serabeth a écrit :Il y a belle heurette (maintenant que je le sais, je m'en sers )que la bourgeoisie avait compris qu'il ne fallait faire qu'un ou deux enfants afin de ne pas partager la fortune. Le moyen ? hmm, une fois que madame avait mis au monde l'héritier, on fermait la porte de communication entre les deux chambres et Monsieur se soulageait avec les bonnes, les petites femmes etc...
Par contre il était tout à fait impensable que le peuple évite de faire des enfants, le développement économique en avait besoin, la guerre aussi.
Oui, et quand la bonne se retrouvait enceinte des oeuvre de monsieur père ou fils, elle était lourdée comme une malpropre avec le sermon de monsieur le curé en sus. Mon arrière grand-mère en a fait les frais.
L'église a grandement travaillé à l'abêtissement de l'humanité. Et vous avez raison de dire que ça n'a pas bcp changé, j'ai lu récemment encore les recommandations faites aux femmes des années 60 pour être de bonnes épouses crétines, euh, chrétiennes, ben, on revient de loin!
Maintenant, je comprends aussi l'attendrissement de ces grand-mères devant leurs petits-enfants, moi aussi je suis toute remuée quand je vois un bébé.
Mon coeur ne se serre qu'après...et je me garde bien de juger ces femmes.
J'ai du mal quand vous en parlez comme des dondons aux jambes épaisses parce que moi, c'est une de ces dondons qui m'a sauvé la vie, avec sa générosité, sa chaleur, sa douceur. Aucune pimbêche maigrelette n'aurait pris le risque de froisser ses fringues pour consoler la petite fille morveuse que j'étais.
Le mépris n'a jamais fait changer le monde en mieux.