En ce moment, une manif étonnante se déroule sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris. Des étudiants et enseignants S'OBSTINENT comme ils disent.
Ils tournent en rond depuis plus de 400 heures, de jour comme de nuit, en se relayant.
À 18h30, ils étaient une centaine. À 21h00, plus de 200, réunis dans cet étrange ballet.
Franchement, ça vaut le détour.
Plusieurs m'ont assuré que si je débarquais à 3 heures du matin, ils seraient encore quelques dizaines à tourner comme ça, formant un grand cercle.
Toutes les grilles de l'Hôtel de Ville sont couvertes de banderoles : "Fac en grève", "Pécresse…". C'est un spectacle très surprenant.
J'y ai fait quelques photos que j'adresse à SuperUser pour qu'elle les mette en ligne.
Et si vous passez dans le coin, faites le détour !
Des manifestants vraiment OBSTINÉS
Merci Sophie
Merci Sophie pour la mise en ligne de ces photos.
J'y tenais parce qu'à ma connaissance, c'est une première. Et un mode d'action et de revendication quasiment ignoré des médias.
Mais je ne sais pas si ce mouvement va survivre au long WE de Pâques… et au temps pluvieux prévu sur Paris.
Reste qu'il y en a qui se bougent le cul.
La même opé avec des Chômeurs, Précaires, licenciés économiques, salariés solidaires… aurait de la gueule… à défaut d'avoir une portée.
Mais si nous lancions pareille initiative, nous ferions un tout petit cercle, une ronde enfantine… de 6 à 10 personnes (pendant une heure !).
Faut croire qu'il y a moins de problèmes de chômage et de précarité que de problèmes dans les universités. (Ironie).
Merci encore pour les tof' !
J'y tenais parce qu'à ma connaissance, c'est une première. Et un mode d'action et de revendication quasiment ignoré des médias.
Mais je ne sais pas si ce mouvement va survivre au long WE de Pâques… et au temps pluvieux prévu sur Paris.
Reste qu'il y en a qui se bougent le cul.
La même opé avec des Chômeurs, Précaires, licenciés économiques, salariés solidaires… aurait de la gueule… à défaut d'avoir une portée.
Mais si nous lancions pareille initiative, nous ferions un tout petit cercle, une ronde enfantine… de 6 à 10 personnes (pendant une heure !).
Faut croire qu'il y a moins de problèmes de chômage et de précarité que de problèmes dans les universités. (Ironie).
Merci encore pour les tof' !
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Pili
Excellent!
Très belles photos
Oui, c'est Excellent comme façon de faire!
T'as raison, dommage que nous le faisions pas nous non plus -par manque d'effectif - par exemple devant le siège social du Pole emploi
Oui, c'est Excellent comme façon de faire!
T'as raison, dommage que nous le faisions pas nous non plus -par manque d'effectif - par exemple devant le siège social du Pole emploi
Dernière modification par Pili le 10 avr. 2009, modifié 5 fois.
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maguy
Tu la vois, ton université ?
Je viens de tomber sur une excellente synthèse du devenir des universités, du savoir en général qui n'est pas forcément monnayable. Pour tout dire assez effrayant 
je vous conseille l'article complet. SourceC'est ce à quoi ils veulent en arriver en France: appauvrissement intellectuel, réflexion et analyse limitées dans le cursus universitaire, extinction des "humanités" au profit de la formation à vocation professionnelle sous prétexte de débouchés dans la vie active, formatage des cerveaux, Recherche livrée pieds et poings liés aux fonds privés qui permettra d'orienter les travaux et leurs résultats, suppression de tous les garde-fous démocratiques et règne sans partage du complexe militaro-industriel avec l'aval des universitaires du pays. Tu n'y crois toujours pas? Tu y croiras sans doute le jour où on ne pourra plus rien y faire. Ni pour l'école, ni pour l'université. Comme aux Etats-Unis.
Ou quand toute contestation finira dans le sang.
Comme partout où le capitalisme montre les dents après avoir orchestré avec arrogance et mépris le pillage des richesses mondiales.
Il n'est plus temps de se laisser bercer par les discours officiels, ni de regarder passer le train des "réformes"!
Voici un article sur le système universitaire aux Etats-Unis.
A peine un coin du voile
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RaoulPiconBière
Un peu d'Histoire :
Les mères de la place de mai et la dictature en Argentine
... Le 30 avril 1977
La première fois que les Mères se rendirent sur la Place de Mai, qui est située face au palais gouvernemental, c'était pour remettre une lettre à l'ex-dictateur Jorge Videla au sujet de leurs enfants, car elles croyaient à l'époque que le président n'avait rien à voir avec les disparitions. « Nous sommes restées sur la place et avons appelé d'autres mères. Jusqu'à ce qu'un jour un policier est arrivé et nous a dit 'ici il y a état de siège, circulez ' et il a commencé à nous frapper. Nous avons alors commencé à marcher en rond sur la place », se souvient Bonafini.
À partir de ce 30 avril [1977], les Mères de la Place de Mai ne manquèrent jamais d'accomplir leur marche hebdomadaire...
...7 avril 2008
Leur âge oscille entre 76 et 94 ans. Après trente ans de lutte, elles ne se contentent plus de faire leur ronde hebdomadaire, tous les jeudis, face à la Casa Rosada, le palais présidentiel. Elles ont fondé une université populaire, un journal, une radio, une imprimerie et leur propre maison d’édition...
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8res ... ace_de_mai
http://tlaxcala.es/pp.asp?lg=es&reference=2574