L'Emploi et le Chômage en Débats

Hector a écrit :Qu'il squatte la TV ne serait pas vraiment un problème si les journalistes en face, faisaient correctement leur travail de contradiction et d'information.

S'il s'en trouve un malgrès tout pour parcourir ce site à la recherche d'informations - qu'il soit de droite ou de gauche -, je l'en remercie.

ils font leur travail, de lèche... :

Paulina a écrit :Moi aussi le terme "travail d'intérêt général "me choque. Il a été institué comme alternative à l'emprisonnement. Il s'agit d'un travail non rémunéré pour réparer une faute, un délit. C'est l'escalade vers la haine des chômeurs. C'est tout ce qu'il a à proposer, une politique de sanctions. Et pourquoi pas des coups de batons ? Mais vite qu'il termine son mandat, qu'on n'entende plus parler de lui.

PS : je ne suis pas au RSA, mais ça pourrait venir. Personne n'est à l'abri.

+1
Ce qui me choque aussi c'est que l'on fasse l'amalgame entre une personne au RSA et un délinquant parce que vu comme inutile.

Déja le "Tu fous rien de tes journees", "pourquoi tu ne prends pas un petit job en restauration [ ou hotline ] en attendant ?" en étant au chômage, j'y ai droit !
Si je me retrouve au RSA ce sera "T'as fait quoi comme connerie ? T'en a pris pour combien ?" ou alors "Comdammné pour paresse ?" (la je croirais entendre mes grands parents qui demandent un délit de paresse au pénal à Sarko). Et par derriere "faignasse ! y'en a du boulot, hier j'ai vu un reportage qui ..." mais vos g**** !

S'ils commencent à criminaliser les chômeurs de longue durée, ils nous enverront à terme dans des prisons ou dans des camps.
Ils préparent tout doucement la population à l'accepter.

Martin Hisrh a répondu hier a ma question ci dessus : cout estimé de la mesure, au moins 4 milliards. Et encore je pense qu'il sous estime lourdement la " logistique " , ne serait ce que parce que faire travailler des gens sous la contrainte est déjà un cout en soi. De la perte de rentabilité pour former les nouveaux au flicage indispensable pour assurer un niveau de productivité correcte et empêcher les sabotages ; c'est pas rien qu'on a inventé le fouet !

Il m'étonnerait donc que Sarko ait envie de claquer autant de fric pour les feignasses que nous sommes. Au mieux une fois élu, ça sera donc un truc aménagé sur la base du volontariat comme en test actuellement sur plusieurs départements avec des CAE-CUI saucissonnés.

Visiblement, ça rame grave pour trouver du boulot aux RSAstes dans les départements volontaires :

http://alternatives-economiques.fr/blog ... -possible/

Parmi les points à évaluer, avant une éventuelle généralisation, figuerera aussi le fait que ces contrats constituent bien une première étape dans un parcours et peuvent s’enchainer avec des contrats de plus longue durée. L’absence d’obligation de formation pour ces contrats ne peut qu’inquiéter (voir Pas d’obligation de formation pour les contrats de 7 heures pour les bénéficiaires du RSA). Et il est à craindre que s’ils montianet en puissance le financement de l’Etat se ferait au détriment de celui qu’il accorde aux contrats aidés aux horaires de travail moins réduits.

Que je rassure l'auteur de ce texte, cela constitue bien une première étape d'un parcours qui mènera celui qui le subira dans un camps de travail forcé avant de servir d'engrais
(désolé d'insister mais je sens revenir une barbarie planifiée et réfléchie et vous aurez compris sur qui elle va commencer à s'exercer en premier)

Visiblement, ça rame grave pour trouver du boulot aux RSAstes dans les départements volontaires

Exemple le Bas-Rhin avec plus de 18 000 Rsastes sans activité, qui espère arriver à créer 200 postes d'ici la fin de l'année...
J'ai une proposition : faire des doublons : le premier type ferait un boulot quelconque que le deuxième le déferait.
Ça ne serait pas plus bête que certaines activités administratives...

serabeth a écrit :

Visiblement, ça rame grave pour trouver du boulot aux RSAstes dans les départements volontaires

Exemple le Bas-Rhin avec plus de 18 000 Rsastes sans activité, qui espère arriver à créer 200 postes d'ici la fin de l'année...
J'ai une proposition : faire des doublons : le premier type ferait un boulot quelconque que le deuxième le déferait.
Ça ne serait pas plus bête que certaines activités administratives...

Ils ne vont pas mettre des personnes au RSA debout toute la journee devant les porte de Pole Emploi pour dire "Bonjour, bonne journée" à toute les personnes qui passent quand même ?

A ce niveau, j'ai conservé un très mauvais souvenir d'un CES. Comme il n'y a avait suffisamment de travail pour 20h par semaine, je passais mon temps à faire semblant d'être occupé pour éviter que la responsable me donne des inventaires débiles à faire. Sinon, j'aurais finit soit à l'asile, soit dans le Guiness Book du compteur de trombones le plus rapide du monde.

je passais mon temps à faire semblant d'être occupé

Félicitations ! tu avais parfaitement réussi ta réinsertion professionnelle

Ils font semblant de nous payer, faisons semblant de travailler

Ils ne vont pas mettre des personnes au RSA debout toute la journee devant les porte de Pole Emploi pour dire "Bonjour, bonne journée" à toute les personnes qui passent quand même ?

Il faut dire "bonjour" à ceux qui entrent, mais "au revoir" à ceux qui sortent, voilà donc un vrai métier qui exige du discernement, un sens aigu de la communication, une bonne diction, et qui est susceptible d'évoluer : en effet, le Rsaste peut en quelques mois atteindre l'échelon 2 en ajoutant "Monsieur" ou "Madame".
Enfin s'il fait la preuve de ses compétences, on pourra le laisser approfondir son message avec une considération brève et appropriée sur le temps qu'il fait, et la nécessité ou pas d'ouvrir le parapluie.

Enfin s'il fait la preuve de ses compétences

Après quelques heures de bons et loyaux services, on peut lui laisser l'usage d'une arme à feu ou une matraque pour s'occuper des chômeurs récalcitrants

Pour mâter les pauvres, les riches ont une véritable délectation à utiliser d'autres pauvres ("les pauvres sont sales et méchants" )

serabeth a écrit :

Ils ne vont pas mettre des personnes au RSA debout toute la journee devant les porte de Pole Emploi pour dire "Bonjour, bonne journée" à toute les personnes qui passent quand même ?

Il faut dire "bonjour" à ceux qui entrent, mais "au revoir" à ceux qui sortent, voilà donc un vrai métier qui exige du discernement, un sens aigu de la communication, une bonne diction, et qui est susceptible d'évoluer : en effet, le Rsaste peut en quelques mois atteindre l'échelon 2 en ajoutant "Monsieur" ou "Madame".
Enfin s'il fait la preuve de ses compétences, on pourra le laisser approfondir son message avec une considération brève et appropriée sur le temps qu'il fait, et la nécessité ou pas d'ouvrir le parapluie.

Serabeth,

On peut monter aussi au 3ème échelon, en rajoutant : bon courage, gardez confiance

Gérard Larcher rendra début avril son rapport sur l'optimisation des 31 milliards d'euros de la formation professionnelle. Il veut faire passer de 10 à 40% la part des chômeurs formés.




Les partenaires sociaux l'attendent avec une certaine anxiété et l'Elysée avec un appétit certain. Gérard Larcher rendra début avril le rapport sur une «réforme radicale» de la formation professionnelle commandé mi-janvier par Nicolas Sarkozy. Charge à l'ex-président du Sénat de trouver les moyens d'optimiser l'utilisation de ces 31 milliards d'euros, avec mission première de les orienter vers les demandeurs d'emploi. Actuellement, 12% des fonds (3,8 milliards d'euros) leur sont consacrés et moins de 10 % des chômeurs bénéficient d'une formation. Très insuffisant, tempête l'exécutif, en cette période de crise et alors qu'un chômeur sur deux formé retrouve un emploi stable dans les six mois. Nicolas Sarkozy en a fait un thème de campagne en évoquant, mi-janvier, une «révolution» pour les chômeurs sans perspective de retour rapide à l'emploi : il propose de leur garantir une formation, obligatoire, vers les métiers d'avenir; en contrepartie, dans une logique de «droits et devoirs», le chômeur devra accepter un poste proposé dans ces métiers.

Gérard Larcher, qui achève ses consultations — il a vu le Medef la semaine dernière, il rencontre l'UIMM cette semaine —, a précisé vendredi au Figaro son objectif : faire passer de 10% à 40% la part de chômeurs formés. Et ce par simple redéploiement des 25 milliards d'euros sur la table (il exclut de sa réflexion les 6 milliards consacrés aux fonctionnaires), sans augmenter les recettes, et donc la contribution des entreprises, vent debout sur ce point. «On a beaucoup de formations qui coûtent très cher pour un petit nombre de chômeurs formés et qui ne sont même pas efficaces, précise son entourage. Le travail doit porter sur ce rapport coût-efficacité.» Ce qui passe par la remise à plat d'un système où la multiplicité des acteurs (Etat, régions, Pôle emploi, partenaires sociaux) est source d'incohérences et, au final, selon François Fillon, de «gâchis», avec en toile de fond de lourds enjeux de pouvoir pour le contrôle des fonds.

«Territorialiser» la formation

Gérard Larcher veut «territorialiser» la formation pour mieux adapter l'offre «aux besoins de chaque bassin d'emploi» — la CFDT préconise de créer des plates-formes locales réunissant l'Etat, la région et Pôle emploi. Il indique par ailleurs vouloir faire des Opca des prescripteurs de formation et non plus de simples collecteurs des fonds.

Dépassant le strict cadre de sa mission, il veut aussi profiter de son rapport pour faire entendre sa voix sur le financement des partenaires sociaux, en partie assuré par les fonds de la formation, et sur la représentativité patronale, deux sujets très sensibles. Et indique ne pas être favorable au référendum évoqué par le chef de l'Etat en cas de «blocage» des partenaires sociaux sur la réorientation des fonds de la formation vers les chômeurs. «Je crois aux corps intermédiaires, ils sont utiles», explique celui dont le sens du dialogue est loué par les syndicats et le patronat. Une manière de les rassurer avant d'aborder les questions qui fâchent.

http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 298064.php

Déjà, il faudrait savoir ce qu'ils entendent par "formation". Pour moi, c'est apprendre un nouveau métier ou se perfectionner dans le sien.

Est-ce-que dans le pourcentage des chômeurs en formation, ils comptent les presta débiles et inutiles ???