Merci pour vos encouragements. Il y a en effet AC dans les environs mais j’ai tellement été habituée à me débrouiller seule (et je dois dire que je me suis complètement isolée pour pouvoir tenir le coup) que je n’ai pas encore pensé à contacter ce genre d’association. Pour l’instant j’ai informé les candidats aux élections régionales, le Conseil général, la Direction régionale de Pôle Emploi, la Caf, la mairie et un journaliste de Métro que j’avais déjà contacté lors d’une première grève de la faim (qui m’a valu le non renouvellement de mon contrat d’intérim).
Pour ce qui est de l’effrayant, la plupart du temps, je parviens à rire de ce qui m’arrive. Et puis, je suis passée à travers, entre autres, un procès qui a duré 7 ans, imposé par mes propres parents (sur de fausses accusations), commencé en France et qui a débordé jusqu’au Québec. J’aurais de quoi écrire un livre
Toujours est-il, qu’à ce jour, seule la Direction nationale de l’UMP a proposé de m’aider. En fait, j’ai pris la décision de parler de cette grève de la faim parce que la révolte à propos de ce qui se dit des chômeurs a fini par faire sauter ma soupape de sécurité (autre exemple, hier soir sur M6). Pour ce qui est de ma santé, ayant galéré depuis ma plus tendre enfance, je peux vous dire que je suis coriace et que je ne lâcherai pas !
Enfin, il y a tout de même parfois de petites satisfactions personnelles : mon mari était britannique. Ma mère détestait les britanniques et moi je détestais ma mère. J’ai pris la nationalité britannique que j’ai obtenue un 14 juillet. Qui plus est, j’ai aussi pris la nationalité canadienne que j’ai obtenue le jour de l’anniversaire de la reine Victoria. C’est mon coup de Trafalgar perso !
