L'Emploi et le Chômage en Débats

maguy a écrit :C'est pourquoi il était plus facile d'exercer des pressions sur des gens avec une famille et le crédit de la maison à payer, que sur des célibataires en location.
...

Oui, bien sûr ! On peut, tout en étant conscient de cet état de fait, constater aussi que lors des luttes sociales diverses les mouvements n'étaient pas composés que de célibataires sans attaches...

les gens aujourd'hui sont blindés de crédits divers et variés, peuvent plus rien faire.

ça me rappelle que mon paternel (ouvrier) pour acheter sa r12 neuve devait économiser son salaire pendant environ 5 mois.

C'est combien aujourd'hui???

D'ailleurs ils nous le font bien payer depuis, ils ont eu trop peur.

le but de ce pouvoir aujourd'hui est justement de casser tout les acquis du CNR.

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/ar ... e-un-73636

math77 a écrit :Je reste convaincu que la concurrence et l'individualité est pire chez nous que chez les salariés.

Tu as parfaitement raison.

Dans divers sondages parus avant la crise sur "l'assistanat" prodigué aux chômeurs et la nécessité de mettre en place des sanctions (voire réduire le montant ou la durée des allocations) pour les "inciter" à retravailler, ce sont les chômeurs eux-mêmes qui avaient les avis les plus durs envers leurs collègues d'infortune. Comme si chaque chômeur était persuadé d'être meilleur que son voisin soupçonné, lui, de fumisterie.

Ce qui explique en partie la non-mobilisation des chômeurs, dont nous avons largement disserté ici.
Et comme dit Ongles_noirs, la non-mobilisation chez les salariés n'a rien à envier à celle des chômeurs...

Comme si chaque chômeur était persuadé d'être meilleur que son voisin soupçonné, lui, de fumisterie.

La théorie du bouc émissaire " désigner à la vindicte la cause de ses problèmes".

Privé contre public, vieux contre jeunes, salarié contre assisté, compte sociaux contre immigration,
DE contre DE, ASS contre RSA.

Comment veut tu avoir une cohésion dans tout ce merdier!

Et comme dit Ongles_noirs, la non-mobilisation chez les salariés n'a rien à envier à celle des chômeurs...

Et pourtant les uns ont moins de contrainte que les autres.

Avant on disait , "il un job, ca va
Maintenant c'est " qu'il s'estime heureux d'avoir un job.