Il m'a été communiqué le message suivant (energie2007) qui concerne "la multiplication des tarifs sociaux" et l'offre SUN de Numéricable :
L'IFRAP vient de mettre en ligne un article consacré à la "multiplication des tarifs sociaux". Le "think tank indépendant" indique que "cela se traduit par l’augmentation des déficits publics et conséquemment des prélèvements obligatoires au détriment des classe moyennes".
Il semble que l'IFRAP soit fâchée avec les chiffres :
Pour l'énergie, il annonce 2 millions de bénéficiaires des tarifs sociaux :
"Dans celui de l’énergie, ce sont les tarifs spéciaux applicables sous conditions de ressources depuis 2005 à l’électricité et du gaz ( le nombre de bénéficiaires a doublé en 2008 pour atteindre 2 millions de personnes) ainsi que la prime à la cuve de fuel doublée en 2007/2008 pour atteindre 150 € (680.000 bénéficiaires)."
En octobre 2009, EDF et le Meeddm nous indiquaient qu'il y avait un peu plus de plus de 850.000 bénéficiaires du TPN et, pour le gaz, on était à environ 280.000 bénéficiaires. Il faut noter que ce sont souvent les mêmes...
(cf.
http://ww.energie2007.fr/actualites/fiche/2042/)
D'où l'IFRAP tient-il ce chiffres de deux millions?
Peut-être d'une approximation à la louche si l'on se fie à ce qu'ils indiquent pour le câble :
"Numéricable vient en effet de répondre à la demande de François Fillon de mettre en œuvre une offre « triple play » (internet, téléphone et télévision) réservée aux foyers défavorisés (bénéficiaires du RSA, soit environ 1,7 million de personnes actuellement, 3 millions estimés à terme)."
Problème: ils n'ont pas tous le câble !!!
Mardi 9 février, lors d'un petit-déjeuner du Sipperec, Numéricâble a pécisé que son offre SUN (service universel numérique) concernait environ 300.000 foyers.
Il a aussi été rappelé que le tarif social téléphonique était quasiment inexistant...
Pour les autres tarifs sociaux, il faut espèrer que leurs données sont plus fiables...
Pour lire l'article, c'est ici :
http://www.ifrap.org/Multiplication-des ... 11514.html
IFRAP: Institut Français pour la Recherche sur les Administrations et les Politiques Publiques,
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