La progression ou régression décrite par Yves est très juste.
Début 98 à la fin de mon dernier
vrai CDI, j'étais en CRP ou cela portait un autre nom (convention de conversion je crois). Pas de soucis de trésorerie. Les premiers mois, j'ai fait une formation, un peu bidon mais sympa, ensuite j'ai trouvé tout de suite une mission d'interim bien payée de 4 mois et je préparais en parallèle mon procès aux Prudhommes.
La première année, je n'ai pas senti ce vent glacé, j'étais encore dans une logique de travail correctement rémunéré. On en profite pour faire tout ce qu'on n'avait pas le temps ou l'envie de faire, bilans médicaux etc.
Ensuite, aspirée par un trou noir,
rien de rien, inscription frénétique dans les boites d'interim, envoi tous azimuts de CV par fax où j'avais investi, QUE DALLE.
Alors, les doutes, les questionnements, les remises en cause, toussa, les missions minables de plus en plus rares. Basculée en ASS j'ai enfin demandé l'APL et puis la CMU, là j'ai compris où j'étais
Comment est-il possible d'avoir pris 10 ans en quelques mois ???? Un jour, on a besoin de mes compétences et 6 mois après, pfffff, remise au rancart ? Alzheimer précoce ?
Alors, non Kariboo je ne suis pas allée sous les cocotiers, fric ou pas je n'en avais pas envie, d'ailleurs je n'aime pas trop le soleil, ouais, ch'uis snob
Alors pour ton collègue, tout dépend de sa situation familiale, de ce dont il avait envie. J'ai bien aimé voyager dans ma vie d'avant. Si on a besoin d'oxygène, faut le prendre, faire une pause dans les recherches stériles et inutiles, recharger ses batteries.
Non, il n'y a rien de choquant, il avait cotisé à proportion de son salaire et au moins il ne coûtait rien à la secu pour une dépression ou des somnifères.
Les vacances devraient être remboursées par la secu
