@paulactu :
Vous vous trompez encore, c'est le CODE DU TRAVAIL qui s'applique (article R. 5411-10, 3 ° du code du travail).
Un salarié a droit à 5 sem de congés payés et un demandeur d'emploi a le même Droit en pouvant poser 35j d'absence par année calendaire
Ce qui pose question dans le cas présent c'est que la prestation dure sur plusieurs mois et qu'il faut qu'elle se déroule en continu, sans interruption aucune.
C'est le même problème que l'on rencontre tous les ans à la même époque, pour toute prestation démarrant en juin on s'assure que le demandeur n'a pas l'intention de prendre des "congés" et si c'est la cas ON NE PRESCRIT PAS
Je ne vois pas où je me trompe, étant donné que l'article R. 5411-10, 3 ° du Code du Travail a été créé par décret, et non via la navette parlementaire habituelle,
ce décret fait probablement suite à ce que j'évoquais, je ne vais ceci dit pas creuser davantage, vu que ce n'est ici pas essentiel, si le sujet vous passionne, vous pouvez poser la question aux confrères de Recours Radiation. Et vous nous raconterez.
L'article R. 5411-10 en question, pour ceux qui nous lisent :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCo ... 0006072050
Quant à l'argument que vous évoquez, à savoir qu'il faut que la formation se déroule en continu, oui, peut-être, mais tant la forme que le fond étant important,
il y a encore un effet "bétail", c'est tout de même à Pôle Emploi de ménager des pauses dans des formations longues... Et préparer le café, et dérouler le tapis rouge, etc., etc.,
toutes ces petites choses que l'on trouve pourtant en entreprise, et qui font bien défaut souvent chez Pôle Emploi.
Un chômeur, déjà malmené, a besoin de conserver
son estime de lui-même, clairement, avec Pôle Emploi, je ne vois pas ce qui est, le plus souvent, et sans vouloir vous vexer, spécifiquement mis en place pour cela (à part l'allocation A.R.E., et - certes - l'A.S.S., qui est une sacrée bonne affaire comparée au R.S.A.), je n'ai pas été personnellement confronté à du franc positif dans ce domaine avec mon Pôle Emploi...
De manière générale, ça, dans les services dits sociaux et ce qui s'y rattache, on en trouve, du monde et des pratiques, qui de facto coulent l'estime de soi des allocataires.
@mason : faites comme vous l'estimez. De mon expérience, dire ce qu'on n'est pas obligé de dire peut facilement se retourner contre soi : si un jour (qui, j'espère, n'arrivera pas) vous devez porter plainte contre Pôle Emploi
ou l'un des organismes sociaux avec lesquels ils échangent des informations (moi, mon Conseil Départemental détient sur moi tous mes PPAE et leur contenu), qu'est-ce qui va se passer, à votre avis ? Moi je peux vous le dire dans les dossiers que j'ai contre tant mon Conseil Départemental que mon Pôle Emploi : ils peuvent tout utiliser et même tourner certaines informations d'une certaine manière. Ca, je le vis actuellement. Enfin, vous voila informé.
Et j'ajoute que laisser parler un allocataire plutôt que de lui poser des questions est une méthode qui marche très, très bien. Voyez : je ne vous ai rien demandé sur vos problèmes de santé et vous me révélez tout
@mason, @paulactu : un psychologue, même du travail, reste un psychologue. Rien que le fait qu'un psychologue soit présent peut être en soi une violence, car cela indique à l'allocataire qu'il a un problème (même s'il n'en a pas). D'où une estime de soi encore en baisse, là où il faut être "au taquet" (le marché du travail). Et j'attends qu'on me dise où est l'article de loi qui permet ça. Si mon Pôle Emploi veut m'imposer ça un jour, il faudra qu'il me dise d'où ça sort.
@paulactu : et pour la perle, enfin le caca nerveux de la journée (et ne comptez pas sur moi pour venir jouer dans la fange avec vous, maîtrisez-vous un peu svp, la violence, je n'aime pas ça)
Pas plus lui qu'un conseiller PE ne questionne le demandeur sur sa maladie ou n'écrit quoique ce soit la concernant (faut arrêter de nous prendre pour des cons, merde)
Ayant des problèmes de santé, on m'a déjà questionné là-dessus dans mon Pôle Emploi. Et de plus, un email privé (car l'email Pôle Emploi d'une conseillère est bien un email privé, d'où correspondance privée - ça, sûr, légalement) que j'avais adressé à ma conseillère d'alors contenant des informations de santé est aussi fiché dans mon dossier personnel - d'où une plainte à la CNIL toujours en cours (et s'il n'y avait que ça...).
Et puis vous savez très bien que j'ai très peu d'estime pour les dispositifs sociaux actuels (et c'est peu dire), inutile de polémiquer à chaque fois, de toutes façons, plus j'en lis sur ces sujets, plus je crie "au secours" (enfin, pour ceux qui habitent en France, s'entend). Chacun est libre de ses opinions, non ?
Mais vos avis sont appréciés, même si je ne suis pas toujours d'accord, du fait que je vois surtout les situations avec un oeil d'allocataire.