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Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Publié : 27 avr. 2010
par tristesir
Le directeur du fabricant de tissus pour automobiles PTPM à Aÿ, retenu depuis lundi par le personnel, a été libéré mardi soir après un accord sur des négociations concernant la réindustrialisation du site promis à la fermeture, selon des sources concordantes. Stéphane Charre, ainsi que la directrice des ressources humaines, Sandra Champion, et l'avocat du groupe Trèves (propriétaire de PTPM) François Farmine, ont été libérés peu après 20H30
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/ ... libere.php
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Publié : 13 mai 2010
par tristesir
J'ai un peu de retard sur l'actualité de la séquestration de patrons et de responsables d'entreprise
C'était aujourd'hui:
BESANÇON — Trois cadres du sous-traitant automobile EAK à Valentigney (Doubs), ont pu quitter tôt jeudi matin le site où ils étaient retenus, a-t-on appris auprès des délegués syndicaux FO et CGT.
Ils y étaient retenus depuis mardi soir par des salariés qui exigeaient des compensations à la fermeture du site annoncée pour 2011.
Les deux syndicats réclament 30.000 euros de prime de fermeture et 10.000 euros "pour la perte de salaire des mois chômés depuis 2008".
Le directeur du site, le directeur des ressources humaines et le responsable de la fabrication étaient retenus sur le site, libres de leur mouvement mais empêchés de quitter le site.(...)
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... ufj_nwQRIg
C'était le 6 mai:
Trois cadres d'Isotherma, une filiale du groupe Bernard Krief Consulting (BKC) en redressement judiciaire, ont été retenus durant la nuit de mercredi à jeudi par des salariés au siège social de Montivilliers, près du Havre, a-t-on appris de source syndicale. Ces trois cadres ont été retenus dans les bureaux mercredi, à 14H00, par une trentaine de salariés en colère qui les ont libérés jeudi, à 9H00, juste avant la tenue d'une réunion du comité d'entrerpise.
Les salariés voulaient ainsi protester contre des primes qui auraient été versés fin 2009 à ces cadres, alors que l'entreprise était en difficulté. "Ils ont reçu des primes de plusieurs milliers d'euros alors que nos caisses étaient vides et que les salaires étaient payés avec retard", a affirmé Bernard Darreau, délégué CGT.(...)
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/0 ... estres.php
Il y en a une autre qui a commencé aujourd'hui mais j'ai oublié le nom de l'entreprise concernée et je n'en trouve pas trace encore dans l'actualité.
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Publié : 13 mai 2010
par tristesir
Aujourd'hui donc:
Hier soir, la directrice générale déléguée de la société Vigimark Surveillance, basée à Meulan, était retenue par une vingtaine d’employés en colère après l’annonce de la fermeture définitive de l’entreprise le 20 mai. Cette société de gardiennage — qui emploi 390 personnes — est en effet en grandes difficultés financières depuis juillet 2009, après avoir perdu la totalité des contrats qui la liaient à la SNCF.
Selon la convention collective du gardiennage, la société devra recaser 85% de son personnel et licencier les 15% restants. En attendant, les salariés mécontents réclament de meilleures conditions de transfert et de licenciement, et menacent de séquestrer la directrice jusqu’au 20 mai, « s’il le faut ».
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/me ... 919859.php
PS:
Je n'avais pas réalisé le cocasse de la situation: surveiller, ces salariés savent faire cela très bien

Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Publié : 13 mai 2010
par romain23
J'ai un peu de retard sur l'actualité de la séquestration de patrons et de responsables d'entreprise (quote Triste sir!)
le mieux , ça ne serait-y pas qu'ils soient sequestrés, tous ensemble, et une bonne fois pour toute!
Tant que chacun travaillera tout seul dans son coin! :

Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Publié : 13 mai 2010
par maguy
J'espère qu'elle a son kit de survie de "cadre séquestré". Je ne sais plus où j'avais vu cela, des stages et des kits, bon le rasoir pour la dame je ne sais pas, ils ont peut-être prévu le maquillage. A quel point tout est dévoyé, il y a même des boites qui foncent dans ce nouveau filon
Et en général ce ne sont pas des gringalets dans ce genre de boite, si les flics débarquent il y aura du sport.
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Publié : 13 mai 2010
par romain23
ils ont peut-être prévu le maquillage. (quote Maguy)
Le Parfum, maguy! Le parfum, pour s'enlever l'odeur des pauvres qui la séquestrent!(ça pue un pauvre, tu sais bien!

Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Publié : 13 mai 2010
par maguy
Ah oui, bien sûr, tellement il est certain qu'un riche ne ch... pas, qu'il ne transpire pas
Tiens, je devrais peut-être foncer sous la douche, mais il fait tellement froid

Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Publié : 13 mai 2010
par romain23
Si tu prefères te rouler dans la neige, je t'invites

Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Publié : 13 mai 2010
par tristesir
le mieux , ça ne serait-y pas qu'ils soient sequestrés, tous ensemble, et une bonne fois pour toute!
Tant que chacun travaillera tout seul dans son coin! :
Séquestrer tous les patrons en même temps avec leur serviteurs les politiciens, cela ressemblerait furieusement à la révolution.

("Don't you know,they are talking about a revolution...")
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Publié : 10 juil. 2010
par tristesir
Les salariés de la Société nouvelle de panification (SNP) de Coufouleux, dans le Tarn, promise à la fermeture par le groupe belge Vandemoortele, retenaient vendredi contre leur gré deux dirigeants de l'usine, à l'issue d'une réunion de négociation infructueuse, selon la CGT.
La SNP a annoncé début avril la fermeture de son site industriel de production de pain, pâtisserie et viennoiserie, qui compte 53 salariés à Coufouleux et 18 à Niort (Deux-Sèvres). Une autre société de 9 employés, Panalog, qui assurait la maintenance, doit également fermer.
Le 23 et le 24 avril, une trentaine de salariés de la SNP avaient déjà retenu le directeur dans son bureau, pendant 36 heures, pour protester contre la fermeture du site prévue fin juin.
"Les salariés ont invité le DRH et le directeur de l'usine à passer la nuit avec eux pour négocier", a ironisé Michel Belières, secrétaire départemental de la CGT.(...)
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... Ho9nTvfGzA
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Publié : 17 juil. 2010
par tristesir
Les négociations à l'imprimerie Brodard de Coulommiers (Seine-et-Marne) et le mandataire judiciaire ont abouti dans la nuit de jeudi à vendredi à un accord. Invités vers 20 heures à rentrer dans le bâtiment. Brodard Graphique, les représentants du personnel en sont ressortis vers 2 heures du matin avec un accord prévoyant une indemnité de 15 000 euros et «des dispositions de reclassement intéressantes»(...)
(...)
Jeudi, le mandataire chargé de la liquidation judiciaire, arrivé sur le lieux en début d'après-midi, avait jusqu'ici refusé de négocier. «Il nous a promis un enveloppe de 20 000 euros par employé mardi dernier. Aujourd'hui (NDLR : jeudi), il nous propose seulement 7 500 euros, conditionné à un référé devant le tribunal. Il ne sortira pas tant que nous n'aurons rien de concret», avait expliqué un salarié déterminé.
Pour que leurs revendications soient entendues, les employés ont mis le feu vers 16 heures à des bobines de papier de 2 mètres de large sur lesquelles ils ont déversé trois tonnes d'encre.
http://www.leparisien.fr/seine-et-marne ... 002236.php
New Fabris, un an après : Où sont les emplois ?
Publié : 01 août 2010
par superuser
Quelque 80 anciens salariés de l'équipementier automobile New Fabris, selon les organisateurs, se sont rassemblés vendredi devant la mairie de Chatellerault pour protester contre l'inertie des autorités un an après la fermeture de leur usine. "Où sont les emplois un an après ?" demandait une des banderoles déployées par les manifestants.
L'été dernier, les salariés de l'entreprise placée en liquidation judiciaire avaient menacé de faire sauter l'usine avec des bonbonnes de gaz s'ils n'obtenaient pas une prime de 30.000 € chacun. Le 31 juillet 2009, après un mois de résistance, ils acceptaient 12.000 €.
Sur les 366 licenciés, 26 sont partis en pré-retraite, seule une trentaine a retrouvé un emploi, d'autres sont en intérim ou en formation. "290 sont restés au bord de la route alors que le ministre Christian Estrosi avait dit qu'il ne laisserait tomber personne lors de sa visite, en septembre dernier", s'est indigné Guy Eyermann, ex-délégué syndical CGT depuis élu conseiller régional sur la liste PS de Ségolène Royal.
Certains se retrouvent tous les mois dans un local de la CGT à Chatellerault. "On garde le contact, on parle, on voit où on en est, ça fait un bien énorme", explique Guy Eyermann.
Le Conseil régional s'est engagé à racheter le site industriel mais la situation est bloquée car le liquidateur en demande 1,5 million d'euros, selon lui.
Créée en 1947 par Eugène et Quentin Fabris, l'usine était au départ un petit atelier de mécanique produisant des arbres à came de machines à coudre.
Fabris s'est ensuite développé et diversifié pour compter jusqu'à 800 salariés au début des années 1990 avant de sombrer avec la crise.
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Publié : 02 août 2010
par tristesir
'usine était au départ un petit atelier de mécanique produisant des arbres à came
Un rêve de dealer
Blagues à part, qui peut croire encore un politicien quand il prétend trouver une solution pour l'emploi?
De nos jours, les politiciens n'ont plus qu'une seule fonction: s'assurer de la mise en application des plans de rigueur décidés par le FMI et de la technocratie européenne visant à garantir la rente des milliardaires qui s'empressent d'aller cacher leur profits, pour les soustraire au fisc, en Suisse ou autre paradis fiscal.