L'armée Suisse se prépare au chaos social en Europe...

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Modérateurs : superuser, Yves

lobozo

L'armée Suisse se prépare au chaos social en Europe...

Message par lobozo »

et Flanby nous dit que le pire de la crise est derrière nous.... :roll:
Forte de son armée de 200 000 hommes, la Suisse a organisé, du 6 au 21 septembre, un exercice militaire destiné à vérifier sa « disponibilité opérationnelle » pour faire face au chaos social européen. Au ministère, nommé en Suisse le « Département Fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports », on ne le dissimule pas : « Le concept d’exercice « Stabilo Due« repose sur un scénario supposant l’instabilité d’une partie de l’Europe spécialement délimitée pour l’occasion [France, Espagne, Grèce, Portugal, Italie]« . Comme le dit Emmanuel Lechypre dans la vidéo ci-dessus, ce sont toujours les petits pays qui se préparent les premiers. Et les flux migratoires sont déjà là.
http://olivierdemeulenaere.wordpress.co ... -europeen/

la vidéo:
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... A2_UaEnN3A#!
maguy

Re: L'armée Suisse se prépare au chaos social en Europe...

Message par maguy »

Et les flux migratoires sont déjà là.
Ils s'attendent à une marée d'immigrants en grosse cylindrée avec des valises plein le coffre ?
superuser
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Re: L'armée Suisse se prépare au chaos social en Europe...

Message par superuser »

L'Allemagne, pour de bien étranges motifs, a également autorisé son armée à intervenir sur son territoire national. Soit-disant contre le «terrorisme»...

http://www.actuchomage.org/201208302215 ... tions.html
VictorYouGo

Re: L'armée Suisse se prépare au chaos social en Europe...

Message par VictorYouGo »

C'est la lutte contre la pauvreté, mais ils emploieront l'armée
superuser
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Ces Français qui viennent bouffer le pain des Suisses

Message par superuser »

Chaque jour, ils sont 63.800 frontaliers français à faire quotidiennement le trajet pour venir travailler en Suisse. "Pendulaires" détenteurs d'un permis G leur accordant le droit d'exercer dans la confédération, leur nombre a augmenté de 12% en deux ans. Ils représentent désormais 22,34% de la population active du canton de Genève et jusqu'à 30% des effectifs de certains services publics comme les hôpitaux ou les transports.

Dans une région historiquement cosmopolite, le constat n'est pas nouveau. "Genève a toujours eu besoin de la main d'œuvre frontalière", reconnaît Eric Stauffer, fondateur du Mouvement citoyens genevois (MCG). Seulement, depuis 2002 et l'entrée en vigueur des accords bilatéraux liant la Suisse aux pays membres de l'UE, le phénomène a pris de l'ampleur. Les arrivants n'ont plus besoin d'attester de six mois de résidence dans la région pour prétendre à un emploi. Séduits par des promesses de salaires avoisinant les 5.500 euros en moyenne, quantité de Français ont sauté le pas, charriant dans leur sillage un ressentiment exacerbé par les campagnes d'affichage du MCG.

Tous les observateurs le confirment : le ton s'est durci ces dernières années entre résidents et frontaliers. Parfois à l'extrême. "Il n'est pas rare que seuls les véhicules avec des plaques françaises soient vandalisés pendant la nuit. Sur la route, nos voitures se font souvent klaxonner, témoigne Vincent Bonnet, Français travaillant en Suisse. Dans certains milieux, il est admis que les frontaliers sont responsables de tous les maux : hausse du prix des denrées alimentaires et des carburants en Helvétie, dégradation des conditions de travail, hausse de la criminalité... Un garagiste à Genève a même refusé de réparer mon véhicule en panne, au prétexte qu'il ne s'occupait pas des 'frouzbaques'." Pascal Solivères, grand Breton aux yeux bleus né à Landerneau, a une formation de boucher et a grimpé un à un les échelons dans la distribution : "Ils nous disent qu'on est 'comme les Arabes en France', qu'on vient leur voler le pain des bons Suisses. Seulement, s'il y avait des infirmières, des poissonniers et des bouchers suisses à Genève, ça se saurait. On a toutes les misères du monde à trouver des apprentis".

MOINS DE FRONTALIERS = MOINS DE CHÔMEURS

Les bras manquent aussi dans des métiers comme le transport, l'aménagement du territoire, la santé ou l'informatique. La région a pris l'habitude de puiser dans le réservoir de travailleurs des départements voisins et accuse le coup en temps de crise. Dans un canton où 5,3% des actifs peinent à s'employer (contre 3,3% dans le pays), les nouveaux venus dérangent. Pour le MCG, l'équation est simple : "moins de frontaliers = moins de chômeurs". "Je les comprends, assure Eric Stauffer : ils sont bardés de diplômes, ne trouvent pas de boulot chez eux et savent qu'en Suisse, ils seront bien mieux payés. Mais face à eux, les locaux n'ont aucune chance. Vous trouverez toujours un frontalier mieux formé, prêt à occuper un poste pour lequel il est surqualifié." La solution du MCG à ce "fléau" ? Accorder systématiquement la préférence aux résidents. "Genève n'est pas là pour servir les intérêts de Paris." Une seule Française travaille pour la commune à Onex. "Frontalière de souche", précise le maire.

http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
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