L'Emploi et le Chômage en Débats

Elvire a écrit :

L'EMT permet à tous les chômeurs quelque soient leur durée d'inscription (primo demandeurs,CLD,DETLD..)

Au premier trimestre 2005, l'anpe m'avait dit que pour pouvoir "bénéficier" d'une EMT, il fallait être en allocations de base donc niet pour ceux qui sont en ASS (DELD, DETLD) ou au RMI.

Cela a-t-il changé ?

Trouvé sur le web :

la CCI de Lozère a écrit :L’objectif de cette mesure est de permettre à un demandeur d’emploi de découvrir un métier ou de vérifier ses compétences en situation de travail.

La durée de l’évaluation en milieu de travail est de quatre-vingt heures maximum. Le demandeur d’emploi est placé en situation réelle de travail, il est accompagné par un collaborateur de l’entreprise chargé de l’accueillir, de le guider et de l’évaluer.

Attention, le demandeur d’emploi ne devient pas un salarié de l’entreprise, il conserve son statut de demandeur d’emploi et l’ANPE assure sa couverture sociale.

Afin de mettre en place une évaluation en milieu de travail il est nécessaire de signer une convention avec l’ANPE et le demandeur d’emploi. La prestation de l’entreprise est rémunérée par l’ANPE.

C'est donc l'ANPE qui régale.

A lire également sur le site d'AC! :
EMT - Evaluation en Milieu de Travail et EMTPE - Evaluation en Milieu de Travail Préalable à l’embauche => ATTENTION ! TRAVAIL GRATUIT


Pour répondre à Victorine : après recherche, tous les DE inscrits à l'ANPE y ont droit (je n'ai trouvé aucune restriction particulière).

Je suis entièrement d'accord avec ce qui a été écrit précédemment: il est tellement facile de dire aux personnes qui ont perdu leur emploi ... d'en changer ! un truc à la mode est de dire qu'il n'existe plus de carrière linéaire et que l'on doit être à même d'exercer des métiers différents au cours d'une vie. Déjà qu'en exercer un, c'est galère. Et puis, "apprendre un nouveau métier" quand on a 40 ans, ce n'est pas gagné.

La mode, c'est la formation. Je pense que c'est intéressant pour les jeunes ou des personnes qui n'ont pas de formation à la base. Je me suis renseignée, et les formations qui peuvent éventuellement déboucher sur un emploi prennent de très longs mois et sont suivies de stage en entreprise puis d'un examen.

Ca veut dire qu'à 40 ans, je débarque dans une nouvelle branche avec comme seul bagage un stage en entreprise. Et ce, par rapport à, éventuellement, des gens de 25 ans qui ont étudié 2 à 3 ans cette matière et seront, bien sûr, moins cher à l'embauche.

Réorientation, formation: oui, mais ...

salut, j'avais pas vu ce post...

moi je vais enfin me réorienter : je passe d'informaticien (dév web, tech maintenance, assembleur, vendeur.... bref un peu tout à.... maçon !!!)

bin oui j'ai eu la chance de pouvoir bosser la dedans et apprendre le métier, de manière générale et donc pluridisciplinaire.

J'ai enfin la date de ma réunion pour remplir le dossier complet de validation de mon expérience, je vous dirais après (le 12 juin).

réorientation, pourquoi pas, des fois on finit par trouver sa oie après quelques déboires et échecs, faut savoir remettre en questions ses a priori (études, métier, salaire....) pour s'épanouir vraiment.

Poussin, tu as raison : si ça te plaît vraiment et si tu gagnes de quoi vivre décemment, génial ! Passer des bureaux de la CAF au grand air ça doit faire drôle, non ? Tu vas récupérer des biscoteaux, sacré toi.
Bonne chance

Il n'empêche qu'il est assez rare de réussir sa "mutation" : tout dépend de ce qu'on sait faire, de ce qu'on aimerait faire (est-ce un bon choix ?), et des opportunités (mais parfois il n'y en a plus, voire pas du tout).

Quand tu as fait une formation après ton licenciement pour changer de métier et qu'elle ne t'a servi à rien parce qu'il n'y a pas de boulot et que les salaires sont pitoyables, qu'y faire ? Surtout qu'à partir de 40 ans - un âge où l'on ne comprend pas que tu veuilles changer : c'est un truc de djeuns, ça, le changement… - on te regarde encore plus de travers si ton parcours est déjà atypique, comme je le disais ailleurs. Chez nous, il faut avoir le diplôme truc et l'expérience machin pile-poil pour prétendre au poste. Si tu débarques avec une formation toute neuve en poche et des capacités d'adaptation visibles, on ne te prend pas.

Pourtant, il y a encore dix ans, il me semble que c'était possible. Mais j'en avais 30 : mon désir de réorientation était un atout. Aujourd'hui, c'est un pet de traviole.

Bravo Poussin006, on peut dire que c'est un virage à 360°

Pour ma part, je confirme ce que j'ai écrit plus haut et je suis d'accord avec superuser. A 40 ans, dire que je vais me lancer par exemple dans le secrétariat ou l'informatique me paraît improbable. Ca peut être trsè utile pour un jeune qui ne trouve pas dans son créneau. A 25/30 ans, ça peut en effet être une façon de rebondir. Passé 35 ans, c'est assez suicidaire pour les raisons évoquées précédemment ...

merci !

oui c'est vrai que c'est un virage, mais à 34 ans, vu que j'ai choisi délibérement de rester dans mon "pays", voir ma fille grandir et surement le prochain aussi, je préfère me réorienter tant que c'est possible que de partir bosser au bout du monde comme le fait mon père depuis 30 ans, être à la maison 6 mois/12, bref, une existence qui rapporte bien mais qui impose des sacrifices que je ne veux pas faire, pourtant ca serait tellement plus simple : partir 1 mois sur 2, payé 5000 ou 6000 euros et passer mes journées devant des tas d'écrans à surveiller tout ca, apporter des corrections....

c'est un choix de vie, comme le bâtiment.

Tu as raison super, ca change mais franchement, l'été fait chaud, on bronze sur les chantiers. l'hiver on se pèle.... mais qu'est ce que c'est bon à côté des complots internes dans les administrations (j'en sais quelque chose), la clim etc....

la liberté, tant qu'on peut la choisir, autant le faire.

bon c'est sûr, après il y aura les clients etc... mais ca, je connais