inexorablement.
Le plus absurde dans l affaire, c'est que les plus pauvres, ceux qui n'ont même pas la jouissance de tous ces biens de consommation dont la production et l'utilisation sont les sources de la deterioration de l environnement, vont souffrir,souffriront eux aussi des catastrophes climatiques et autres qui se preparent.