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Publié : 22 juin 2006
par Monolecte
+1, chris!

Le bébé et l'eau du bain

Publié : 22 juin 2006
par CartagDE
Il y a de multiples théorisations de management plus ou moins loufoques et foireuses, parfois inventées vaguelment dans le TGV ou l'avion pour savoir quoi dire au client : je l'ai vu et entendu :"ça n'a aucune importance que ça ne tienne pas la route, l'essentiel c'est qu'ils soient contents (les clients), "que ça les aide") C'est comme ça que des consultants balancent leurs loufoqueries.

Il y a néanmoins des gens très sérieux et attentionnés à l'humain et aux salariés, d'ailleurs généralement moins célèbres, reconnus, moins (bien moins) payés, discrets.

C'est ainsi qu'il m'est arrivé de recevoir carte blanche d'un dirigeant pour réparer (guérir) minutieusement les ravages humains et sociaux que des consultants précédents avaient générés sous forme de dynamiques de conflits destructeurs dans son organisation. (comme des missiles lancés sans contrôle tous azimuts par des azimutés.)

Remettre d'aplomb et en état de marche confortable et souple pour les salariés et la boite, cela s'apprend longuement, pendant des années, avec de multiples connaissances pluri-disciplinaires, beaucoup d'écoute, d'attention, de patience, et le croiriez vous ? de gentillesse et de compréhension, assortie de rigueur intellectuelle et d'excellentes connaissances de la gestion, des rouages, des esprits, des phénomènes d'organisation, plus un très grand sens pratique "les pieds sur le plancher des vaches", etc ... L'apprentissage humble et honnête de toute une vie.

Ca existe aussi, on peut et on sait le faire, mais les consultants qui savent faire ça ont un petit peu faim en ce moment. Ca vous étonne ?

Actuellement circule comme depuis des années un prêt à penser de management pour débiles. Enseigné, diffusé, vendu aux dirigeants méprisants d'autrui.

Savez-vous que le choix même du consultant détermine souvent le résultat espéré ? ce qui est choisi avec le consultant, c'est le plus souvent la recette pré-déterminée que le dirigeant (obstiné et parfois un peu/ beaucoup tête de mule) a choisie le nez dans le guidon avec ses petits à prioris et croyances anciennes et fermées. Ceci peut valoir pour de très grosses boites.

C'est pour cela que maintenant on appelle consultant un "porteur de compétences" en free lance auquel on demande de reproduire ce qu'il a déjà fait ailleurs. Le dirigeant ne prend pas de risques, mais au niveau de l'équilibre de fonctionnement global de sa boite, il y a peu de chances que ses problèmes soient résolus, quand ils ne sont pas aggravés.

Diriger une boite, c'est comme faire du vélo. Faut tenir dessus en équilibre et coordination harmonieuse, se regarder pédaler peut être dangereux, changer des pièces en route est périlleux, il est nécessaire de regarder le paysage, mais aussi devant soi, etc ...

Ce qui est catastrophique, c'est d'être un monomaniaque à oeillères (tout ramener uniquement à une seule dimension, seulement à l'économique, au financier, ou au social, ou au technique par exemple), ou bien encore vouloir appliquer et prouver à tout prix une théorie au mépris du contexte (une théorie néo libérale passéïste, par exemple.)

Bref, c'est tout un monde avec le même proportion de gens hônnetes, malhonnêtes, compétents ou non, avides ou non (quadrilogie fric c... pouvoir, idéologie), que dans tous les autres milieux. Mais on peut AUSSI y faire des trucs chouettes, comme dans tous les métiers, à condition d'étudier sans cesse, travailler, observer, écouter, réfléchir analyser corriger ...)

Publié : 22 juin 2006
par Monolecte
C'est bien ce que nous soulignions avec Chris : le fait qu'il y a aussi des mecs qui savent de quoi ils parlent, y compris s'il ne pensent pas comme nous!

Le bébé et l'eau du bain

Publié : 22 juin 2006
par Idgie
CartagDE a écrit :
Ca existe aussi, on peut et on sait le faire, mais les consultants qui savent faire ça ont un petit peu faim en ce moment. Ca vous étonne ?
Pas le moins du monde...de même que les chercheurs qui ont l'outrecuidance de dénoncer ces pratiques mijotés dans les labos où règnent la mandarinat, sont assez rapidement jetés aux orties...Mais insidieusement pas frontalement...bah non quoi! on a quand même une "éthique" à mettre en avant 8)
Au sujet de l'éthique du chercheur...et plus largement du consultant formé au gavage conceptuel....j'ai entendu à maintes reprises dans les alcôves des bureaux de "collègues" des commentaires acides énoncés au sujet de ces praticiens/éthiques ahahahahah hihihihi comme elle est bonne ahahahahahahaa "Ethique"...ceux-là même qui trônent en comité....d'éthique!!!
je crois que c'est leGoff qui a pondu un truc qui dénonce ces techniques de management qui trouvent un écho très mitigé du côté notamment des ingénieurs...Il est clair que le Béaba c'est la reconnaissance, rendre à César ce qui est à César, entretenir des relations à peu près claires et que l'info soit transmise etc. Dans un milieu professionnel où il est de bon ton de se gargariser au sujet des résultats tronqués pour être publiés (en vertu de l'implacable "Publish or perish"), au sujet des étudiants pressés jusqu'à la moelle dont on récupère les idéeset le travail et qui ne bénéficient même pas de la moindre allusion en bas de page....L'éthique est un produit markète de plus!

Merci

Publié : 22 juin 2006
par CartagDE
Merci Idgie de la confirmation, j'essayais de décrire çà dans le dernier message de la file un tiers des quinquas manquants (et merci pour toute aide éventuelle concernant une recherche précise et des traitements de stats)

Citation :
"LES INTELLOS ont le plus souvent un retard énorme entre ce qui se passe réellement, ce qu’ils viennent observer sur le terrain, le temps pour palabrer et pondre de belles théories, qu’ils enseignent cinq ou dix ans plus tard comme étant la réalité. C’est la merveille de notre belle université qui considère qu’elle a l’éternité devant elle pour faire progresser la « science ».
N’importe quel praticien de terrain est exaspéré par ces grandes théories en décalage avec le quotidien.

Pire, quand les observations sur le terrain ne correspondent pas aux « hypothèses » qu’elles doivent vérifier, certains pour le bien de leur petite carrière modifient les résultats pour que « ca colle ». Humain, non ? petite délinquance « intellectuelle ».

Ou alors, certaines vérités étant trop choquantes pour l’air du temps, on les évoque prudemment à mots feutrés, et on combat patiemment sur le plan des idées, d’article en livre, en stratégies tortueuses cumulées aux inimitiés personnelles, qui échappent aux non initiés.

C’est un monde abstrait, on nage dans le virtuel, on brasse des idées sans jamais réaliser ce que cela signifierait si on mettait les théories en œuvre dans la réalité. On est un meurtrier en puissance parce qu’on joue avec des idées sans se soucier des conséquences.
Par exemple, quand nos braves économistes chercheurs imaginent que faire travailler les vieux jusqu’à leur mort résoudrait élégamment une équation théorique, ils n’imaginent pas une seconde leurs propres grands parents chancelants venir nettoyer leurs chiottes avec des chèques services à la personne. Et pourtant …

Cela fait des siècles que ça dure, et après tout, les universitaires auraient bien le droit de s’amuser entre eux tant qu’ils ne dérangent personne.

Hélas, ce n’est plus aussi simple :
désormais, on peut hurler autant qu’on veut, tant que ce qu’on dit n’est pas validé par un universitaire ou un intello, ça ne sert plus à rien :

- Il faut qu’un gamin chercheur trime deux ou trois ans sur une thèse pour valider une idée. Et encore faut-il que ce soit repris par un mandarin. Les connaissances des praticiens qui rejoignent l’université ne sont pas prises au sérieux par les mandarins bien en place, parce qu’elles sont « trop subjectives », ou bien trop dérangeantes. Et la forme prime sur le fond.

- les universitaires, les technocrates, et les bureaucrates ont conclu des alliances aussi bien au niveau français qu’européen, et aucune décision n’est prise sans des justifications par des études et des rapports, plus ou moins exacts, feutrés, biaisés, porteurs de stratégies implicites, etc … C’est le jeu de la bureaucratie et de la technocratie.

Nos gentils technocrates négociateurs français au niveau européen ont la tête farcie de ces théories et rapports,
Mais ils n’ont aucune expérience du terrain ni de la pratique , à plus forte raison, aucun sens pratique quand il s’agit de négocier . On va au casse pipe systématique parce que selon les bonnes vieilles habitudes françaises, on envoie des gamins techniciens ou théoriciens négocier les enjeux les plus délicats (voir les négociations absurdes dans la bataille des fixations de normes, par exemple.) face à des praticiens chevronnés, déterminés, et sans scrupules.

Et vous allez rire, cela fait bien longtemps que les intellos guident les stratégies syndicales. J’en ai rencontré il y a trente ans déjà. issus de la grande bourgeoisie, qui agissaient au comité central CGT. C’est un comble … ! Idem à la CFDT, pas vu les autres organisations. Certain qui se vantait d’avoir fait son « quart d’heure de culture populaire » parce qu’il avait discuté avec un « prolo ». Intellect brillant, expérience humaine et pratique nulle, bonnes intentions et beaucoup de maladresse.

Mais maintenant, puisque nous pataugeons dans ce cynisme de la réalité pratico-pratique, un jeu intellectuel ultime : au point où nous en arrivons là, la démocratie n'apparait-elle pas comme une utopie intellectuelle dépourvue de sens pratique ? de la poudre aux yeux pour des naïfs ayant besoin d'avoir foi en quelque chose ? un machin pour lequel nous avons été conditionnés ?
(perso, je préfère encore la naïveté à l'inhumanité.)"

Publié : 22 juin 2006
par Idgie
C'est tout à fait ça! j'avais pas lu le file, dslée! :oops:

Je me souviens d'être un jour intervenue en réunion au sujet du gap entre ce que je pouvais constater sur le terrain en matière de pratiques et les théories illustrées dans les plus belles revues qu'on puisse imaginer, c'est-à-dire américaines...faut savoir qu'une théorie que je connais relativement bien pour l'avoir triturée en labo, s'est consituée sur des résultats qui ont été reproduits à une dizaine d'années d'intervalles!!!! Ca je l'ai appris en lisant des travaux de sociologie des sciences! Autant dire que la sociologie des sciences voire la psychosociologie de la psychologie sociale n'est pas enseignée à la fac et pour cause! Je connais certains travaux envoyés pour publi qui ont littéralement été censurés parce qu'y était mentionnées les difficultés à reproduire un effet dit classique... 8)

Publié : 22 juin 2006
par chris
la démocratie n'apparait-elle pas comme une utopie intellectuelle dépourvue de sens pratique ? de la poudre aux yeux
ya person qu'y avait repondu ou tenté de repondre !

si je puis me permettre ,n'etant pas sociologue ,ni penseur ,ni philosophe ,rien qu'un simple temoin ayant vu quelques guerres de fort pres dans des pays lointains ou la democratie n'est souvent qu'une parodie .

ici aussi d'ailleurs ,a un autre niveau bien sur :wink:
de la poudre aux yeux pour des naïfs ayant besoin d'avoir foi en quelque chose ?
c'est plus que ca ,c'est une fatalité , il suffit de combattre pour le comprendre ,tout les combats ,charles hoareau l'exprime tres bien dans sa vision du terrain !!

je pense que nos hotes ne sont pas arrivés a penser a une renovation democratique par hasard ou naiveté ideologique ,c'est l'experience de leur combat difficile qui leur a rendu la chose evidente .

la democratie n'a d'intellectuel que le fait qu'elle demande une demarche dans ce sens pour l'obtenir mais sur le fond ,c'est une necessité ,le seul consensus possible a la guerre .

les dictatures ne sont que des etats de guerres permanents .

dans l'esprit militaire ,ramener ou maintenir l'ordre ne peut se concevoir que dans l'attente de decision politique propre a se substituer a cet ordre la .

le coup d'etat venezuelien est un cas de figure emblematique ,chavez est un exemple incroyable d'un homme qui a comprit tout les enjeux democratiques de façon pragmatique ,peut etre une excellente ecole militaire :D

avant d'etre une utopie , la democratie est avant tout une necessité absolue ,l'utopie c'est quelle qualité de democratie doit on attendre et esperer .

d'ailleurs ,nous sommes tous des democrates ,ribouldingue en est un convaincu ,victorine aussi ,et pourtant ces deux la necessite souvent un consensus democratique :D :D

Bagatelles idéologiques

Publié : 23 juin 2006
par CartagDE
J'aime le tour que prend cette réflexion.
Nous sommes tous des observateurs et des philosophes de temps présent, Chris, te laisse pas impressionner par des gueules médiatisées et formatées.

Dans le même registre de bagatelles " idéologiques" :

citation en provenance de St Dumortier sur le site :

"les nazis ont provoqué une déflagration mondiale, un massacre inouï pour une bagatelle idéologique, une théorie navrante. Ils ont cru à une représentation incroyable, ils ont récité des fables riquiqui où ils se sont donné un rôle grandiose. Le panurgisme de ces moutons intellectuels leur a offert une brève illusion de grandeur. Ils avaient besoin de haine pour légitimer et exalter leur programme délirant, car dans le quotidien c’est la banalité et la soumission qui caractérisaient leur projet.

Mais, n’y a-t-il que les nazis pour fonctionner ainsi?

Boris Cyrulnik commentaires.com - Boris Cyrulnik
Copyright Le Nouvel Observateur "


et bien, de tous temps, c'est la glose et les petites nuances d'idées, les toutes petites déviations, incompréhensions, confusions, qui génèrent des catas, aussi bien économiques que religieuses, politiques, etc ...

Parmi les petites bagatelles en cours (et là j'aimerais bien quelques pistes si tu les as, Chris, - ou Monolecte ? -), nous allons rencontrer un nouveau problème social et politique énorme avec la réinformatisation des administrations : la modernisation malavisée de simples outils de traitement informatique va transformer notre société en enfer

Est-ce une dérive classique d'idées perverties ? l'aboutissement innocent d'une mode informatique à la mode, inconsciente des conséquences sociales des formes de pensée implicite qu'elle porte ? la mise en place d'une politique sécuritaire délibérée qui n'aurait bien sûr rien avoir avec un septembre de l'odyssée de l'espace ?

Voilà le problème : un nouveau mode d'analyse informatique place l'individu, citoyen, personne, acteur, au centre d'une toile d'araignée de verbes d'action qui identifient ses actions et inter-relations avec ses contacts administratifs et des "objets" (classe, notes, niveau, ...).

Je m'explique : un fichier unique centré sur la personne en
Anpe-Assedic, éducation nationale (élèves, enfants en bas âge, ...), fisc, médecins - sécu -hôpitaux, etc ...

Reste plus qu'à connecter ces fichiers déjà prévus accessibles à tous les fonctionnaires d'un domaine pour se retrouver dans un mix de 1984 d'Orwell, le meilleur des mondes d'Aldous Huxley, et de nombreux mondes décrits dans les ouvrages de SF, surtout si on y rajoute biométrie, vidéo-surveillance, coordinations sur populations particulières (ex : les "vieux"), profilages, etc ...

Est-ce l'aboutissement de l'idée chiraquienne selon laquelle l'administration doit être au service du citoyen et lui faciliter la vie avec l'administration, première étape d'une refonte et réorganisation administrative ?

Le phénomène est-il induit par une méthode d'analyse que je ne connais pas encore, mais qui semble issue de recherches cognitives, ? simple programmation orientée objet ? ou nouvelle routine de pensée, pouvant par exemple provenir de la nouvelle conception de l'organisation du poste de travail chez Microsoft ?

Je poursuis mon dada : maintenant que les seniors expérimentés ont été virés des grosses boites de conception informatique, plus personne chez les petits jeunes n'est conscient des conséquences de leurs modes de conception informatique, et peuvent impunément nous mener à une catastrophe que nous ne découvrirons que lorsque les applicatifs seront opérationnels, et ... payés par nous même, les citoyens.

Autre piste : un projet de société monstrueux est à l'oeuvre et se déploie méthodiquement, implacablement, insidieusement dans l'ombre.

Je vais décevoir les paranos, je ne parviens pas à y croire. Il me semble que c'est la connerie humaine qui oeuvre là.

Bien évidemment si nous voulons éviter l'enfer, il va falloir réagir très vite et très fort.

Qu'en pensez-vous ?

Publié : 23 juin 2006
par chris
Chris, te laisse pas impressionner par des gueules médiatisées et formatées.
non ,c'etait juste un peu d'humour en fait :wink:
traitement informatique va transformer notre société en enfer
l'enfer pavé de bonnes intentions ,voir le post "danger "sur l'adn !

dans le meme registre ,la radarisation aveugle et intensive qui partant d'une intention angelique vue par des incompetents amenent plus de problemes (conduite sans permis ,drame familiaux ,chomage ,misere ) que de vrais resultats avec la encore une falsification des resultats (le prix de l'essence ayant ete un denominateur tres fort a cet effet )

mais le bizness engendré et detourné par de societes privées a pesé tres lourd dans le financement des campagnes .


Anpe-Assedic, éducation nationale (élèves, enfants en bas âge, ...), fisc, médecins - sécu -hôpitaux, etc ...
avec un petit coup d'ADN pour valider :wink:
Est-ce l'aboutissement de l'idée chiraquienne selon laquelle l'administration doit être au service
j'en apprecie l'humour :wink:
Je poursuis mon dada : maintenant que les seniors expérimentés ont été virés des grosses boites de conception informatique, plus personne chez les petits jeunes n'est conscient des
peut etre pour ca qui ont ete virés , pour preserver un pissage de codes uniforme ,la reprise de lignes sans reflexion :wink:

qu'en penser , du combat des forces du bien et du mal ,avec la connerie pour arbitrer :D

plus complexe que ca quand meme :wink:

Publié : 23 juin 2006
par CartagDE
oui, :wink:

on en reparlera bientôt, OK ?

mais l'instrumentalisation et les méthodologies utilisées en font partie. C'est quoi comme méthode d'analyse informatique, juste une analyse (mal) orientée objet, ou une nouvelle méthode ?

Merci pour toute info sur le sujet.

Publié : 24 juin 2006
par chris
salut cartagDE !

je ne sais plus si c'est la meme file ou l'on parlait de financement occulte et de corruption ,faut dire que les forums actusiens sont tres ..vivants ,on va pas s'en plaindre !

heureux qui comme ulysse ,benificie d'un forum qui bouge :wink:

des preuves ,on en a jamais mais quelquefois des pistes ,la ,c'est extrait du reseau voltaire qui a ete souvent sujet a caution mais qui a souvent aussi malgre tout ,suivi de bons dossiers aussi ,donc dans le cas ci dessous !

question ,dans ce cas la ,la signora gaymard ,elle collabore avec les services francais ou elle evoque la deontologie professionelle :D
Clara Gaymard, directrice de l’Agence française des investissements internationaux (AFII) devrait quitter sa fonction pour rejoindre la présidence de General Electric France, indique la quotidien économique Les Échos dans son édition du 21 juin 2006.

La nouvelle a de quoi surprendre : à la tête de l’AFII, Mme Gaymard avait la responsabilité de défendre les intérêts économiques de la France et de rehausser son image aux yeux des investisseurs internationaux. La voilà qui quitte le navire avec armes et bagages pour se mettre au service de la seconde multinationale états-unienne et lutter contre les intérêts économiques français.
Clara Gaymard est une nouvelle illustration de la trahison des élites françaises. Nous avions déjà signalé à nos lecteurs la nomination de Christine Lagarde, avocate de l’industrie états-unienne, comme ministre français du Commerce extérieur. Ses déclarations de l’époque avaient clairement montré son intention d’user de sa nouvelle fonction pour promouvoir le modèle états-unien et non l’industrie française. Nous avons également noté la nomination du néo-conservateur Spencer Abraham à la tête de la filiale états-unienne d’Areva, c’est-à-dire la remise des clefs de l’industrie nucléaire française à l’ancien secrétaire états-unien à l’Énergie.

Clara Gaymard est la fille du professeur Jérôme Lejeune, fondateur de l’association anti-avortement « Laissez-les vivre », dont elle poursuit le combat politique. Proche de l’Opus Dei, elle est l’épouse d’Hervé Gaymard, ancien ministre du Budget, démissionnaire après le scandale provoqué par l’usage abusif de priviléges autorisés par sa fonction : les deux époux et avaient investi un luxueux appartement de 600 m2 à proximité des Champs-Élysées appartenant au ministère.
General Electric est la seconde société commerciale au monde. Il est le 7e fournisseur du Pentagone et l’un des principaux donateurs du Parti républicain.

Clara Gaymard est une nouvelle illustration de la trahison des élites françaises. Nous avions déjà signalé à nos lecteurs la
et bing ,de quelle mouvance politique francaise parle t 'on !!!

remarquez non , j'ai pas emprunter la file par hasard ," l'eloge de l'elite ",on y est toujours :D

Publié : 24 juin 2006
par CartagDE
Thanks :wink: