https://forums.actuchomage.org/
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Le duo a encore frappé. La crise des gilets jaunes n’est même pas retombée que les Pinçon-Charlot, les deux sociologues de la grande bourgeoisie, font paraître un livre au titre explicite : Le Président des ultra-riches.
Sans l’appui des 10 milliardaires qui contrôlent près de 90 % des quotidiens nationaux, il aurait été impossible de propager de façon aussi accélérée l’axe stratégique de la communication macronienne : que tout change pour que rien ne change !
La première colère des « gilets jaunes » est liée à leur pouvoir d’achat qui ne cesse de se dégrader. Mais avec l’université populaire que représentent désormais tous les ronds-points de France, et avec les violences policières totalement disproportionnées, les « gilets jaunes » ont pris conscience qu’ils n’étaient pas dans une démocratie mais dans une dictature.
Le grand débat d’Emmanuel Macron a été mis en place pour calmer le jeu et diviser le mouvement. De plus, c’est un débat cadré et encadré par l’exécutif qui a indiqué qu’il n’était pas question de revenir sur les mesures (c’est-à-dire tous les cadeaux fiscaux faits aux plus riches) prises depuis son accession à l’Élysée ni d’amender celles à venir concernant les privatisations, l’assurance-chômage et les retraites !
Et je pense que les "affranchis" et les "enracinés", ceux qui ont des revenus réguliers et stables, propriétaires, qui partent au soleil en hiver, etc, etc, n'arrivent pas à saisir réellement le quotidien des gens dans la précarité (stress, crainte du lendemain, dépendance aux aides et contrôles, report des soins, etc, etc, etc). Il leur faudrait le vivre pour cela, et dans ce cas, il n'y aurait pas 52 % (sondage IFOP) de sondés à penser que le mouvement doive cesser pour que les affaires reprennent.Zorro22 a écrit :De tous récents indicateurs sociaux : https://www.francetvinfo.fr/politique/u ... 96563.html
Vu les difficultés de fin de mois d'environ 50 % de la population, les politiques pauvrophobes de Macron sont totalement à côté de la plaque.
- que les chiffres sont bidonnés. 5.000 à Paris le 16 février alors que nous étions plus de 30.000. Six fois plus. Il suffit de poser une caméra sur le parcours pour s'en rendre compte (ce que je fais). Et encore, moi je ne filme même pas tout le défilé (disons près de 60%). 
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