cathy77 a écrit : ↑02 juil. 2023
Ça t'amuse ?
Oui ça m'amuse énormément !

C'était tellement prévisible !
J'ai des copains qui m'ont traité de "facho" pendant des décennies (lors de soirées un peu arrosées, aux discussions enflammées) qui, aujourd'hui, me téléphonent et me disent : "
Il faudrait que la police tire à balles réelles !".
Un autre (concepteur du graphisme d'Actuchomage) qui était très pro-immigration (nos échanges étaient parfois vifs), qui s'est réveillé un jour aux Urgences d'un hôpital sans avoir compris ce qui lui était arrivé. Habitant à Marseille, il s'est rendu à la plage, s'est fait agressé (assommé) par derrière, volé son vélo, son portable, son portefeuille… par 3 racailles maghrébines (scène captée par la vidéo-surveillance). Je peux vous dire que son aspiration au "vivre ensemble" en a pris un sacré coup ce jour-là.
Plusieurs potes de fac, très engagés à gauche à l'époque,
ont foutu le camp à l'étranger car ils en ont eu plein le cul de l'ambiance Merde In France. Dominique au Québec, Henri en Allemagne, Marc en Suisse… Même mon pote Jamel d'origine tunisienne s'est installé à Madrid ! "
Plus cool", comme il dit.
Pour ma génération (qui est aussi la tienne),
la désillusion est grande, énorme. Toute ma jeunesse SOS Racisme, j'ai fréquenté des "étrangers". D'abord parce que
j'ai vécu en Algérie de 1967 à 1970 (après l'indépendance donc), que j'ai été dans un collège où 50% des élèves étaient d'origines espagnole, portugaise, polonaise, chinoise même. Qu'étudiant à Paris, j'ai co-fondé en 1981 la première radio libre qui donnait la parole aux "immigrés" (Émissions : "À l'écoute du Bled" pour les arabes, "L'Arbre à Palabres" pour les Africains…).
Je comptais parmi mes relations 60 à 70% d'extra-européens…
Et puis, j'ai compris que c'était compliqué… J'ai pris mes distances tout en continuant à fréquenter mes potes "de gauche", étudiants comme moi à la fac de Jussieu.
Voilà en résumé.
Depuis, je vois les choses se dégrader. J'ai moi-même été agressé quatre fois (dans le métro, dans la rue, à la piscine) par des "chances pour la France".

(Alors que je fais 192 cm et une centaine de kilos).
J'ai même été tabassé dans un square de Montreuil, avec un copain journaliste à France3,
alors que nous nous promenions… AVEC NOS ENFANTS. À 15 contre 2, on a fini aux Urgences.
Tout cela est pure vérité.
Parallèlement, j'ai constaté que les Français acceptaient l'inacceptable, que le simple fait de dénoncer les problèmes vous reléguait au rang des pires fachos, des pires nazis.
Alors, oui ça m'amuse beaucoup ! Et j'espère bien que ça va péter pour de bon. Que tous les connards (et connasses), tous ces bien-pensants (souvent des bobos qui vivent dans des quartiers préservés), seront un jour confrontés à la réalité que subissent des millions de Français. Celles et ceux qui, de plus en plus nombreux, votent pour le FN (RN) et qu'on traite de tous les noms alors que leur quotidien est souvent difficile.
Comme ce brave homme (Français de souche probablement)
qui découvre sa voiture retournée alors qu'il doit se rendre au boulot. Et les jeunes se foutent de sa gueule.
https://twitter.com/DamienRieu/status/1 ... 8378056707
TOUT UN SYMBOLE !