Bonjour,
Mais je suis en désaccord avec Mme Brutus. Ajouter les 3 premières catégories (c'est à dire l'ensemble des personnes n'ayant pas ou peu travaillé le mois N-1) ne reflète pas mieux la réalité sur la précarité.
Bien sûr car d’un coté on comptabilise des demandeurs d’emploi et que le reflet considéré est le nombre de précaires.
- Les assistantes maternelles qui s'inscrivent pour percevoir le complément assédic en attendant d'avoir un enfant de plus à garder ne peuvent pas être considèrées comme un demandeur d'emploi sans emploi du tout ( effectivement sa situation n'est pas top mais peut-on parler de précarité ou de baisse de salaire passagère ?)
Référence réponse Gérard.
- Les personnes handicapées ++ qui ne peuvent ni rester debout ni avoir de station assise prolongée, ou encore qui ont une maladie dégénératrice et invalidante : la sécurité social refuse de les prendre en charge (allocation adulte handicapé) tant qu'elles ont des droits ouverts à l'assédic: doit-on considèrer ces personnes à la recherche d'un emploi alors qu'elle ne peuvent pas physiquement travailler?.
Si la personne n’est pas prise en charge par l’ AAH, ce n’est pas à vous de revenir sur la décision de la commission d’ attribution. (CDAPH). (composée de médecins entre autre et dons le dossier comporte une partie médicale strictement confidentielle) (c’est pas parce que je me mouche que j’ai le H5N1)
- Les personnes qui ne veulent travailler qu'en interim (surtout pas de cdi...) se trouve "regulièrement" sans mission (pour prendre des congès, ou car creux d'activité). Doivent-elles être considérées comme précaires alors que c'est leur choix de vie ?
C’est pas parce qu’elles n’enchaînent pas les contrats qu’elles ont pas envie de le faire. Pour les congés, ils sont dus et payés en fin de mission, puis décomptés en jours de carence. Je ne vois pas pourquoi l’on ne pourrait les prendre de suite.
- Les demandeurs d'emploi qui attendent quelques mois pour bénéficier d'une dispense de recherche d'emploi doivent-ils être considérés comme précaires ? ( certain font le choix de continuer à travailler )
La date c’est la date, l’heure c’est l’heure .
Encore une fois ils sont demandeurs d’emploi c’est tout. (y’a des précaires et des pas précaires)
- Les femmes (hommes) qui restent inscrites pour percevoir des allocations (assédic ou ass) mais qui en réalité veulent élever leurs enfants. Il s'agit là d'un choix. Peut-on parler de précarité ? ou dire que ce sont des demandeurs d'emploi ?
La réalité n’appartient qu’au présent de chacun. Elle ne vaut que pour l’instant présent et uniquement pour celui qui la perçoit.
Vous n’avez à observer qu’une seule réalité : La personne répond t elle aux critères d’ouverture des droits ou non.
- Les hommes ou femmes qui s'inscrivent rien que pour percevoir une pension alimentaire du conjoint ou lui faire payer le divorce sont-ils (-elles) de vrais demandeurs d'emploi ?
Encore une interprétation subjective assortie d’un jugement.
(Accessoirement : si une personne envisage de divorcer, je lui conseille évidement de songer à son autonomie financière qui passe par l’emploi)
- Les personnes qui s'inscrivent uniquement pour avoir la gratuité des transports en commun ou une réduction des abonnements à certains journaux sont-elles toutes dans la précarité ?
RE : "Encore une interprétation subjective assortie d’un jugement."
- Les auteurs de romans, de pièces de théatre etc ont parfois une situation précaire mais peut-on dire qu'ils sont demandeur d'emploi ?
S’ils le déclarent et font la démarche … Oui bien sûr, sinon ils faut leur répondre : « menteur ! ». Donc pas le choix.
- Pensons à ceux qui n'ont pas envie de travailler (par choix et non par dépit) et qui s'inscrivent car l'assistante social les y oblige pour percevoir les aides ( si beaucoup de bénéficiares des minima le vivent mal, quelques-uns trouvent leur situation satisfaisante... vaste débat)
Si l’assistante sociale a obligé quelqu’un à s’inscrire, c’est qu’il est au rmi. Dans ce cas c’est une démarche pédagogique qui a du être décidée en commun … par une équipe territoriale. Vous n’avez pas à revenir sur cette décision, vous êtes sensé l’accompagner.
- Quelques "chomeurs" s'en sortent aussi très très bien car ils peuvent cumuler assédic ou ass et travail au black (c'est parfois très lucratif): sont-ils précaires? sont-ils à la recherche d'un emploi ? et pourtant ils sont surement être inscrits en catégorie 1 .... et compte dans les chiffres du chomage !
S’ils sont en catégorie I c’est qu’ils ont des fiches de salaire puisqu’ils ont travaillé. les autres vous faites bien de mettre chômeur entre guillemets car ils sont avant tout Tricheurs. C’est une autre situation qui prévaut sur la situation vis-à-vis de l’emploi.
Ce chiffre ne serait qu'un indicateur. Une analyse de sa variation au fils des années pourrait reflèter "l'inquiètude" des français pour leur avenir. ???
Moi les manifs et la diversité des manifestants, .....
ça me reflète bien assez.
