tristesir a écrit :On fait les malins, on n'a pas idée de ce que ce que peut être le pire du pire.
La politique du pire mènera à ce qu'elle doit mener: le pire. Sans que les gens aient relevé la tête.
Ben ouais, quand tu es occupé individuellement à gérer les conséquences du pire, tu n'as pas forcément la force, l'énergie et encore l'envie de te battre collectivement.
+1
En ramenant les choses et les conséquences à ma propre existence (qui n'est pas différente de nombre d'entre nous: de la survie journalière

), voilà ce que je vois s'il repasse:
L'ASS? Terminé, ou alignée sur le RSA avec toutes les conséquences que cela implique MAIS à condition de bosser pour des prunes si on veut garder cette aumône.
Et/ou formation imposée sur les métiers en tension pour répondre aux pseudos-offres non pourvues. Alors ex-cadres, ex-dirigeants, ex-ingénieurs, ex-tout-ce-que-vous-voulez qui aviez un métier et des compétences, tout cela c'est terminé: on fera rentrer de force des carrés dans des ronds

.
MAIS puisqu'on ne gagnera rien de plus financièrement (vu qu'on conservera ainsi l'extrème minimum pas vital du tout, ou qu'on aura dépensé le surplus pour se rendre aux formations forcées), on ne pourra plus VIVRE

.
Sans compter que de toute façon on sera tous à la rue parce que nos allocations logements auront été rabottées

! (Tout le monde n'est pas propriétaire.)
Ah, et puis on peut aussi extrapoler sur les retraites qui seront rabottées aussi. Etc, etc...
C'est une vision cauchemardesque, mais elle nous concerne tous.
C'est bien la première fois que je sens concrètement que ma survie est en jeu, et que tout va se jouer sans que j'ai d'autre pouvoir que de contribuer de mon tout petit vote pour éviter que cette méga-merde se concrétise.
J'ai quand même les chocottes...
