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Modérateurs : superuser, Yves

chris

Message par chris »

quoique la douleur en elle meme :shock:

je suis parti enfin pratiquement viré quelques mois avant la fin de mon contrat sur blessure considérée comme une simulation par la medecine militaire .

une mauvaise chute sur un parapet ,bon de tres haut quand meme :D

et une douleur insoutenable au genou des qu'il s'agissait de trottiner ou de courir mais rien lorsqu'il s'agissait de me pointer a la cantine ,suspect forcement pour l'institution :roll:

comme ca perdure , on me passe les radios ,palpations ,tout le tintoin et nada :?

seule proposition de ces chers medecins ,ben ouvrir pour voir :shock:

la c'est moi qui me casse :wink:

j'ai gardé ca ,une bonne quinzaine d'années ,interdit de jogging alors que je pouvais boxer et tout .

puis j'ai commencé a re-courir tres doucement sur un ..tapis de salle de gym, les trucs pour memere et idem sur une presse pour remuscler des jambes flagadas .

en jouant doucement avec la douleur ,j'ai senti qu'a un moment ,je l'apprivoisais :idea:

aujourd'hui ,je suis toujours pas un grand marathonien mais je tape un 2500 metres sans problemes .

la douleur ,je sens bien qu'elle est enfouie quelque part ,bien planquée mais je l'ai domestiquée .

bon ca remet pas en cause , la medication qui aurait pu peut etre m'aidée aussi mais je regrette de m'y etre pas attaqué plus tot quand meme .

mais j'avoue que les toubibs ,mefiance :twisted:

sont loin de tout savoir ceux la et zont surtout beaucoup trop de certitudes :D :D
tristesir

Message par tristesir »

la douleur ,je sens bien qu'elle est enfouie quelque part ,bien planquée mais je l'ai domestiquée .
Encore cette croyance qu on peut toujours vaincre la douleur et qu'on en sort grandit et la croyance qu'on pense avoir fait "le tour" de la douleur.
Il faut avoir visité un service de médecine palliative (service qui regroupe les malades en phase terminale afin qu'ils meurent "confortablement") pour comprendre qu'il n'y a pas de limite à la douleur et qu'il n'y a aucun message caché , aucune signification divine, dans le fait de souffrir atrocement.
Monolecte

Message par Monolecte »

En cas de douleur, pas de quartier : analgésiques à fond et si ça ne suffit pas, opiacés.
J'ai eu un accouchement marathon et hyper douloureux avec ça. J'étais dans une clinique avec protocole anti-douleur : morphine, puis péridurale. Là, garanti, plus mal du tout. ce qui m'a flingué, c'est 48 heures de travail (au bout du compte, tu n'aurais plus la force d'expluser un jet d'urine, alors un nain....) et le fait que j'avais atteint un honnête dosage en tout.

Très bien la morphine! :wink: En plus ça détend :D
chris

Message par chris »

Encore cette croyance qu on peut toujours vaincre la douleur et qu'on en sort grandit et la croyance qu'on pense avoir fait "le tour" de la douleur.
houh aille !!!!

aucune victoire la dedans ,enfin un chti petit probleme de reglé quand meme et encore moins de grandissement la dedans :D :D :D

d'abord ,je suis parfaitement athée et en matiere de douleur ,ma foi mon plus mauvais souvenir d'afrique fut d'etre de garde dans un hopital civil ou on operait ,amputait plutot avec que dalle et vu les evenements des derniers jours ,y avait du peuple ;

je deteste les hopitaux ,j'y ai commencé ma vie de prematuré et je les evites soigneusement :twisted:

lors de mon dernier job ,j'ai du me taper le centre anticancereux de nantes ,intervention fabricant pour des putains de toubibs arrogants allergiques a se servir de moyens de transmissions modernes .

la plupart du temps ,les demos matos avaient lieu au local technique ..en face la morgue et son va et vient ,les infirmieres plaisantaient tout le temps et moi ,ca arretait pas de me rappeler mon hopital africain .

c'etait meme pas mon boulot mais celui des techniciens du distributeur ,mais personne voulait se devouer :roll:

je me rappelle d'etre en train de repondre aux plaisanteries des infirmieres ,je sais pas si c'est le pendant de leur boulot mais c'est pas des tristes ,ces nanas la .

et en meme temps ,je regardais les patients en attente de resultats de l'autre coté du comptoir de l'acceuil et j'etais terriblement gené devant cette angoisse qui se palpait d'etre la en costard a parler de choses futiles .
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