Publié : 21 juin 2006
Maisons de l'emploi : une soixantaine fonctionnent, 158 labellisées
Une soixantaine de Maisons de l'emploi sont en fonctionnement ou prêtes à fonctionner, sur les 300 prévues par le plan de cohésion sociale d'ici à fin 2007, et 158 sont "labellisées", a indiqué mardi le ministère de l'Emploi.
Les Maisons de l'emploi, lancées par le plan de cohésion sociale en janvier 2005, sont, à mi-parcours, une soixantaine à être véritablement en marche : une quarantaine ont signé une convention financière avec l'Etat et les autres ont ouvert sans avoir attendu de signer, précise le ministère.
La Maison de l'emploi regroupe, soit dans un même lieu, soit, le plus souvent, sous forme de réseau d'échanges d'informations, les partenaires agissant sur l'emploi au niveau local : la collectivité territoriale, qui prend l'initiative de la création, l'ANPE, l'Unedic, et si possible les missions locales, les organismes de formation et chambres consulaires. Ensemble, ils ont pour objectif de diagnostiquer et anticiper les besoins en emploi d'un territoire et accompagner les chômeurs les plus éloignés de l'emploi.
Alors qu'elles peinent à se mettre en place, le ministre de l'Emploi, Jean-Louis Borloo, a réuni élus et responsables locaux du service public de l'emploi mardi à Paris, pour une journée d'échanges d'expériences.
Parmi les Maisons de l'emploi aujourd'hui créées, un tiers seulement sont ouvertes au public et offrent un guichet unique au demandeur d'emploi. Les autres travaillent en réseau. "La Maison de l'emploi n'a pas une fonction uniquement de guichet unique : quand on peut en créer un, c'est formidable, et on encourage le plus possible le regroupement, mais ce n'est pas incontournable", explique Jean Godefroid, responsable des Maisons de l'emploi au ministère.
Sur les 300 futures Maisons de l'emploi, une centaine devraient offrir un accueil au public, dit-il. "On met en synergie des initiatives décentralisées et le service public de l'emploi, des gens qui n'avaient pas l'habitude de travailler ensemble", fait remarquer M. Godefroid.