Page 2 sur 3
Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 17 nov. 2010
par faribole
"Quant à jules le chat, un seul message dithyrambique sur ce best-seller-qui-fait-le-buzz et puis plus rien !
Qui est -ce ?
- L'éditeur"
justement je me posais la même question
avis aux buzzeurs : moins dithyrambique, svp, sinon on n'y croit pas.
merci Yannick pour l'ortho de "dithy...", j'avais un doute j'ai copié-collé
moralité si tu t'es gouré, moi aussi

Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 17 nov. 2010
par yannick
Si ça peut te rassurer, j'ai regardé sur mon larousse juste avant d'envoyer ... la mauvaise orthographe ! ouf !
Donc
dithy est la bonne.

Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 21 nov. 2010
par superuser
Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 21 nov. 2010
par faribole
"la horde de guignols je m'enfoutistes a droit à une rédemption systématique"
(citation de la dame)
...
...
j'ai tenu jusque là, et puis j'ai cliqué sur la petite croix en haut à droite
pis maintenant je vais me coucher...

Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 21 nov. 2010
par yannick
j'ai tenu jusque là, et puis j'ai cliqué sur la petite croix en haut à droite
Tu as bien fait ! Moi j'ai continué et entendu zemmour déblatérer sur le chômeur sans indemnités qui crève de faim, et qui par conséquent se doit d'accepter n'importe quel boulot (là en l'occurence un intérim de 2j à 40 bornes de chez lui...)
Maintenant je suis énervé...
Sinon bon, la p'tite bergeron est conforme à ce que je pense depuis le début : un buzz.
Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 22 nov. 2010
par Invité
Polémiques autour du livre de Marion Bergeron
Pôle Emploi en mode fusion
Marie Quenet - Le Journal du Dimanche 20 Novembre 2010
Un livre-témoignage fait polémique. Les agents mis en cause nous racontent leur défi quotidien.
Ils l'ont vécu comme un coup de poignard dans le dos. Marion Bergeron a passé six mois à leur côté, dans leur agence Pôle Emploi située dans la banlieue sud de Paris. Et voilà qu’elle relate ce CDD dans un livre au titre explicite, 183 jours dans la barbarie ordinaire (Plon). La jeune femme, graphiste de formation, y narre ses mésaventures d'une plume acide, la "cohorte des demandeurs d'emploi exhibant leur mépris", "les objectifs intenables", les collègues transformés en "petits sergents" et les entretiens en "coquilles vides qui se succèdent à des cadences infernales".
A l'agence, le pamphlet a fait l'effet d'une bombe. Des agents se sont cotisés pour le lire à tour de rôle; "pas question de donner de l'argent" à leur ancienne camarade. D'autres se sont contentés d'extraits. Ils n'ont pas aimé les passages sur les chômeurs "loqueteux", "siphonnés". "Traiter une demandeuse de prostituée du coin alors qu'elle fouille les poubelles pour trouver à manger, c'est de la méchanceté gratuite!", s'indigne Salim, conseiller placement.
"Marion s'est peut-être pris la réalité en pleine face"
Les critiques envers les collègues passent mal. "Dans le livre, je suis la personne qui accouche d'un prématuré parce qu'elle fait trop l'accueil, salue Corinne. J'étais effectivement à l'accueil, mais je me sentais bien. Si j’avais fait autre chose, ce serait peut-être arrivé quand même…" Et la conseillère surnommée dans le bouquin "Tentation de la vocation" de conclure: "Marion s'est peut-être pris la réalité en pleine face, la misère des gens. Si on n'a pas un minimum d'empathie, on ne peut pas travailler ici."
De fait, Marion Bergeron, 25 ans, semble avoir souffert. Elle raconte sa trouille à l'accueil, les demandeurs "de plus en plus violents" avec la crise, la gifle évitée de justesse, et cet homme qui l’attrape au poignet, en disant: "tu vas bouger ton cul et aller chercher le directeur ou je te casse ta gueule de salope". Ses anciens collègues tempèrent: "On n'est pas tous les jours en train d'appeler les pompiers ou la police. Si on ne prend pas les gens de haut, cela se passe bien".
Ce jeudi, par exemple, les gens font la queue en silence. Rien à signaler. Mais un "pétage de plomb" reste possible. Il y a quelques semaines, nous glisse-t-on, un homme voulait en coller une à l’agent d’accueil, il a fallu appeler la police. Un autre chômeur se tapait la tête contre les murs. Et chaque conseiller a toujours une petite icône qui s'affiche discrètement sur son écran, "l'alarme silencieuse" décrite par Marion. Il suffit de cliquer dessus pour alerter les collègues en cas de problème.
"Les conflits sont moins fréquents depuis le déménagement", constate une conseillère. Car c'est l’un des grands changements depuis le CDD de Marion. Pôle Emploi n'est plus écartelé entre deux sites. Fini la "lumière jaune", les "locaux moches et sales", les conseillers sans bureau fixe, obligés de balader leur "chien", ce casier à roulettes où l’on entassait tous ses dossiers. Depuis fin avril, les anciens ANPE (placement) et les ex Assedic (indemnisation) sont tous regroupés dans des locaux flambant neufs. Parquet sombre, murs blancs, box attitrés, site "équipé d'un détecteur de faux papiers". La modernité. Ce qui n'empêche pas, ce jour-là, d'avoir plus de la moitié des ordinateurs publics en panne.
Impossible de tenir les objectifs
Par ailleurs, la surcharge de travail reste la même. "L’objectif, c’était 60 demandeurs par conseiller, on en est loin!", reconnaît la directrice. L’agent qui se prénomme Samia dans le bouquin en dénombre bien plus: "J’ai regardé lundi, j'ai failli tomber par terre. J'ai 257 chômeurs actifs, et je suis à temps partiel!" Ses collègues citent des chiffres comparables. Même une jeune CDD, qui n'est là que depuis trois mois et demi, en compte 197.
Dans ces conditions, impossible de tenir les objectifs. D’assurer le "suivi mensuel personnalisé" de chaque chômeur. Les plus autonomes sont contactés par téléphone ou par mail. D'autres renvoyés vers des prestataires privés. "On ne reçoit pas les gens comme on le voudrait", soupire un conseiller. "Le nouveau mot d'ordre, c'est d’aller chercher des offres, de visiter les entreprises. Mais on n'a pas le temps", regrette une autre.
Sans compter qu'il faut aussi aider, à tour de rôle, le standard téléphonique du 39-49, le numéro national destiné aux chômeurs. Ce jeudi, une ex-conseillère ANPE se charge des appels. Pour les questions d’allocation, elle n'a pas la réponse: "Monsieur, vous êtes sur la file placement. Je vous rebascule sur le serveur, et vous dites 'information'". C’est une des conséquences de la fusion Anpe-Assedic que Marion Bergeron épingle dans son livre.
"Les formations se font au fur et à mesure, plaide la directrice. La fusion simplifie les démarches du demandeur. Mais tout ne peut pas se faire en un an et demi." En attendant, chacun fait donc de son mieux. Plusieurs employés ont participé à la grève nationale du 9 novembre, pour dénoncer leurs conditions de travail. L'un parle de ses insomnies, l'autre de son arrêt maladie suite au "stress, au surmenage et à la fatigue". Un troisième évoque la tentative de suicide d’un membre de l’agence. "J’aime mon métier, confie un conseiller. Mais est-ce que je vais tenir le coup? C'est une autre question."
Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 22 nov. 2010
par sookie
Effectivement un buzz et pas mal de mépris , telle zoe shepard et son livre sur la fonction publique territoriale , elle donne l'impression d'avoir tout vu et tout entendu à 25 ans. Elle est au dessus du lot , les chômeurs sentent pas bons et ses anciens collègues sont mal fagotés , stop , si vraiment elle n'en pouvait plus , elle aurait démissionné mais elle savait ce qui l'attendait dans ce cas là. Au final , elle a dû profiter de ses 6 mois de salaire et 6 mois d'indemnités de chômage pour écrire ce livre et maintenant elle va toucher des droits d'auteur.
Je suis contente d'avoir revendu son livre sur un site marchand d'occasions en tout cas !
Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 22 nov. 2010
par tristesir
Je suis contente d'avoir revendu son livre sur un site marchand d'occasions en tout cas !
Je suis content de ne pas l'avoir acheté du tout.
Le chômage c'est un marché fantastique pour se faire du fric
(pour être juste je pense que cela lui rapportera moins que n'importe quel prestataire aussi miteux soit-il)
Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 22 nov. 2010
par yannick
Pour moi cette fille a travaillé 6 mois chez PE, dans le seul et unique but de sortir un livre. Pour moi elle avait déjà cette idée là en tête avant de postuler.
Ce qui justifie ses parti-pris (DE négligeants et irrassibles ; conseillers incompétents, dépassés et mal fagotés (!); locaux lugubres...). Facile de broder quand on se focalise sur les travers d'un sujet, quelqu'il soit.
Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 22 nov. 2010
par Invité
Cette demoiselle est une enfant gâtée, qui s'est retrouvée au contact avec la populace. Vu sa coiffure et son allure, elle a dû beaucoup regarder Chantal Goya, et ce n'est pas une préparation idéale pour la vraie vie.
Enfin, dans cette vidéo je trouve Zemmour bien plus ignoble. "Si si je vous assure, s'ils crevaient de faim, ils le prendraient, l'emploi..."

Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 22 nov. 2010
par maguy
Zemmour
ignoble
C'est un pléonasme, je déteste ce type et si ruquier m'amusait il y a quelques années, je ne peux plus regarder ses émissions.
s'ils crevaient de faim, ils le prendraient, l'emploi..."
Pov'tache

Il ne s'agit pas que de manger, il lui vient à l'idée qu'il faut aussi se loger, se chauffer, s'habiller ainsi que ses enfants ?
Je suis contente de ne pas avoir acheté son livre ET de ne pas avoir regardé l'émission. Tu parles d'experts, un has been friqué et une gamine qui après six mois a tout compris de la vie. Je souhaite à cette dernière de découvrir la vraie vie, elle le vaut bien

Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 22 nov. 2010
par yannick
Pour zemmour, le fait que PE ait eu du mal à démarrer, et ben : "c'est la faute à la crise ..."
Cette fameuse crise, que personne n'a vu arriver ... à droite !
Sa sortie sur les chômeurs "qui crèvent de faim" le confirme au rang de sac à vomi.
Il a eu droit au zapping.
Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 22 nov. 2010
par Invité
la pauvre, elle a essayé d'ajouter qu'un an pour démarrer le popole, c'est long et là le sujet a été clos, ça devenait intéressant

Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 25 nov. 2010
par romain23
La donzelle continue ses élucubrations depuis qu'elle est passée chez ruquier!
Tu parles d'un calvaire !!!!!!
Et les sdf qui sont dehors sous la neige, c'est + un calvaire que la gamine "petite bourge" descendu dans les tréfonds de la misère humaine.
Elle devrait aller faire un stage au Samu social.....
Pôle emploi: une ex-CDD raconte une système "kafkaïen" source de "souffrance"
Files d'attente pour les chômeurs, parfois agressifs, conseillers "débordés" et "en souffrance" confrontés à des objectifs "vides de sens", Marion Bergeron, ex-CDD pendant six mois à Pôle emploi, qu'elle qualifie de "coquille vide", dépeint un système "kafkaïen".
http://actu.orange.fr/france/pole-emplo ... 78025.html
Re: 183 jours dans la barbarie ordinaire de Marion Bergeron
Publié : 25 nov. 2010
par Invité
En fait elle avait été recalée de toutes les émissions de real tv où des mômes limite débiles se mettent à poil pour "devenir acteur"

Elle voulait être connue, elle a juste pris un autre chemin
