Quelques semaines après avoir signé leur premier Emploi d’avenir, plusieurs jeunes du Var ont été licenciés de la Caisse d'allocations familiales. « Un sentiment d’amertume et d’injustice » pour eux.
Six jeunes Varois, âgés de 20 à 23 ans, ont vu leur emploi d'avenir rompu par la Caisse d'allocations familliales, trois semaines après leur prise de fonction en tant que téléconseillers.
Téléconseiller n'est quand meme pas un métier que tous les jeunes peuvent faire, cela demande une communication orale et ecrite irréprochable, d'autant plus qu'au téléphone on ne comprends pas toujours son interlocuteur. Je ne suis pas étonnée du tout qu'il y a des personnes qui sont dégagée en période d'essai. Mais ce que je trouve innadmissible, c'est que ces jeunes ne soient pas suivi juste derrière en vue d'une formation qualifiante pour évantuellement les faire revenir.
Ils veulent de la main d'œuvre à pas cher (subventionnée par l'Etat) et opérationnelle de suite alors que ce n'est pas le but des emplois d'avenir : l'insertion, ça demande un minimum de formation et de temps. Même chose pour les CUI : ils les veulent expérimentés et au Smic, et l'obligation de formation n'est pas respectée dans 60% des cas.
Dans le privé comme dans le public, les patrons sont des exploiteurs qui sautent sur toute occasion que l'Etat leur présente pour se faire assister sans contrepartie ni humanité, c'est tout.
toit_de_chôme a écrit :Téléconseiller n'est quand meme pas un métier que tous les jeunes peuvent faire, cela demande une communication orale et ecrite irréprochable, d'autant plus qu'au téléphone on ne comprend pas toujours son interlocuteur.
En effet, la CAF du Var a merdé : on ne catapulte pas un jeune inexpérimenté à ce poste !
Les emplois d'avenir sont destinés à des jeunes peu ou pas diplômés/qualifiés issus de "zones urbaines sensibles". Contre un financement de l'Etat de 75% du salaire brut à hauteur du Smic (pour le secteur non marchand; dans le privé, c'est 35%), l'employeur s'engage à assurer la professionnalisation du jeune : "vivre une vraie première expérience professionnelle enrichissante et reconnue tout en lui donnant les moyens de se former"...
Si la CAF du Var avait respecté son engagement et le principe du contrat d'avenir, elle aurait commencé par mettre ces jeunes à des postes administratifs, où ils auraient appris le B-A-BA des prestations sociales et du fonctionnement de la CAF avant de les balancer en première ligne. Or, la CAF du Var a fait tout le contraire de ce qu'il fallait faire !
"Pour connaître toute la réglementation des prestations de la CAF, il faut au minimum 3 ans". Je tiens ces propos du Directeur adjoint, en poste il y a une dizaine d'années, de la CAF locale. Pour la petite histoire, j'avais été amené à le rencontrer dans le cadre d'une sombre affaire de délation (lettre anonyme au contenu pourri) qui avait eu pour conséquence de priver une jeune mère de famille d'une partie de ses prestations. Le Directeur adjoint était juste devenu tout blanc lorsqu'il avait pris connaissance du dossier qui contenait la fameuse lettre émanant de l'ex-compagnon, un peu jaloux, de la jeune femme.
"Pour connaître toute la réglementation des prestations de la CAF, il faut au minimum 3 ans"
Tant que quelqu'un décroche, le travail a été fait. C'est tout de même mieux que ce soit des "petits jeunes" qui se fassent traiter d'incompétents (ou pire) en live que des gens proches de la retraite. Il faut penser au coeur de ces derniers
PS:
Après une telle expérience, ils auront appris quelque chose. La leçon vaut bien un fromage
Il n'y a pas des emplois d'aide-policiers ou d'aide-gardiens de prison
"Pour connaître toute la réglementation des prestations de la CAF, il faut au minimum 3 ans"
Tant que quelqu'un décroche, le travail a été fait. C'est tout de même mieux que ce soit des "petits jeunes" qui se fassent traiter d'incompétents (ou pire) en live que des gens proches de la retraite. Il faut penser au coeur de ces derniers
PS:
Après une telle expérience, ils auront appris quelque chose. La leçon vaut bien un fromage
Il n'y a pas des emplois d'aide-policiers ou d'aide-gardiens de prison
Les contrats aidés dans la police , ça existe, ça porte le nom de "services civiques"!
Pour les vieux dont je suis , n'oubliez pas que sous Miterrand avait été mis en place les fameux CES (contrat emploi solidarité) équivalent de nos jours du "contrat d'avenir", et qui existaient dans la police , la gendarmerie...
Les jeunes gens étaient souvent mis en poste à l'accueil ("agent d'ambiance")et renseignaient le public...Evidemment , ils ne faisaient pas d'enquète de PJ , mais par contre étaient plus souvent chargés des photocopies des dossiers...
Le fond reste le mème, c'est la forme qui a changé....Mais en novlangue ça porte un autre nom.
n'oubliez pas que sous Miterrand avait été mis en place les fameux CES (contrat emploi solidarité) équivalent de nos jours du "contrat d'avenir", et qui existaient dans la police , la gendarmerie...
Cela existait après la mort de Mitterand, j'en avais un en 1999. Six mois à faire l'accueil dans une administration (en fait une bibliothèque).
J'ai eu comme formation des cours de préparation à un concours. J'ai été admis à l'oral
Mais je n'ai toujours pas compris pourquoi j'avais été éliminé à l'oral. (j'ai une théorie mais qui restera invérifiable: trop diplômé pour le concours. C'était un concours de catégorie C mais il se peut aussi que j'ai été pitoyable pourtant j'avais préparé sérieusement ce concours)
Pour les vieux dont je suis , n'oubliez pas que sous Miterrand avait été mis en place les fameux CES (contrat emploi solidarité) équivalent de nos jours du "contrat d'avenir", et qui existaient dans la police , la gendarmerie...
Pas encore assez vieux... Je crois me souvenir que les tous premiers avaient ete les "TUC" (travaux d'utilite collective ?) je devais avoir dans les 25 ans, c'etait bien sous Tonton premier...
Toute une epoque... Mes debuts de chomeur... Il n'y avait qu'une personne detachee de la prefecture pour l'Assedic, et meme pas une dizaine a l'ANPE... C'etait cool, de temps en temps je mangeais avec eux le midi... Aujourd'hui, a Pole ils sont 47 et ils sont debordes...
Mais la palme de la merdouille revient à ceux qui conçoivent ces contrats : ils sont sciemment mal ficelés, truffés de dérogations aussi défavorables à leurs signataires que propices aux abus des employeurs qui perçoivent les aides sans aucun contrôle (et quand l'employeur est fautif, c'est au salarié lésé de se débrouiller pour l'attaquer aux Prud'hommes !). Tout ça pour maquiller les chiffres du chômage...
Euh ce ne sont pas les seuls à faire cela et encore c'est assez court. Tiens cela me rappelle la méthode d'une autre boîte dans le genre, au sein de laquelle j'ai taffé et qui avait crééé spécialement des CDD jetables 3 mois voire 5 mois non reconductibles avec un chien de salle qui nous flicait toute la journée pour qu'on n'ai pas de répit pour résorber la quantité non négligeable de dossiers.
avec un chien de salle qui nous flicait toute la journée pour qu'on n'ai pas de répit pour résorber la quantité non négligeable de dossiers.