Page 8 sur 9

Re: les chomeurs heureux

Publié : 29 oct. 2011
par maguy
Ou au festnoz
Le chouchen doit être un antiseptique très efficace :lol:

La grippe, je ne connais pas, jamais eue. Il faut dire que je n'ai jamais été vaccinée non plus. Ceci dit, le metro comme bouillon de culture, ce n'est pas mal non plus.

Dans mon casque j'entends que je dois être trop virulente pour les crobes de toutes tailles :mrgreen:

Re: les chomeurs heureux

Publié : 29 oct. 2011
par tristesir
A l'usine il fait trop froid : les microbes évitent de sauter,
Le pic de la grippe est en hiver. La grippe en été ce n'est pas courant. Tout cela pour dire que le virus de la grippe adore le froid.

Un virus n'est pas un être vivant contrairement à la bactérie qui peut se reproduire toute seule. Un virus est inerte s'il ne trouve pas le moyen d'infiltrer des cellules qui vont lui servir à se multiplier. Sur une poignée de porte bien lisse, un virus peut rester actif deux jours. Evitez de rester la bouche ouverte quand ce n'est pas nécessaire ;)

Re: les chomeurs heureux

Publié : 30 oct. 2011
par AVENIRSENIOR
Bonjour Bébert,

rassure-toi ! je n'ai rien... juste un rhume... et je peux me débrouiller...

Je donnais des exemples, juste des exemples !

Sachez que les anticorps se font lorsque nous sommes exposés. Maintenant, on peut tout attraper n'importe où, à n'importe quel instant !

Re: les chomeurs heureux

Publié : 31 oct. 2011
par bebert
J'en suis heureux... Tiens, un chômeur heureux...

Glander...

Publié : 23 nov. 2011
par maguy
Je viens de trouver ce texte en clin-d'œil bien chiadé et qui m'a fait sourire. Je vous en fait profiter :wink:
Extrait :
Et pourtant dieu sait si le somptueux glandeur, le glandouilleur magnifique, le Gaston Lagaffe de l’open space, ce poète de l’inutile, ce conquistador du pas grand chose, du pas rentable, du pas compétitif et du pas performant, a son rôle social.

Il invente, crée, observe. Il fluidifie les relations. Il apaise les tensions. Il porte la fantaisie, comme le désordre et donc la vie même par petites touches frivoles d’humanité.

Il est la légèreté dans le lourd. La respiration dans le frénétique. L’empêcheur en rond au sein même du carré. La sagesse par l’inertie.
article complet sur rue-affre

Re: Glander...

Publié : 23 nov. 2011
par bebert
Voilà une activité que -même en tant que chômeur- je n'ai que très peu le temps de pratiquer, excepté si je m'éloigne de chez moi pour quelques jours... Mais qu'est-ce que j'adhère ! En plus c'est magistralement écrit; du pur bonheur à lire.

Merci Maguy.

Re: Glander...

Publié : 23 nov. 2011
par toit_de_chôme
bebert a écrit :Voilà une activité que -même en tant que chômeur- je n'ai que très peu le temps de pratiquer, excepté si je m'éloigne de chez moi pour quelques jours... Mais qu'est-ce que j'adhère ! En plus c'est magistralement écrit; du pur bonheur à lire.

Merci Maguy.
Glander c'est ce à quoi nous aspirons tous, sans jamais le faire vraiment ..... Gaston Lagaffe est un idéal :)

Re: les chomeurs heureux

Publié : 24 nov. 2011
par trepalium
Glander, ça va un moment. Je pense que c'est pernicieux de trop se la couler. Il faut se forcer à agir, c'est la seule solution, à mon avis.
Pas se poser 36000 questions existentielles. J'ai bien aimé "L'éloge de la paresse", mais c'est utopique.
++++

Re: les chomeurs heureux

Publié : 24 nov. 2011
par tristesir
Glander, ça va un moment. Je pense que c'est pernicieux de trop se la couler.
L'oisiveté est la mère de tous les vices n'est-ce pas? Les riches rentiers n'ont nul besoin de travailler et ils ne se forcent pas à le faire. Au temps de l'ancienne monarchie travailler pour un noble était une infamie. Est-ce qu'on leur susurrait à l'oreille constamment que "glander" est pernicieux? 8)
D'un autre côté, vous en connaissez-vous des gens qui ne font strictement rien du tout? Moi pas. Cela ne doit pas exister.

Re: les chomeurs heureux

Publié : 24 nov. 2011
par trepalium
"L'oisiveté est la mère de tous les vices n'est-ce pas?"

Tu sais aussi bien que moi que l'on ne pourra pas effacer des esprits ces deux mille ans de sentences monothéiste, qui exacerbe les 7 péchés capitaux, dont la paresse fait partie. Qu'est ce que l'oisiveté, sinon une certaine idée de la contemplation ou de la lascivité ? "Une fuite en avant, cessez de fuir", "vous ne prenez pas vos responsabilités", "vous profitez de la situation", comme me disaient récemment les nantis de ma ville. Mais, au bout d'un temps, le corps et l'esprit ne l'accepte plus, Tristesir. Il faut se faire violence comme un électrochoc pour sortir de l'inaction. Les mérovingiens étaient bien appelés "Les rois fainéants" couchés sur leurs boeufs qui les baladaient partout. Même (surtout) l'aristocratie revendiquait la paresse.

"Au temps de l'ancienne monarchie travailler pour un noble était une infamie."

Les nobles ne savaient pas travailler de leurs mains et étaient des tristes sirs comme ton pseudo. Un noble s'ennuyait toute son existence.
Ils ne comprenaient pas que les gens de la paysannerie étaient joyeux, solidaires et gais, malgré leur misère. C'est pourquoi, les nobles recréaient des villages de paysans près de leur châteaux pour essayer de comprendre ce qui les rendaient heureux.
Le seul noble qui était un "roi travailleur ouvrier" était L. XVI qui aimait la serrurerie, c'est pour cela qu'il a payé de sa vie pour tout les autres avant lui.

"D'un autre côté, vous en connaissez-vous des gens qui ne font strictement rien du tout? Moi pas. Cela ne doit pas exister."

Justement, tu m'y fait penser. Dans le bouddhisme, il y a bien des ordres monastiques "mendiants" qui ne font rien de leur existence, à part mendier dans les rues. C'est un travail, non, comme la manche, je crois.
Pourquoi se sentir exclus de cette horde de moutons qui travaille, si ce n'est être considéré comme un paria, flétri ?
Je préfère rester dans les clous, quitte à devenir un robot, tout du moins le faire croire.

+++++

Re: les chomeurs heureux

Publié : 24 nov. 2011
par Invité
La paresse est l'un des 7 péchés capitaux, c'est-à-dire des 7 vices d'où découlent les autres péchés. Mais il s'agit de la paresse intellectuelle.
Le glandeur qui se pose les "36000 questions existentielles" n'est donc pas cet oisif qui a tous les vices. :wink:

Sinon le reste du post de Trepalium m'a fait bien rire.
Personnellement quand je ne bosse pas, et que je "glande" entre le poêle et un bon bouquin, je ne suis pas particulièrement flétrie, je me sens même très bien. :wink:
Les rois fainéants couchés sur des bœufs...! :lol: :lol:
Louis XVI à qui on a coupé la tête parce qu'il aimait fabriquer des serrures...! :lol:
Les paysans au temps des rois, qui batifolaient joyeusement dans les champs pendant que les nobles s'embêtaient et enviaient leur bonheur...! :lol:

Faut arrêter la fumette, Trepalium. :D

Sur ce, je vais aller noblement glander dans mon lit en relisant Gaston Lagaffe. Bonne nuit ! :D

Re: les chomeurs heureux

Publié : 24 nov. 2011
par trepalium
Je me marre, Serabeth, tu est censé être pieutée depuis 20 minutes, et je vois "connectée" :D :D :D

"Personnellement quand je ne bosse pas, et que je "glande" entre le poêle et un bon bouquin, je ne suis pas particulièrement flétrie, je me sens même très bien. :wink: "

Ouais mais bon, ça a fini par me casser les noix. J'ai l'impression de me transformer en porte manteaux ou en no life. Je fais gaffe au poêle, je n'aime pas les combustions humaines spontanées. :D

"Faut arrêter la fumette, Trepalium. :D"

Ah zut, c'est vrai, je suis dans le cosmos aujourd"hui. Attends, j'ai fumé de la "Drum", qu'est-ce qu'ils ont mis dedans, ces cons ?

Bonne nuit, c'est tôt quand même.

++++++

Re: les chomeurs heureux

Publié : 25 nov. 2011
par tristesir
Un noble s'ennuyait toute son existence.
Parce qu'il ne travaillait pas? Ces gens s'occupaient très bien sans avoir besoin de travailler. Cela libère l'esprit du travail quand on t'a appris que le travail est indigne de toi et de ta condition sociale. 8)
Ils ne comprenaient pas que les gens de la paysannerie étaient joyeux, solidaires et gais, malgré leur misère. C'est pourquoi, les nobles recréaient des villages de paysans près de leur châteaux pour essayer de comprendre ce qui les rendaient heureux.
Le seul noble qui était un "roi travailleur ouvrier" était L. XVI qui aimait la serrurerie, c'est pour cela qu'il a payé de sa vie pour tout les autres avant lui.
Les bras m'en tombent. :shock: Tu es vraiment convaincu par ta fable?
Tristesir. Il faut se faire violence comme un électrochoc pour sortir de l'inaction.
Tu assimiles travail à action. C'est une identification plus que discutable de mon point de vue.

Le travail pour moi c'est l'inaction: tu te fais confisquer ton temps, de l'énergie physique et psychique.
Le travail c'est l'aliénation: pendant ton temps de travail tu n'es pas toi-même, tu es étranger à toi-même, tu cesses d'exister d'une certaine façon.

En outre, le temps perdu tu ne le rattraperas pas et la vie est brève. Pourtant on gaspille beaucoup de temps à se fuir: dans le travail en particulier.

Par ailleurs, quand on entretient des liens de violence avec soi-même, je ne suis pas sûr que cela mène au bonheur, au bien-être.

Re: les chomeurs heureux

Publié : 26 nov. 2011
par trepalium
"Parce qu'il ne travaillait pas? Ces gens s'occupaient très bien sans avoir besoin de travailler. Cela libère l'esprit du travail quand on t'a appris que le travail est indigne de toi et de ta condition sociale. "

Crois-tu que les nobles se sentaient liés à une quelconque condition "sociale" ? je ne le vois pas comme cela. C'était le tiers-état qui gérait tout.
Les paysans bossaient pour lui et en échange, il leur devait le droit de protection.
Les rapports entre la paysannerie et l'aristocratie étaient plus sains, car chacun était à sa place.
Ayant été personnellement au service de familles de la haute société (notamment d'anciens russes blancs tsaristes), majordome et secrétaire particulier, je n'irais pas critiquer leur vision du monde, mais cela ne m'empêchait pas de leur dire mon admiration pour Djerjinski.
Je les ai trahis lorsque j'ai décidé de devenir ouvrier. Et c'est là ma grande erreur.

"Le travail pour moi c'est l'inaction: tu te fais confisquer ton temps, de l'énergie physique et psychique. "

Oui c'est vrai. Mais nous sommes tous vampirisés en permanence, consciemment et inconsciemment.
Je répète ce que m'a dit un directeur : "Le propre du monde de entreprise est de travailler avec des gens que l'on aime pas, et c'est ce qui fait avancer la production."
Je trouve cela complètement aberrant, et montre le degré d'aliénation dans lequel se trouvent les hiérarchies.

"Le travail pour moi c'est l'inaction: tu te fais confisquer ton temps, de l'énergie physique et psychique."

Tristesir, tu sais que l'on ne va pas rester constamment dans cette optique. Ils nous faudra retravailler pour payer nos factures.
+++++

Re: les chomeurs heureux

Publié : 26 nov. 2011
par tristesir
Tristesir, tu sais que l'on ne va pas rester constamment dans cette optique. Ils nous faudra retravailler pour payer nos factures.
Tu crois m'apprendre quelque chose? :D

Ce que j'ai écrit plus haut je l'expérimente presque tous les jours. Une bonne partie de mes quelques heures de travail sont aliénantes. Une autre partie l'est un peu moins mais les conditions d'exercice sont ultra-précaires ce qui gâche le plaisir.

Et on voudrait que j'en fasse encore davantage dans le sens de l'aliénation?

Si c'est pour devenir un petit robot autant en finir tout de suite et ce n'est pas la surconsommation qui va me faire accepter un pareil sort.
(heureusement c'est presque impossible en pratique, je n'ai pas le don d'ubiquité)
Les rapports entre la paysannerie et l'aristocratie étaient plus sains, car chacun était à sa place.
Les bras m'en tombent à nouveau :shock:
De nos jours, chacun est à sa place aussi: quand une personne reçoit chaque mois 100 ou 200 fois ce que reçoit un autre, il est clair que personne ne va se tromper de place.