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Publié : 11 mars 2006
par chris
bah ,la police ,a part les bac qui sont dangereuses pour leur trop d'autonomie !

les crs fonctionne aux ...ordres ,ca s'appelle la discipline ,regle number one de toutes les armées ,ca empeche les bavures ,enfin normalement et surtout d'eviter les fonctionnements affectifs et emotifs ,dangereux dans ce genre de situations .

pas d'ordres ,ils s'en foutent ,c'est juste un boulot !

Publié : 11 mars 2006
par chris
d'ailleurs pour comforter mes dires sur la gente policiere , les ordres etaient donc sarkoziens !!!!

d'ailleurs ,j'ai suivi d'un oeuil interessé et neanmoins experimenté en la matiere , l'assaut de la sorbonne a la tv et c'est particulierement visible , les crs avancent en position uniquement defensive ;

a la sortie ,l'un deux se prend un extincteur dans les reins et se retourne ,pas trop content mais la discipline est la ,il ne replique pas .

en matiere de retablissement de l'ordre comme on dit , les bavures et brutalités excessives sont presque toujours le fait de la hierarchie et des ordres indirect des politiques ,on le voit encore avec le suivi sarkozien .

faut dire qu il a ete a bonne ecole ,les lecons de l'affaire ,c'etait malik oussekine a l epoque est restée historique .

Publié : 11 mars 2006
par P.PERRIN
Et si les étudiants allaient occuper le Ministère des Finances qui refuse les aides financières aux jeunes sans emplois, mais trouve des fonds pour le patronat ?

P.PERRIN

Publié : 11 mars 2006
par chris
ben,les etudiants ont deja le merite de faire le boulot des adultes !!

ce ne sait pas si c'est l'apanage de la jeunesse ,mais on a rarement vu des emeutes de vieux revolutionnaires :D

autrement apres les finances ,vous pensez les envoyer ou ?

ils attendent vos consignes ,tam,tam radio perrin parle aux jeunes :idea: :idea:

Publié : 12 mars 2006
par tristesir
Soit ils sont trouillard, ils ne veulent pas risquer leur vie comme le gendarme d'outre-mer!
Ils n'ont pas fuit mais on fait place au groupe de jeunes qui faisait sa jonction avec le gros de la manif et qui leur interdisait toute retraite en cas de probleme avec le gros du cortege !

Pour fuir, ils auraient du rejoindre la manif, ils avaient surement des ordres pour eviter cela, ca aurait pu etre considere comme une provocation.
Ils se sont mis dos au mur, ils devaient avoir des boucliers et ils ont <<serres les fesses>> en esperant que les jeunes n aient pas d intentions aggressives (c est ce que j aurai pensé à leur place) et ont attendu que le groupe passe pour pousser un ouf de soulagement pour eux memes.

Publié : 12 mars 2006
par tristesir
Et si les étudiants allaient occuper le Ministère des Finances qui refuse les aides financières aux jeunes sans emplois, mais trouve des fonds pour le patronat ?
Le choix de la sorbonne etait tres judicieux sur un plan symbolique, d ailleurs les medias ont accouru en masse pour couvrir l evenement: des camions regie j en ai vu 2 ou 3 sur le boul mich' vendredi plus d autres voitures et motos aux couleurs d autres medias.

Publié : 12 mars 2006
par tristesir
Après l evacuation de la sorbonne, une visite a ete organisee pour la presse:

CPE:les dégâts subis par la Sorbonne montrés à la presse

Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien à accusé des etudiants d'avoir poussé dans un escalier une etudiante handicapée sur france info samedi matin:

Robien déplore le tournant de la violence dans la mobilisation anti-CPE

Cette accusation contraste avec le temoignage direct suivant:

http://paris.indymedia.org

Publié : 12 mars 2006
par Mayrik
Sorbonne occupée

En mai 1968, la Sorbonne fut le point de départ des manifestations étudiantes qui aboutirent en un ample mouvement révolutionnaire dans toute la France. La première émeute de mai 1968 se déclenche suite à l'intervention de la police dans la cour de la Sorbonne. Le 3 mai, des centaines d'étudiants se sont en effet rassemblés dans la cour en prévision d'une attaque de l'extrême-droite. Il y a là toutes les tendances de l'extrême-gauche : trotskystes, maoïstes, ou anarchistes. Les services d'ordre gauchistes sont armés de manches de pioche et prêts à l'affrontement. En faisant appel à la police, le doyen de l'université va ainsi déclencher la première émeute du mois de mai. A partir du 13 mai, la grève générale commence et la Sorbonne est occupée.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sorbonne

Publié : 12 mars 2006
par P.PERRIN
Le choix de la sorbonne etait tres judicieux sur un plan symbolique, d ailleurs les medias ont accouru en masse pour couvrir l evenement: des camions regie j en ai vu 2 ou 3 sur le boul mich' vendredi plus d autres voitures et motos aux couleurs d autres medias.
Plusieurs centaines de personnes qui font un barbecue dans Bercy, ça aurait une autre allure médiatique et symbolique.
Car l’argent qui manque aux jeunes n’est pas à la Sorbonne mais bien à Bercy.

Mais bon, j’ai vu que c’était l’Unef qui menait le bal, et la priorité des jeunes leaders de ce mouvement n’est peut-être pas d’améliorer la situation des sans emplois……
Encore des petits jeunes qu’on va retrouver dans quelques années à 6 briques par mois au PS où en train de se payer des breloques a 25 briques en liquide….Sans parler de leur passage à la MNEF et de la gestion très particulière des fonds destinés aux étudiants…

P.PERRIN

Publié : 12 mars 2006
par tristesir
Encore des petits jeunes qu’on va retrouver dans quelques années à 6 briques par mois au PS où en train de se payer des breloques a 25 briques en liquide….
Ne faisons rien et si on fait quelque chose on devient suspect d'etre un voleur à court ou long terme c'est le sens de ton message?

Tu oublies aussi de preciser que lorsqu'on agit, qu on ose se battre, ca peut couter tres cher aussi (en argent)

Pour mettre au pas ceux qui osent s opposer aux cultures d ogm à ciel ouvert on les condamne lourdement financierement:
http://paris.indymedia.org/article.php3 ... icle=53251
Il risque de perdre son appartement pour avoir voulu s'opposer aux cultures incontrolees d'ogm.

Ne va pas insinuer que j approuve les detournements d argent et la delinquance financiere ce serait un mensonge éhonté.

Publié : 12 mars 2006
par chris
ouai ,p perrin fait un proces d'intention a tous les revolutionnaires en herbes ,ca rejoint le depistage des la maternelle cher a sarko !!

on peut etre engagé dans un combat a 20 ans ,le trahir a trente ou changer de strategie ,c'est le cas aussi des madellins et devidjian and co .

effectivement ne rien faire ,n'engage a rien :idea:

mais sur le nombre de gens qui ont pu s'engager a des epoques ,beaucoup l'ont payer plutot cher et peu ont "reussi " entre guillemets .

et ,ya pas besoin de faire grand chose pour ca , le radiateur nazairien en sait quelque chose !

Publié : 13 mars 2006
par Mayrik

Et si ? Allemagne.

Publié : 13 mars 2006
par CartagDE
Et si le problème n'était pas simplement franco-français mais plutôt d'inspiration européenne ?
Reçu ce jour un mail :
En Allemagne, "tous les jours les manifs, cela fait 5 semaines qu'on ne vide plus les poubelles, que les jardins d'enfants sont fermés. "

Publié : 13 mars 2006
par Mayrik
Tout d’abord… le problème se limite t’il au CPE ? De toute évidence : Non. Peut-être est-il le dessein que la "cause" (la bonne) espère pour devenir conséquence, pour devenir conséquente. Dernier souffle sur un lit de braise qui n’attend qu’à devenir flamboiement. Catalyseur des mécontentements derrière une même revendication…
De ténébreux amoncellements couvraient l’horizon. Une ombre étrange gagnant de proche en proche, s’étendait peu à peu sur les hommes, sur les choses, sur les idées ; ombre qui venait des colères et des systèmes. Tout ce qui avait été hâtivement étouffé remuait et fermentait. Parfois la conscience de l’honnête homme reprenait sa respiration tant il y avait de malaise dans cet air où les sophismes se mêlaient aux vérités. Les esprits tremblaient dans l’anxiété sociale comme les feuilles à l’approche d’un orage. La tension électrique était telle qu’à de certains instants le premier venu, un inconnu, éclairait. Puis l’obscurité crépusculaire retombait. Par intervalles, de profonds et sourds grondements pouvaient faire juger de la quantité de foudre qu’il y avait dans la nuée.

Victor Hugo
Ces mécontentements sont provoqués par de nombreuses causes, mais leurs visages présentent le même caractère. On peut, à juste titre, dire que le malaise provient d’un glissement insidieux, mais de plus en plus visible, de notre aspiration à l’idéal, à l’universalisme, aux "Droits de l’Homme"… vers un libéralisme économique dans lequel notre pouvoir se désagrège au profil de la "loi du marché". Cette analyse me semble juste, mais je vais aller un peu plus loin.

Nous manquons, me semble t’il, d’un idéal qui nous porte. Cet idéal, maintenant que nous sommes à l’heure de la mondialisation, devrait être de rendre tout le monde heureux. En effet, chacun d’entre nous aspire au bonheur, et comme le dit Victor Hugo : "Le bonheur veut tout le monde heureux". Postulat facile à énoncer. Mais postulat que nous n’avons pas la possibilité de mettre en œuvre. Pourquoi ? On peut se poser la question… nous avons des outils de production très efficaces… des méthodes performantes… des connaissances scientifiques très poussées… alors pourquoi n’arriverions nous pas à mettre en œuvre ce projet ? J’entends souvent, ça et là, que nous n’avons pas de projet d’avenir. Mais bien sûr que si... je viens de l’exposer : rendre tout le monde heureux. Idéal derrière lequel serait obligé de se ranger tous les dirigeants… y compris les pires despotes. Certains voudraient nous faire croire qu’il s’agit d’une utopie… moi je pense qu’il s’agit d’une nécessité.

Pour cela, les jeunes sont une grande chance pour notre société. Certes, ils sont complices, consommateur dans notre société consumériste, mais peut-être pas moins que moi, toi, nous, qui en avons pourtant conscience. Nous ne sommes plus acteurs dans notre société, tout au plus figurants, parfois spectateur, la plupart du temps carburant. La jeunesse est une chance car elle ne subit pas les entraves qui handicapent la plupart des adultes. Je pense notamment aux crédits à payer, à la nécessité de faire vivre sa famille, d’élever ses enfants… Les jeunes sont suffisamment libres pour s’insurger. Cela peut leurs permettre de prendre le devant de la scène sans attendre qu’on leurs donne le rôle. Certes, ils ne savent pas forcément pourquoi, mais ils ont le sentiment d’agir pour la bonne cause… et c’est juste. Les méthodes sont souvent maladroites, et l’issue est incertaine… mais l’enjeu n’en vaut-il pas la peine ? Cela, les jeunes ne l’analysent probablement pas de façon imparable (qui en est capable ?), mais ils le sentent.

Les jeunes bougent, et s’ils sont appuyés, ils ne lâcheront pas l’affaire. Mais cela ne peut suffire. Ils ne pourront aboutir qu’à une demi solution si nous ne rejoignons pas le mouvement. Je pense que les choses ont été trop loin pour que nous nous contentions d’un retrait du CPE. Arrêter le mouvement après cette concession serait une demi victoire… une demi défaite donc. Une dissolution de l’assemblée serait un danger à retardement, un pis-aller. Je pense donc que le gouvernement et le Président de la République doivent démissionner. Mieux, nous devrions les licencier… nous réaffirmerions ainsi le caractère démocratique de la France, et donnerions peut-être une impulsion qui pourrait franchir les océans. Ce licenciement de nos dirigeants, est totalement légitime. Chirac nous a trahi (Cf. discours d’investiture 2002), Villepin a explosé le compteur (100 jours largement écoulés) et Sarkozy ne respecte pas nos idéaux républicains en nous divisant sournoisement à travers le racisme notamment.

Après cela… l’inconnu ? Non. Il est de notre responsabilité de préparer l’avenir. Après la mise à la porte des incapables censés nous représenter, le président de l’Assemblée pourrait prendre l’intérim en attendant de nouvelles élections. Nous pourrions même peut-être en profiter pour changer de Constitution. Bien sûr, on ne peut pas espérer que l’économie se porte bien pendant cette période que j’appelle de tous mes vœux. Mais de toute façon, il ne faut pas espérer sortir d’un système que nous condamnons sans y perdre des plumes. Quel avenir ensuite ? Je n’ai pas d’idée précise sur ce sujet, mais il me semble que beaucoup de personnes se sont posés la question… je pense notamment aux alter mondialistes à qui la paroles serait enfin donné et qui pourraient nous suggérer des moyens de faire, non pas du commerce économique, mais du commerce utile. Beaucoup de pays, je pense à l’hémisphère sud, seraient heureux de participer au projet énoncé.

Voilà, je reconnais que je vais peut-être un peut loin, mais je crois qu’il est nécessaire de ne plus avoir peur de nos rêve et d’être audacieux… d’être fier par anticipation de participer à ce grand progrès du genre humain. Nous avons notre avenir entre nos mains… saurons-nous le saisir ? Faisons vivre nos rêves. Demain se joue aujourd’hui.

Petites nouvelles du "front"

Publié : 14 mars 2006
par tristesir
Je reviens du quartier latin, j etais de passage, en visite chez <<bebert>> le marchand de livres qui etait relativement desert avec ses vigiles inquiets, scrutant en permanence ce qui se passait dans la rue.

Je suis allé voir par curiosité en sortant ce qui se passait place de la sorbonne.

Un spectacle impressionnant m'y attendait.
La sorbonne etait totalement encerclee par la police (c'est l impression que j ai eu à partir du bd saint michel)

Pendant les quelques minutes où j ai stationné sur le boulevard, j ai vu les heurts sporadiques entre des petits groupes (noyes dans un groupe de 2 ou 300 manifestants) qui faisaient face à un mur de gendarmes mobiles, ces derniers interdisant l approche de la sorbonne.

les mouvements de foule convergeant vers la place quand les emeutiers passaient à l offensive et de reflux quand les gendarmes mobiles faisaient mine d avancer.

L odeur de gaz poivré qui etait regulierement dispersé par un gros <<extincteur>> piquait les yeux et le nez.

Quand j ai vu des crs qui commencaient à descendre la boulevard saint michel j ai compris ce qui allait se passer.

les manifestants et les emeutiers allaient etre degages sans menagement, les coups de matraque allaient pleuvoir et il serait difficile de sortir de <<la souriciere>>

j ai evite de descendre le boulevard saint michel et jai battu en retraite dans une rue du 6eme arrondissement qui est en face de la place de la sorbonne en esperant que cette rue ne serait pas deja bouclee par un mur de crs.

Ce n etait pas encore le cas, j ai continue dans la rue de vaugirard, et des camions de crs arrivaient à la rescousse. Bloqués par la circulation, ils sont descendus de leur vehicules deja prets à monter au "front" et je me suis eloigne avec cette odeur suffocante de gaz poivre dans la gorge.

Je me demande deja qui chirac va mettre à la place de villepin comme premier ministre? karcher I doit commencer à prier que villepin triomphe 8)