Lors qu'on fait un procès, on établit des conclusions. Très important car c'est un écrit qu'éventuellement ils lisent avant le passage au tribunal et en tous cas qu'ils lisent bien après pour établir leur jugement. A l'oral le jour même il faut préparer quelque de chose de très court 2 ,à 3 mn maxi, sinon ils s'endorment.
https://blogavocat.fr/space/catherine.v ... 9eaf127d40
tu peux chercher d'autres exemples de comment rédiger des conclusions, mais c'est l'esprit.
Donc le plus important c'est sur quel texte on s'appuie.
Ce qu'il faut expliquer c'est le RSA est calculé en fonction des revenus. Car les juges découvrent ce type d'affaires.
Quelles sont les revenus pris en compte par la CAF ?
C'est la feuille d'imposition, où plus exactement ce que la personne déclare aux impôts. C'est sur cela qu'il faut insister. Si Par exemple tu as des intérêts d'un livret B IMPOSABLE, la personne doit déclarer cette somme aux impôts, donc à la CAF.
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Mais en 2XXXX , le législateur à modifié la loi pour tenir compte des biens non productifs de revenus. c’est l’article XXXXXX (est ce vraiment le R131-1 ?!?!
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCo ... e=20170318
L’article 516 du code civil précise que tous les biens sont meubles ou immeubles,
Parmi l’ensemble des biens le législateur en a retenu uniquement TROIS :
- les biens immeubles bâtis pour lesquels ils existent une valeur locative
- les biens immeubles non bâtis pour lesquels ils existent une valeur locative
- les capitaux (biens meubles)
On peut observer que le législateur n’a pas retenu par exemple les montres de collection, les chevaux de course, les bateaux de plaisance, etc.
Concernant les 2 biens immeubles
Le législateur a tenu à préciser que le bien immeuble correspondant à l’habitation principale devait être exclu de ce texte législateur, reste donc tous les autres biens bâtis et non bâtis.
Si le demandeur du RSA possède un bien bâti loué, donc qui procure un revenu, le demandeur du RSA le déclare aux impôts et la CAF récupère l’information pour le calcul du RSA, idem pour un bien non bâti.
Si le demandeur possède un bien bâti non loué donc qui ne procure pas de revenu, rien n’est déclaré aux impôts et la CAF ne récupère aucune information pour le calcul du RSA.
Le législateur, par soucis d’équité, a donc prévu qu’un bien non loué (autre que la résidence principale) pourrait rapporter un revenu.
La CAF applique cette loi, et rajoute pour le calcul du RSA, aux revenus déclarés aux impôts, une somme complémentaire annuelle équivalente à 50 % (biens batis), ou 80% (non bâtis) de la valeur locative des biens non loués.
Somme fictive puisque les biens ne sont pas loués, donc non productifs de revenus.
Concernant les capitaux.
Le législateur n’a pas apporté beaucoup de précision sur ce sujet et c’est la raison de notre désaccord avec la CAF.
La seule précision est « les biens non productifs de revenus ... sont considérés comme procurant un revenu annuel égal à ... 3% du montant des capitaux »
Je vais exposer 4 exemples de revenus des capitaux et leurs traitements possibles par la CAF
1er exemple : Capitaux productifs et fiscalisés
Le demandeur du RSA possède un livret B fiscalisé
Le livret B procure un revenu (un intérêt de 0.20% annuel à la Caisse d’Epargne).
Le demandeur du RSA le déclare aux impôts sur le revenu.
La CAF récupère l’information auprès des impôts pour le calcul du RSA.
Nous sommes tout à fait d’accord avec cette application de la loi.
2ème exemple : Capitaux productifs et défiscalisés
Le demandeur du RSA possède un livret A non fiscalisé
Le livret A procure un revenu, (un intérêt de 0.75% annuel à la Caisse d’Epargne).
Le demandeur ne le déclare pas aux impôts
La CAF ne récupère aucune information auprès des impôts pour le calcul du RSA.
C’est là que pour nous, l’interprétation de la loi faite par la CAF est divergente.
La CAF nous demande les capitaux placés sur le livret A et rajoute aux revenus déclarés aux impôts, une somme complémentaire annuelle équivalente à 3 % de ces capitaux.
Nous ne sommes pas d’accord.
En effet ces capitaux procure un revenu il est bien réel (0.75%/an), son montant est bien déterminé chaque fin d’année civile, et nous sommes en mesure de fournir un justificatif à la CAF.
L’Article XXXXX du Code de l’Action Sociale et des familles précise « biens non productifs de revenu », il est donc fait une interprétation abusive de la loi par la CAF, puisque ces capitaux procure un revenu, lequel est connu en fin d’année.
3ème exemple : Capitaux non productifs et donc défiscalisés
Le demandeur du RSA possède un compte courant.
Ce compte courant ne procure pas de revenu.
Le demandeur ne le déclare pas aux impôts
La CAF ne récupère aucune information auprès des impôts pour le calcul du RSA.
La CAF nous demande les capitaux placés sur notre compte courant et rajoute aux revenus déclarés aux impôts, une somme complémentaire annuelle équivalente à 3 % de ces capitaux.
Nous sommes tout à fait d’accord avec cette stricte application de la loi, mais si on ne trouve pas cela très équitable par comparaison à un possesseurs d’une montre de collection.
4ème exemple : Capitaux productifs et possiblement défiscalisés : assurance-vie
Le demandeur du RSA possède une assurance-vie.
Cette assurance-vie procure un revenu, (environ 2%/an en 2016)
Le demandeur ne le déclare pas aux impôts
La CAF ne récupère aucune information auprès des impôts pour le calcul du RSA.
C’est là que pour nous, l’interprétation de la loi faite par la CAF est divergente.
La CAF nous demande les capitaux placés sur l’assurance-vie et rajoute aux revenus déclarés aux impôts, une somme complémentaire annuelle équivalente à 3 % de ces capitaux.
Nous ne sommes pas d’accord.
En effet ces capitaux procure un revenu il est bien réel (environ 2%/an), son montant est bien déterminé chaque fin d’année civile, et nous sommes en mesure de fournir un justificatif à la CAF.
L’Article XXXXXX du Code de l’Action Sociale et des familles précise « biens non productifs de revenu », il est donc fait une interprétation abusive de la loi par la CAF, puisque ces capitaux procure un revenu, lequel est connu en fin d’année.
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PUIS IL FAUT ETABLIR LES DEMANDES, L’ART 700 dommages et intérêts etc.
Va au tribunal lors d’audience pour voir comment cela se passe.
Essaie de trouver une ou des personnes qui veulent bien te faire passer une copie de leurs conclusions pour t’en inspirer