La question du Frexit me laisse indécis : comme on le sait, la France bat des records en terme de violences au travail,
et, donc, de désengagement de ses salariés. Là où nos compétiteurs se débrouillent mieux. Sans panache, mais mieux, tout de même.
Le manque de capital ppur financer des projets est aussi un problème constant.
Donc, de là, faut-il espérer un redressement économique qui permettrait un maintien dans l'UE ? Ou considérer le retard
économique accumulé comme non rattrapable ? Dans ce dernier cas, un vote Frexit est évident.
Mais, bon, la France reste 6è puissance économique mondiale, donc jeter le bébé avec l'eau du bain est peut-être un peu prématuré.
De fait, ce sujet ne pèsera pas dans ma décision du 26 mai. A revoir aux prochaines élections.
EELV a participé au gouvernement de François Hollande
Duflot et Placé ne me manquent vraiment pas.
Sauf pour les questions de légalisation du cannabis : je suis pour, ne serait-ce que pour augmenter le RSA et l'ASS via taxes dessus.
Et développer une filière agricole.
Il faut arrêter de désigner la Russie de Poutine comme notre principale menace.
C'est aujourd'hui une menace parmi d'autres.
Avant l'Ukraine, j'étais pro-russe. Depuis, non. Ils ont perdu un pote, clairement.
C'était tout de même sympa de leur part d'avoir rendu leur indépendance à tous ces pays de l'ex-URSS.
Qu'est-ce que ça veut dire « être pro-Kremlin » ? Concrètement ?
C'est effectivement un enjeu comme d'autres, mais tout de même pas si anodin.
Sur ce point, je ne peux pas approuver, concrêtement, le programme impérialiste de Poutine. De plus, les russes ne manquent pas d'espace vital, sans rire...
Il suffit de voir encore ici, avec un
probable futur Anschluss de la Biélorussie, sur seule décision des deux présidents permanents.
https://www.la-croix.com/Monde/Russie-p ... 1200991594
Poutine réussira peut-être là, alors que pour annexer l'Ukraine jusqu'au Dniepr, ce n'est pas encore ça.
D'ailleurs, le nouveau président ukrainien a reçu son cadeau de bienvenue :
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Pourtant, il comptait revenir sur l'interdiction de la langue russe dans les administrations, prise par Porochenko,
ce qui était tout de même un gage de bon vouloir.
Le ton est donné : la
déstabilisation durable de l'Ukraine est bien l'objectif du Kremlin actuel, selon tous les spécialistes du sujet.
Ceci afin de l'empêcher, là démocratiquement, de rejoindre l'UE et l'OTAN.
Je ne vois pas en quoi trouver les Etats-Unis impérialistes (ce qui est un fait, notamment au Moyen-Orient et dans le numérique)
oblige à un rapprochement avec la Russie. C'est aux états de l'UE de trouver une solution. Qu'on attend toujours, certes.
Chez les pays frontaliers de la Russie, c'est la psychose permanente quant au Kremlin, et si la première chose qu'ils ont réalisé
à leur indépendance, c'est de rejoindre UE et OTAN, ce n'est pas un hasard.
La France n'a pas de frontière avec la Russie (enfin... maintenant si, avec l'UE).
Vouloir la paix, c'est aussi avoir des muscles. Je vois mal l'OTAN envahir la Russie sans raison...
Alors voir nombre de politiciens RN (Mariani, etc.), même Asselineau, effectuer un "voyage officiel en Crimée", ça, ça ne passe vraiment
pas, chez moi. Fort heureusement, Mélenchon s'en est abstenu.
http://www.francesoir.fr/politique-fran ... -la-russie
Si Poutine veut normaliser la situation en Ukraine et se rapprocher de l'UE, pourquoi pas, mais je pense que ce sont les européens qui croient à cela,
et qu'au Kremin, tout le monde s'en fiche : la Russie n'a pas besoin de l'UE.