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Publié : 05 mai 2006
par St-Dumortier
Bonjour,
Bon, ben... je commence !
:wink: Pas ici, victorine83, pas ici. :)
Loi n°2000-321 du 12 avril 2000
Loi relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations
version consolidée au 9 décembre 2005 -
TITRE Ier : Dispositions relatives à l'accès aux règles de droit et à la transparence.
Chapitre Ier : Dispositions relatives à l'accès aux règles de droit.
Article 1
Sont considérés comme autorités administratives au sens de la présente loi les administrations de l'Etat, les collectivités territoriales, les établissements publics à caractère administratif, les organismes de sécurité sociale et les autres organismes chargés de la gestion d'un service public administratif.
Article 2
Le droit de toute personne à l'information est précisé et garanti par le présent chapitre en ce qui concerne la liberté d'accès aux règles de droit applicables aux citoyens.
Les autorités administratives sont tenues d'organiser un accès simple aux règles de droit qu'elles édictent. La mise à disposition et la diffusion des textes juridiques constituent une mission de service public au bon accomplissement de laquelle il appartient aux autorités administratives de veiller.
Les modalités d'application du présent article sont déterminées, en tant que de besoin, par décret en Conseil d'Etat.

Publié : 24 mai 2006
par YVES780
Je n'ai jamais envoyé de lettres de candidature "pour faire plaisir", ça sert à rien, sauf peut-être quand on est jeune et encore !

Je postule sur les postes pour lesquels j'ai le profil, par internet ou par connaissance professionnelle, mais c'est tout, et l'anpe ne me l'a jamais reproché, au contraire dans leurs OEI on vous apprends, ce que je savais déjà, à lire et décriypter les annonces.

Si on n'a pas le profil et l'expérience exigée pour l'emploi proposé, ça ne sert à rien, et ça ne fait pas avancer le schmilblick, du moins à 40 ou 50 balais !

En plus c'est du gaspillage, l'encre et le papier coûtent chers et ne sont pas remboursés par l'anpe ou les assedic.

Nous ne sommes plus à l'époque où la majorité des emplois étaient sans qualification et où les entreprises formaient sur le tas une partie de leurs salariés.

Quand j'étais en fonction, je devais parfois expliquer qu'il ne faut pas faire les taches qui sont inutiles, alors ...

Publié : 24 mai 2006
par SPE
bonsoir,

juste pour dire que faire du bénévolat ne pose aucun probléme tant que cette activité ne prend pas tout votre temps et vous empêche de prendre une activité salariée.

le fait de faire parti d'une association dans le bureau (trésorier, secrétaire ou président) prend du temps et vous ne pouvez le nier.

le bénévolat n'est pas vérifiable.

il faut éviter d'en parler lors des entretiens de recherches d'emplois.

cela est bien de faire du bénévolat, c'est clair. mais à l'anpe, comme à l'assédic ou à la ddte, on vous demande de justifier votre recherche d'emploi, pas de vous occuper.


je pense qu'à l'assédic le conseiller à "tiqué" car c'est vrai aucun texte ne précise cette activité non vérifiable.

par contre en parler justifie éventuellement votre indisponibilité.

donc prenez cette phrase en conseil :

"ne parlez pas de bénévolat en entretien de recherche d'emploi aux Service Public de l'Emploi", malgré que ce soit une activité honorable.

Publié : 24 mai 2006
par YVES780
j'ai par ailleurs entendu dire que ça faisait bien pour les employeurs de le mettre sur son CV ... dont vous communiquez un exemplaire à l'ANPE :?: :?: :?:

ce qui prouve aussi que les entreprises profitent indirectement du système, qu'elles contribuent à financer en veillant bien à ce que les comptes soient constamment dans le rouge :!:

de même, quand elles vous font attendre plusieurs mois avant de vous embaucher, en invoquant le budget, c'est encore une façon de "tricher" :!:

mais c'est vrai qu'il y a une contradiction : la recherche d'emploi est censée occuper tout votre temps, comme le précisait certaines lettres-type de l'ANPE.

quand au bénévolat permanent, même si ce qu'un jour par semaine, peut vous faire considérer comme indisponible, car quand on se lance dans son action, il est difficle de tout lacher du jour au lendemain sans avoir eu le temps de prendre ses dispositions pour se faire remplacer.

quant aux actions de bénévolat ponctuelles, elles sont peu nombreuses.

cela-dit, difficile de pénaliser celles et ceux qui en font, puisqu'ils ne sont pas rémunérés.

en théorie, l'anpe est aussi censée vous proposer des offres d'emploi : si elle ne vous propose jamais rien, elle me semble pas en meilleure position pour rechercher à sanctionner le demandeur d'emploi pour non-disponibilité permanente.

le bénévolat constitue une grosse partie du personnel associatif, mais les entreprises ne sont pas en reste non plus avec les stages non payés.

compte tenu du vide juridique, mon attitude personnelle est de ne pas en parler, ni à l'ANPE ni aux entreprises, en le faisant rentrer dans la catégorie "vie privée". :twisted:

Publié : 24 mai 2006
par St-Dumortier
Bonjour,
SPE
"ne parlez pas de bénévolat en entretien de recherche d'emploi aux Service Public de l'Emploi", malgré que ce soit une activité honorable.

YVES780
j'ai par ailleurs entendu dire que ça faisait bien pour les employeurs de le mettre sur son CV ... dont vous communiquez un exemplaire à l'ANPE
Je n'avais pas encore de sujet pour animer mon prochain entretetien ...... :) je vais prendre celui là.
:wink: Merci les gars.

En pratique,
Je n'en parle jamais bien que ce soit sur mon CV.
Si l'interlocuteur aborde le sujet,
pas question que je trafique la vérité, au motif que les textes sont flous.
Au contraire, l'honorabilité de l'acte ne doit pas être soluble dans la culpabilisation et la suspiscion de l'agent de contrôle.
Vie privée, je gère mon temps comme je le souhaite, je peux être insomniaque ou travailler de nuit.

A l'heure où l'on autorise aux retraités le cumul avec un emploi,
Où est l'honorabilité .... ?

Quand on me dira comment les politiques cumulards se débrouillent pour assumer la somme de travail pour lequel ils se font payer .... je rendrais des comptes sur mon activité bénévole et ma disponibilité ....

SPE, votre conseil est sage .... mais
j'ai définitivement renoncé à fermer ma g...le. :D

Publié : 24 mai 2006
par YVES780
je suis d'accord.

seul petit bémol : faut veiller à être assuré en responsabilité civile au cas - accident entrainant un recours de la sécu pour le remboursement des soins - par l'association.

c'est la même chose pour les entreprises. :twisted:

Publié : 24 mai 2006
par diety
IVES:
Je n'ai jamais envoyé de lettres de candidature "pour faire plaisir", ça sert à rien, sauf peut-être quand on est jeune et encore !
Ce n'est pas mon truc non plus, j'ai horreur de ça. Mais je l'ai fait d'après la pression que ma conseillère m'a mise.
Mais bon, ça a été avec un tel contrecoeur, que j'ai demandé un changement de conseiller...

Publié : 24 mai 2006
par YVES780
Sauf si on est dans les premières années de sa vie professionnelles, sinon ça ne sert plus à rien, puisque pour chaque poste on recrute une personne avec un profil bien précis, qui devra être opérationnelle dès le premier jour, donc si vous n'avez le profil ça ne peut aboutir.

C'est le discours qui était tenu au printemps 2005 lors d'une session d'OEI payée par l'ANPE, à un groupe de cadres dont je faisais partie. Au programme, le décryptage des annonces, les méthodes de recrutement, le tri des candidatures par les entreprises, les analyses de CV par robots d'ordinateur.

Mais c'est vrai aussi que tous les "conseillers" n'ont pas tous le même langage, mais en même temps ils n'ont pas la formation adhéquate : ils n'ont aucune formation ou expérience en matière de recrutement.

Sans compter qu'au final, c'est toujours l'employeur qui fixe les critères, qui choisit le candidat, et que je n'ai jamais dans mon ALE un conseiller appeler devant moi un employeur pour me proposer et m'obtenir un rendez-vous en bientôt 3 ans.

des éléments de réponse au journal officiel ce jour ?

Publié : 25 mai 2006
par FRITESMERGUEZ
Je n'ai pas suivi votre sujet, mais comme je viens de lire le sommaire du JO d'aujourd'hui.
:shock:
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Vi ... ligneDeb=1 :?:

Voir entre autres article 3 / alinéa 5 :!:

et par suite code du travail Art L.351-2 :!:
code de la SS Art L531-4 :!:

Publié : 25 mai 2006
par Monolecte
Bon, FRITESETMERGUEZ ne sait pas que les liens légifrance sont limités dans le temps (session à durée limité)

Il parle du JO n°121 du 25 mai 2006
Là, c'est la loi du jour : LOI n° 2006-586 du 23 mai 2006 relative au volontariat associatif et à l'engagement éducatif (1) ,texte n° 1

Dans cette loi, il faut aller à l'article 3, §5 :
La personne volontaire ne peut percevoir une pension de retraite publique ou privée, le revenu minimum d'insertion, un revenu de remplacement visé à l'article L. 351-2 du code du travail ou le complément de libre choix d'activité mentionné à l'article L. 531-4 du code de la sécurité sociale.
Ce qui vise de facto les retraités, les RMIstes et les gens concernés par les L351-2 du code du travail et L531-5 du code de la SS
L351-2 a écrit : Le revenu de remplacement prend, selon le cas, la forme :
1º D'une allocation d'assurance faisant l'objet de la section I du présent chapitre ;
2º Des allocations de solidarité faisant l'objet de la section II ;
3º Des indemnisations prévues à la section III.
L531-5 a écrit : I. - Le complément de libre choix du mode de garde est attribué au ménage ou à la personne qui emploie une assistante maternelle agréée mentionnée à l'article L. 421-1 du code de l'action sociale et des familles ou une personne mentionnée à l'article L. 772-1 du code du travail pour assurer la garde d'un enfant.
Ce complément comprend :
a) Une prise en charge totale ou partielle des cotisations et contributions sociales liées à la rémunération de la personne qui assure la garde de l'enfant ;
b) Une prise en charge partielle de la rémunération de la personne qui assure la garde de l'enfant.
Le complément de libre choix du mode de garde est versé à la condition que le ménage ou la personne seule dispose d'un minimum de revenus tirés d'une activité professionnelle. Le montant de ce revenu diffère selon que la charge des enfants est assumée par un couple ou par une personne seule. Un décret précise les conditions dans lesquelles ces modalités sont adaptées aux non-salariés. Les situations qui sont assimilées à une activité professionnelle pour le bénéfice du complément et leurs modalités de prise en compte sont déterminées par décret.
La condition mentionnée à l'alinéa précédent ne s'applique pas :
- lorsque la personne ou les deux membres du couple poursuivent des études ;
- lorsque la personne ou au moins l'un des membres du couple bénéficie d'une des allocations mentionnées aux articles L. 821-1 et L. 821-2 du présent code et aux articles L. 351-9 et L. 351-10 du code du travail ;
- aux personnes bénéficiaires d'une des allocations mentionnées à l'article L. 524-1 du présent code et à l'article L. 262-1 du code de l'action sociale et des familles, à la condition que le bénéficiaire soit inscrit dans une démarche d'insertion professionnelle dont les modalités sont définies par décret en Conseil d'Etat.

II. - Lorsque le ménage ou la personne emploie une assistante maternelle agréée, le montant des cotisations et contributions sociales est pris en charge en totalité, pour chaque enfant, à la condition que la rémunération correspondante de l'assistante maternelle ne dépasse pas un montant fixé par décret.
Lorsque le ménage ou la personne emploie une personne mentionnée à l'article L. 772-1 du code du travail, une fraction des cotisations et contributions sociales est prise en charge, dans la limite d'un plafond par ménage. Le taux de prise en charge des cotisations et contributions sociales ainsi que le montant du plafond sont fixés par décret. Le plafond est revalorisé conformément à l'évolution des prix à la consommation hors tabac, par arrêté du ministre chargé de la sécurité sociale.

III. - La rémunération de la personne qui assure la garde du ou des enfants est prise en charge, pour une part fixée par décret du salaire net servi et des indemnités mentionnées à l'article L. 773-3 du code du travail. Cette prise en charge ne peut excéder un plafond fixé en fonction des ressources de la personne ou du ménage. Elle est calculée par enfant en cas d'emploi d'une assistante maternelle agréée et par ménage en cas d'emploi d'une personne mentionnée à l'article L. 772-1 du même code.

IV. - Par dérogation aux dispositions du premier alinéa de l'article L. 531-1, le complément de libre choix du mode de garde est également versé, à un montant réduit, pour la garde d'un enfant ayant un âge supérieur à l'âge mentionné à cet article mais inférieur à un âge limite.

V. - Un décret détermine les conditions de cumul, pour un même enfant ou plusieurs enfants, des compléments de libre choix du mode de garde versés au titre de modes de garde différents.

Nota : Loi 2003-1199 2003-12-18 art. 60 VIII : les dispositions du présent article entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2004 pour les enfants nés ou adoptés à compter du 1er janvier 2004 ainsi que pour les enfants nés avant cette date alors que leur date de naissance présumée était postérieure au 31 décembre 2003.
Rappelons que tout cela concerne le contrat de volontariat associatif :
TITRE Ier

LE CONTRAT DE VOLONTARIAT ASSOCIATIF


Article 1


Toute association de droit français ou toute fondation reconnue d'utilité publique, agréée dans les conditions prévues à l'article 15, peut conclure un contrat de volontariat avec une personne physique.

Ce contrat est un contrat écrit qui organise une collaboration désintéressée entre l'organisme agréé et la personne volontaire. Il ne relève pas, sauf dispositions contraires prévues par la présente loi, des règles du code du travail. Le contrat de volontariat n'emporte pas de lien de subordination juridique. Il est conclu pour une durée limitée.

Ce contrat a pour objet l'accomplissement d'une mission d'intérêt général n'entrant pas dans le champ d'application de la loi n° 2005-159 du 23 février 2005 relative au contrat de volontariat de solidarité internationale et revêtant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la défense de l'environnement naturel, à la défense des droits ou à la diffusion de la culture, de la langue française et des connaissances scientifiques.
Donc, ne peuvent être voontaires associatifs : les vieux, les jeunes, les chômeurs, les RMIstes et autre ASS, les femmes ayant des enfants à faire garder et :
Le contrat de volontariat est incompatible avec toute activité rémunérée à l'exception de la production d'oeuvres scientifiques, littéraires ou artistiques ainsi que des activités accessoires d'enseignement.
Donc, ça fait pas grand monde tout ça. Surtout qu'ils disent qu'un salarié peut démissionner et toucher le chômage pour devenir volontaire, sauf que... les chômeurs indemnisés ne peuvent être volontaire...

Mis a part une usine à gaz, je ne vois pas trop à quoi sert cette loi...

certes, je n'ai pas été précis

Publié : 25 mai 2006
par FRITESMERGUEZ
mais, mon but était de signaler cette nouvelle loi, peut-être usine à gaz mais loi quand même :!:

Et, s'agissant du journal officiel de ce jour, à chaque intéressé de se rendre sur le site par le lien indiqué afin de se faire une idée de ce qu'apporte au sujet ce nouveau smilblick :lol:

Sur le JO du jour, comme chacun sait se trouvent bien toutes précisions ( date,type, n°, Nor etc ):wink:

Les dimanches et jours fériés étant..... les jours des mauvais coups au JO, j'ai l'habitude d'en lire rapidement le sommaire :roll:

Publié : 25 mai 2006
par Monolecte
Ton lien ne peut fonctionner, parce qu'il est lié à une session...

partiellement exact

Publié : 25 mai 2006
par FRITESMERGUEZ
mais il fonctionne en PDF ou RTF comme indiqué sur la page. :shock:

Je vais passer un autre texte ( liberticide celui-là ) sur le forum " nous avons interviewé Le PEN" :!:

boucher les trous dans le CV

Publié : 25 mai 2006
par superuser
Pour les chômeurs de longue, très longue durée, laisser un vide dans le CV est pire que tout !

Par exemple, depuis mon licenciement en 2001, je n'ai pu exercer aucun emploi salarié (sauf une connerie d'un mois et demi en 2004) : comment combler le vide professionnel de toutes ces années ? Pour un recruteur, ça la fout mal !

Alors, pas d'hésitation : j'ai inclus toutes mes activités associatives depuis qu'on m'a condamnée à l'oisiveté, pour montrer que je suis active (et pas une "fainéante"…), que continuer à se rendre utile est une qualité, et que le travail associatif permet aussi de continuer à se former (ce que j'ai perdu d'un côté, je l'ai gagné de l'autre).

Certes, ce n'est pas pour ça que ça marche mieux : j'ai 43 ans, mon parcours est atypique, et c'est d'emplois dignes de ce nom que nous manquons => mais mon CV reste cohérent.

S'il vaut mieux la fermer devant le conseiller ANPE ou le contrôleur Assedic/DDTE, aux yeux de l'employeur il faut le mettre en valeur. C'est incohérent, mais c'est comme ça.

Publié : 25 mai 2006
par St-Dumortier
Bonjour,
Mis a part une usine à gaz, je ne vois pas trop à quoi sert cette loi...
C'est une loi qui sert à donner un statut juridique aux bénévoles qui s'investissent dans l'éducatif et tout particulièrement les loisirs périscolaires.
En fait il ne remet pas en cause le bénévolat lui-même.

Aux côtés du bénévolat et du salariat, il est aujourd'hui nécessaire de reconnaître l'existence et de permettre le développement du volontariat associatif. La personne volontaire s'engage, pour une durée déterminée, à se consacrer de façon désintéressée à un projet d'intérêt général. Ainsi, elle peut s'investir pleinement, pour un temps de sa vie, dans un projet associatif qu'elle partage. Aux côtés des autres formes d'engagement et sans se substituer à l'emploi, le volontariat doit devenir le troisième pilier des ressources humaines des associations et constituer un levier important pour le développement du mouvement associatif.
Il est prévu un indemnité, et c'est pour cela qu'il est incompatible avec tout ce qui est indemnisation de revenus diminués.
Maintenant, chômeur, vous avez droit à votre mois de vacance et donc pendant ce temps là , faire un contrat de volontariat.