Mon avis sur la question tranche un peu : je suis d'accord avec le fait que la solidarité familiale doit d'abord intervenir, avant la solidarité nationale.
(Tranquille2)
Certainement pas. Avant tout, encore faut-il qu'elle soit matériellement possible, cette "solidarité". On nous abreuve,
via la pub, d'images de seniors pleins aux as, finissant tranquillement au soleil entre deux voyages aux antipodes… Alors que tant subsistent avec des retraites minuscules, sans même parler de la misère sordide de beaucoup de "maisons de retraite"… Le papymamy biz', vaste sujet. Au moins aussi tabou que le chôm'biz.
À propos du caractère infantilisant – encore ! – de la "solidarité familiale", Raoul a tout dit, je crois.
J'ajoute que la solidarité nationale est elle-même fort exigeante, puisqu'elle peut aller, cela s'est vu, jusqu'à requérir impérativement le sacrifice suprême sur un quelconque champ de bataille, au nom des intérêts supérieurs de la bourgeoi… ahem, de la Patrie. À ce tarif-là, on peut éventuellement s'attendre à ce qu'elle soit un peu solidaire, la solidarité nationale.