Hier soir sur M6, Capital traite le thème du pouvoir d'achat avec un reportage sur le hard discount.
Pour résumer chez Lidl :
- On embauche que les moins de 30 ans et on ne veut pas des personnes de petites tailles.
- La pause du midi est de 7 minutes, ce qui est illégal.
- Les caissières doivent travailler debout, pas le droit de s'assoir.
- 3 jobs en 1, il faut rempoter, faire la caisse et faire le ménage le soir.
- Quand le patronat souhaite qu'un employé démissionne, on le fait commencer très tôt le matin et on lui donne les cartons les plus lourds à porter.
Tout ça pour 800 euros (28 heures par semaine). Elle est pas belle la vie chez Lidl ?
Lidl ou l'exploitation humaine...
Eh oui !
Lidl filme aussi ses salariés à leur insu...
Toutes ces dérives sont issues du modèle du genre : le géant US Wal-Mart, au sujet duquel Arte a diffusé récemment un édifiant documentaire.
Capital est l'émission la moins pourrie de M6.
Lidl filme aussi ses salariés à leur insu...
Toutes ces dérives sont issues du modèle du genre : le géant US Wal-Mart, au sujet duquel Arte a diffusé récemment un édifiant documentaire.
Capital est l'émission la moins pourrie de M6.
-
maguy
C'est monstrueux, ignoble 
Moi je vais au LP, au moins les caissières sont assises, d'ailleurs ne serait-ce qu'au niveau de l'ergonomie, c'est un non-sens de les laisser debout, bonjour les arrêts maladie.
J'imagine une femme grande et enceinte
Tout pour casser le moral et encourager les hostilités entre employées, si l'une a des horaires plus corrects que l'autre.
Tout ce qu'on peut faire, c'est un sourire, mais rarement payé de retour Et c'est vrai que les employés sont très jeunes.
Moi je vais au LP, au moins les caissières sont assises, d'ailleurs ne serait-ce qu'au niveau de l'ergonomie, c'est un non-sens de les laisser debout, bonjour les arrêts maladie.
J'imagine une femme grande et enceinte
Tout pour casser le moral et encourager les hostilités entre employées, si l'une a des horaires plus corrects que l'autre.
Tout ce qu'on peut faire, c'est un sourire, mais rarement payé de retour
Et c'est vrai que les employés sont très jeunes.-
serenity
Demain ! Tous chez LIDL et ALDI...
Ne sommes-nous pas les premiers à rechercher des produits alimentaires aux prix les plus bas ?
"Je veux prendre des initiatives visant à dynamiser la concurrence et faire baisser les prix." - François Fillon faisant le boulot de Luc Châtel Secrétaire d'Etat à la Consommation auprès du Ministère de l'Economie (décidément dans ce gouvernement les postes sont interchangeables... vive les chaises musicales).
Oui, oui il devient inssuportable de faire ses courses alimentaires depuis quelques temps. Oui, la vie devient hors de prix pour beaucoup de français (idem dans pas mal de pays européens).
Selon, les acteurs de la grande distribution la faute en est imputable à la hausse du prix des matières premières sur les marchés mondiaux (d'où hausses de prix des produits de 31% à 45% d'augmentation pour les spaghettis, 17% à 40% pour les yaourts, 10% à 44% pour le jambon, "ça n'augmente pas, ça flambe !", lit-on dans une récente étude de l'INC dans le magazine 60 millions de consommateurs).
Ces hausses faramineuses n'étaient-elles pas surtout un moyen de faire un maximum de profits sur le dos des consommateurs avant le 1er mars, date d'entrée en vigueur de la loi annulant les marges arrières dans la grande distribution et permettant d'en faire dorénavant bénéficier le consommateur (faut voir...).
Bien, bien... encore faut-il choisir une méthode cohérente pour dynamiser la concurrence sous peine de dynamiter les droits déjà bafoués des intervenants du secteur de la distribution.
Faisons baisser les prix puisque l'on ne veut pas augmenter les salaires... sauf que le travailler plus pour gagner plus ne s'appliquera pas dans un secteur à la concurrence accrue mais deviendra du travailler plus pour gagner moins (et ce n'est pas qu'une vue de l'esprit).
Il y a un réel danger à accroître la compétition entre les grandes marques de distribution en France.
Si cela se produisait le résultat serait identique à ce qui se passe en Allemagne depuis 20 ans déjà. Un grand nombre de licenciements et des employés devant faire plus d'heures qu'auparavant pour un salaire moindre (en Allemagne le salaire net moyen pour un 39 heures chez les Hard-Discounter comme Aldi ou Lidl en RFA est de 800 euros !! et ce pour 39 heures... Vous voyez qu'avec 800 € pour 28 heures vous avez encore un peu de marge avant d'en arriver à de l'esclavage. Mais ça vient petit à petit, laissez mijoter encore 3 ou 4 ans, rendez le marché du travail exsangue en anihilant toutes les offres en CDI plein temps, multipliez les nouveaux contrats plus précaires que les précédents et vous arriverez au bout du compte à atteindre l'objectif que vous vous êtes fixé : un marché du travail basé sur la précarité maximum, teinté d'un soupçon de mesures coercitives et anxiogènes afin de mater toute esprit de rebellion et vous finirez par créer un vivier d'individus malléables et corvéables à merci toute à votre dévotion pour ramasser les miettes que vous employeur voudrait bien leur laisser... n'oubliez surtout pas de dire merci au monsieur qui vous aura offert généreusement un 39 € pour 750 € mensuels... on ne sait jamais il pourrait se vexer !).
Malheureusement, le consommateur lambda ne voit pas plus loin que le bout de son ticket-caisse... peu importe les conséquences (emplois de plus en plus précaires, licenciements, délocalisations de la production...) pourvu que la note baisse.
Invariablement, toute baisse des prix entraînera la volonté de pressurer d'autant les petits producteurs maraîchers (même si Mr Luc Châtel se défend d'une pareille pratique et entend créer une commission de surveillance il ne pourra lutter face au pouvoir des grands distributeurs sur un territoire aussi vaste que la France).
Ouvrir le marché à une plus grande concurrence, c'est ouvrir la boîte de pandore et permettre un nivellement des salaires vers le bas (déjà que les employeurs du secteur ne payent pas les temps de pause légaux à leurs employés, ce qui fait que la plupart ont une rémunération inférieure au smic horaire).
Le gouvernement s'imagine que la solution miracle réside dans le fait de mailler le territoire français de magasin hard-discount (sur le modèle allemand), il me semble qu'il s'agit d'une politique dangereuse pour l'emploi connaissant les méthodes de management de ce type d'enseignes.
De plus, il n'est pas évident que les consommateurs français acceptent de faire la totalité de leurs courses dans ce type d'enseignes où chaque produit n'a qu'une seule référence d'où pas de choix. Nous qui aimons comparer... terminé.
L'américain Wal-Mart référence en matière de politique de prix écrasés et de personnel mâté à exporter en Allemagne son concept de Hard-Discount via les marques Aldi et Lidl : rythmes de travail hachés, manques d’effectifs patents, heures supplémentaires non payées, pressions permanentes et salaires de misère.
Payer moins cher les produits alimentaires... oui, mais à quel prix pour les acteurs du secteur de la grande distribution employés, petits producteurs et sous-traitants qui bien souvent sont sans défense face aux diktats des grandes surfaces ?
Une réforme de la loi Galland qui régit les relations entre distributeurs et industriels, intervenue en décembre, assouplit le seuil de revente à perte et donne la possibilité de baisser les prix plus facilement qu'auparavant.
Oui, mais voilà aucun des acteurs ne veut payer pour permettre une baisse significative des prix.
A force de chercher toujours les prix les plus bas nous allons continuer à nous emprisonner nous-mêmes dans une société du chacun pour soi qui nous bouffe...
PS - Ne soyons pas naïfs au point de croire que le maillage de l'hexagone par des enseignes hard-discount vise à permettre une amélioration de la concurrence au sein du secteur de la grande distribution.
Il n'est en fait qu'une étape essentielle dans le processus de mise en place d'une baisse progressive des salaires et d'une disparition à moyen terme du SMIC...
Ouvrir le marché aux enseignes comme LIDL, ALDI... Pourquoi ? Simplement parce que dans quelques années les niveaux de salaires ayant baissé les 3/4 des employés ne pourront plus se nourrir dans les grandes surfaces traditionnelles il faudra bien trouver un marché de remplacement pour que ces derniers continuent à se nourrir d'où l'implantation à marche forcée de ces enseignes dans les années à venir.
Serenity.
"Je veux prendre des initiatives visant à dynamiser la concurrence et faire baisser les prix." - François Fillon faisant le boulot de Luc Châtel Secrétaire d'Etat à la Consommation auprès du Ministère de l'Economie (décidément dans ce gouvernement les postes sont interchangeables... vive les chaises musicales).
Oui, oui il devient inssuportable de faire ses courses alimentaires depuis quelques temps. Oui, la vie devient hors de prix pour beaucoup de français (idem dans pas mal de pays européens).
Selon, les acteurs de la grande distribution la faute en est imputable à la hausse du prix des matières premières sur les marchés mondiaux (d'où hausses de prix des produits de 31% à 45% d'augmentation pour les spaghettis, 17% à 40% pour les yaourts, 10% à 44% pour le jambon, "ça n'augmente pas, ça flambe !", lit-on dans une récente étude de l'INC dans le magazine 60 millions de consommateurs).
Ces hausses faramineuses n'étaient-elles pas surtout un moyen de faire un maximum de profits sur le dos des consommateurs avant le 1er mars, date d'entrée en vigueur de la loi annulant les marges arrières dans la grande distribution et permettant d'en faire dorénavant bénéficier le consommateur (faut voir...).
Bien, bien... encore faut-il choisir une méthode cohérente pour dynamiser la concurrence sous peine de dynamiter les droits déjà bafoués des intervenants du secteur de la distribution.
Faisons baisser les prix puisque l'on ne veut pas augmenter les salaires... sauf que le travailler plus pour gagner plus ne s'appliquera pas dans un secteur à la concurrence accrue mais deviendra du travailler plus pour gagner moins (et ce n'est pas qu'une vue de l'esprit).
Il y a un réel danger à accroître la compétition entre les grandes marques de distribution en France.
Si cela se produisait le résultat serait identique à ce qui se passe en Allemagne depuis 20 ans déjà. Un grand nombre de licenciements et des employés devant faire plus d'heures qu'auparavant pour un salaire moindre (en Allemagne le salaire net moyen pour un 39 heures chez les Hard-Discounter comme Aldi ou Lidl en RFA est de 800 euros !! et ce pour 39 heures... Vous voyez qu'avec 800 € pour 28 heures vous avez encore un peu de marge avant d'en arriver à de l'esclavage. Mais ça vient petit à petit, laissez mijoter encore 3 ou 4 ans, rendez le marché du travail exsangue en anihilant toutes les offres en CDI plein temps, multipliez les nouveaux contrats plus précaires que les précédents et vous arriverez au bout du compte à atteindre l'objectif que vous vous êtes fixé : un marché du travail basé sur la précarité maximum, teinté d'un soupçon de mesures coercitives et anxiogènes afin de mater toute esprit de rebellion et vous finirez par créer un vivier d'individus malléables et corvéables à merci toute à votre dévotion pour ramasser les miettes que vous employeur voudrait bien leur laisser... n'oubliez surtout pas de dire merci au monsieur qui vous aura offert généreusement un 39 € pour 750 € mensuels... on ne sait jamais il pourrait se vexer !).
Malheureusement, le consommateur lambda ne voit pas plus loin que le bout de son ticket-caisse... peu importe les conséquences (emplois de plus en plus précaires, licenciements, délocalisations de la production...) pourvu que la note baisse.
Invariablement, toute baisse des prix entraînera la volonté de pressurer d'autant les petits producteurs maraîchers (même si Mr Luc Châtel se défend d'une pareille pratique et entend créer une commission de surveillance il ne pourra lutter face au pouvoir des grands distributeurs sur un territoire aussi vaste que la France).
Ouvrir le marché à une plus grande concurrence, c'est ouvrir la boîte de pandore et permettre un nivellement des salaires vers le bas (déjà que les employeurs du secteur ne payent pas les temps de pause légaux à leurs employés, ce qui fait que la plupart ont une rémunération inférieure au smic horaire).
Le gouvernement s'imagine que la solution miracle réside dans le fait de mailler le territoire français de magasin hard-discount (sur le modèle allemand), il me semble qu'il s'agit d'une politique dangereuse pour l'emploi connaissant les méthodes de management de ce type d'enseignes.
De plus, il n'est pas évident que les consommateurs français acceptent de faire la totalité de leurs courses dans ce type d'enseignes où chaque produit n'a qu'une seule référence d'où pas de choix. Nous qui aimons comparer... terminé.
L'américain Wal-Mart référence en matière de politique de prix écrasés et de personnel mâté à exporter en Allemagne son concept de Hard-Discount via les marques Aldi et Lidl : rythmes de travail hachés, manques d’effectifs patents, heures supplémentaires non payées, pressions permanentes et salaires de misère.
Payer moins cher les produits alimentaires... oui, mais à quel prix pour les acteurs du secteur de la grande distribution employés, petits producteurs et sous-traitants qui bien souvent sont sans défense face aux diktats des grandes surfaces ?
Une réforme de la loi Galland qui régit les relations entre distributeurs et industriels, intervenue en décembre, assouplit le seuil de revente à perte et donne la possibilité de baisser les prix plus facilement qu'auparavant.
Oui, mais voilà aucun des acteurs ne veut payer pour permettre une baisse significative des prix.
A force de chercher toujours les prix les plus bas nous allons continuer à nous emprisonner nous-mêmes dans une société du chacun pour soi qui nous bouffe...
PS - Ne soyons pas naïfs au point de croire que le maillage de l'hexagone par des enseignes hard-discount vise à permettre une amélioration de la concurrence au sein du secteur de la grande distribution.
Il n'est en fait qu'une étape essentielle dans le processus de mise en place d'une baisse progressive des salaires et d'une disparition à moyen terme du SMIC...
Ouvrir le marché aux enseignes comme LIDL, ALDI... Pourquoi ? Simplement parce que dans quelques années les niveaux de salaires ayant baissé les 3/4 des employés ne pourront plus se nourrir dans les grandes surfaces traditionnelles il faudra bien trouver un marché de remplacement pour que ces derniers continuent à se nourrir d'où l'implantation à marche forcée de ces enseignes dans les années à venir.
Serenity.
-
ledesa
Dis moi comment peut-on faire autrement ?Quand tu dis : "Malheureusement, le consommateur lambda ne voit pas plus loin que le bout de son ticket-caisse... peu importe les conséquences (emplois de plus en plus précaires, licenciements, délocalisations de la production...) pourvu que la note baisse. "
Si les salaires et surtout le SMIC sont bloqués, qu'il n'y a pas d'augmentation c'est peut-être pas sans raison, non ?
ILS ont bien compris quand laissant le peuple sans pouvoir d'achat, juste le strict minimum, ILS le tenaient dans leur "pogne", ILS pouvaient en faire ce qu'ils voulaient, et bientôt ce sera l' hallali, ce sera la curée !!!
Ce sera la suppression du SMIC.après les 35 H !
ET là, ILS pourront s'en donner à cœur joie !
Alors si tu as une recette pour acheter autrement que dans les magasins de pauvres, dis moi comment on fait ?
Je ne demande que ça, avec mes 440€ mensuels !!!
LA REVOLUTION !!!
Le pire dans tout ça, c'est que jamais ILS ne s'interrogent (comme par hasard !) sur l'évolution des salaires et des bénéfices que s'octroient les patrons et actionnaires de ces grands groupes !!!
-
maguy
De toutes façons, LP et Monop sont du même groupe. Les prix Monop sont ceux qui ont augmenté le plus ces derniers mois et pourtant toutes les enseignes ne se sont pas privées de faire valser les étiquettes
Quitte à bouffer la même chose beurk, je vais au moins cher, sauf pour quelques rares trucs.
Pas le choix, alors j'étais au moins d'être aimable, c'est tout ce que je peux faire
Quitte à bouffer la même chose beurk, je vais au moins cher, sauf pour quelques rares trucs.
Pas le choix, alors j'étais au moins d'être aimable, c'est tout ce que je peux faire
-
tristesir
Tu n'as jamais entendu parler du salarié citron jetable?c'est un non-sens de les laisser debout, bonjour les arrêts maladie.
Le but n'est sans doute pas de fidéliser le salarié qui est surement facilement remplaçable dans ce type d'emploi. Le turn-over doit être important. Les conditions de travail dépendent aussi du magasin et du directeur du magasin.
Certains prétendent que c'est les prix des produits distributeur qui auraient le plus augmenté en moyenne.Les prix Monop sont ceux qui ont augmenté le plus ces derniers mois et pourtant toutes les enseignes ne se sont pas privées de faire valser les étiquettes
Dans un magasin pour pauvres ils vendaient des galettes de riz 0,53 euro, je viens de me rendre compte qu'ils ont changé de produit. Maintenant elles sont bio mais le prix est d'un peu moins d'un euro. C'est à dire qu'entre l'ancien produit et le nouveau le prix a presque doublé. Evidemment l'ancien produit a disparu des rayonnages.
Dans le passé, dans un autre magasin pour pauvres, ils avaient augmenté la taille des pizzas et d'autres trucs mineurs mais au final le prix avait augmenté bien plus que proportionnellement à la quantité ajoutée.
(depuis j'ai laissé tombé les pizzas avec leur graisse hydrogénée bien souvent)
Ce sont d'autres moyens pour faire plus de marges.
Ce soir je voulais acheter quatre yahourts nature en pots de verre.
Ils ne vendaient que ce type de de produit en groupe de 8 pots.
Comme je n ai pas l'intention de manger 8 pots en une seule fois (mais 4 c'est bien) j'ai laissé tombé. Je n'ai pas l'intention de rallumer mon frigo pour 8 pots de yahourts.
La philosophie semble de vendre en plus grosse quantité sans que le prix soit plus intéressant proportionnellement. Puisque l'ancien produit disparait, pas d'autres choix si tu veux absolument consommer ce produit.
-
maguy
J'ai aussi remarquéLa philosophie semble de vendre en plus grosse quantité sans que le prix soit plus intéressant proportionnellement. Puisque l'ancien produit disparait, pas d'autres choix si tu veux absolument consommer ce produit
Bon j'ai frigo et congel, mais faut pas exagérer non plus, il n'y a pas que des familles nombreuses.Je cuisine tout, donc je choisis la quantité dont j'ai besoin. Tiens, un truc marrant, je suis allée récemment dans un magasin bio et bien j'étais pleine de préjugés : les oeufs et le tofu étaient moins chers qu'au Monop.
Je me souviens du passage de sarko au budget. Grosse opération médiatique avec leclerc (désolée j'ai du mal avec les majuscules pour certains) et bien certains prix avaient effectivement baissé de façon minime, mais pour les grosses quantités : oeufs ou yaourths par 12, PQ idem et pour tous les produits de première nécessité.
Quels pignoufs
-
tristesir
Au monop' les produits bio ou étiquetés "commerce équitable" sont des niches . Il est possible que sur ces produits qui sont moins vendus ils fassent le plus de marge. Cela prend de la place dans leur rayonnages et cela se vend moins.je suis allée récemment dans un magasin bio et bien j'étais pleine de préjugés : les oeufs et le tofu étaient moins chers qu'au Monop.
J'ai visité deux magasins pour pauvres (d'enseignes différentes) et je n'ai pas pu trouver des yahourts nature par quatre en pots de verre (cela n'existe que par huit).
Incroyable non?. Ils ont bien des yahourts en pots de verre par 4 mais ils rajoutent quelque chose dedans: citron, vanille...Cela permet de gonfler le prix par rapport à celui de yahourt sans arôme.
Une prochaine fois, je ferai une comparaison du prix au litre de yahourt entre tous ces produits.
Avez vous remarqué aussi, dans un autre domaine, que trouver un paquet de céréales sans sucre, ni chocolat est presque mission impossible dans les supermarchés "tout public"?
Cela permet de vendre une marque bien connue qui fait beaucoup de pub mais je ne suis pas sûr que leur produits soient dépourvus totalement de sucre ou alors ils le remplacent peut être par de l'aspartame ou autres dérivés.
PS:
Je viens de regarder, dans cette gamme de céréales il y a une variété basique "nature". Sur leur site internet, on apprend que pour 100g de produit il y a 17g de sucre (pour 75g de glucide).
Une autre variété au chocolat au lait contient jusqu'à 29g de sucre dans 100g de produit !
Mieux vaut ne pas être trop gourmand le matin
-
maguy
Et on s'étonne qu'il y ait tant de gosses obèses et on va culpabiliser les parents. Ce n'est pas avec la phrase minuscule "mangez bougez" que cela changera.Une autre variété au chocolat au lait contient jusqu'à 29g de sucre dans 100g de produit !
Mieux vaut ne pas être trop gourmand le matin
Et je crois avoir lu que la marque connue de céréales étaient en plus à base de maïs transgéniques.
Moi je ne déjeune pas, mais la vieille tartine de pain beurre/confiture c'est pas mal, non ?
Je penserai à regarder les yaourths nature chez mon magasin pour pauvres, je n'en achète plus puisque je les fais. Mais chez moi c'est LP, je crois qu'il y a un ED aussi mais je ne sais pas si c'est un hard discount.
-
maguy
Et pour continuer sur Lidl, un lien chez le collectif RTO qui donne la parole aux employés ou ex-employés.
J'ai un peu parcouru : édifiant !
J'ai un peu parcouru : édifiant !
-
Monolecte
Pour moi, les céréales, ce sont des croquettes pour humains... autant dire que je n'en bouffe jamais.
Pour bouffer moins cher sans flinguer les salaires, faut manger différemment : pas de produits élaborés, pas de merde indus, lire les étiquettes d'ingrédient et découvrir que les saucisses moins chers, c'est de la flotte, du sel et beaucoup de E000 toxiques, donc aller chez le boucher qui fait la viande moins cher... en manger un peu moins (réduire les quantités, on en bouffe trop, réduire la fréquence, on en mange trop souvent), réinvestir les marchés en se méfiant des faux paysans qui vendent de tout à toute saison, reprendre le troc. J'ai un papier en gestation sur les possibles qui s'ouvrent à nous.
Réapprendre à choisir, certes, pour nous, les choix sont un peu plus restreints, mais en moyenne, les gens ne supportent plus de ne plus TOUT avoir. Avoir moins, mais avoir mieux. Ne laisser aux hypers que l'épicerie. Quand il n'y a pas d'autre possibilité.
Ne pas oublier, en effet, que les prix écrasés, ce sont des profits en hausse et des salaires en baisse, qu'au bout du chemin, acheter moins cher, c'est nous appauvrir. Mais qu'acheter des marques ne va pas non plus dans la fouille des salariés. Acheter local, artisans, lire le papier excellent de François Ruffin dans le Diplo sur les salariés qui s'achètent UNE action de leur entreprise pour entrer à la réunion des actionnaires, leur mettre le nez dans le caca...
Pour bouffer moins cher sans flinguer les salaires, faut manger différemment : pas de produits élaborés, pas de merde indus, lire les étiquettes d'ingrédient et découvrir que les saucisses moins chers, c'est de la flotte, du sel et beaucoup de E000 toxiques, donc aller chez le boucher qui fait la viande moins cher... en manger un peu moins (réduire les quantités, on en bouffe trop, réduire la fréquence, on en mange trop souvent), réinvestir les marchés en se méfiant des faux paysans qui vendent de tout à toute saison, reprendre le troc. J'ai un papier en gestation sur les possibles qui s'ouvrent à nous.
Réapprendre à choisir, certes, pour nous, les choix sont un peu plus restreints, mais en moyenne, les gens ne supportent plus de ne plus TOUT avoir. Avoir moins, mais avoir mieux. Ne laisser aux hypers que l'épicerie. Quand il n'y a pas d'autre possibilité.
Ne pas oublier, en effet, que les prix écrasés, ce sont des profits en hausse et des salaires en baisse, qu'au bout du chemin, acheter moins cher, c'est nous appauvrir. Mais qu'acheter des marques ne va pas non plus dans la fouille des salariés. Acheter local, artisans, lire le papier excellent de François Ruffin dans le Diplo sur les salariés qui s'achètent UNE action de leur entreprise pour entrer à la réunion des actionnaires, leur mettre le nez dans le caca...
-
maguy
C'est la règle d'or de ne rien acheter de fini. Par contre je suis mal à l'aise avec les étiquettespas de produits élaborés, pas de merde indus, lire les étiquettes d'ingrédient
comprends rien 
J'aimerais bien faire du troc mais en ville, c'est impossible, donc je choisis très soigneusement. Je me sers de mon seul luxe : le temps.
Franchement j'achète mes fruits à la superette du coin. Ils ne sont pas forcément plus chers et quand j'ai vu un prix inférieur au supermarket, je le dis. Comme ils me connaissent, ils me font ce prix. Idem quand les fruits ont été dégueu, j'ai droit de râler. Allez faire ça au supermarché.
J'ai analysé et réfléchi toute ma consommation. Je ne mange plus de viande ni charcuterie et du poisson une fois par mois.
En fouillant sur le net, j'ai redécouvert des produits que ma mère utilisait il n'y a pas si longtemps, savon noir, savon de Marseille, cristaux de soude etc et je m'amuse telle une sorcière à fabriquer moi-même, les gels douche avant de passer à la lessive.
Marre de me faire empoisonner par l'estomac ou la peau
Ce qu'on respire suffit bien !-
tristesir
Hier je me suis mis aussi à comparer la composition des canettes de bière.
Il faut bien que je cadre avec le stéréotype du érémiste alcoolique puisque les g:lol:
A propos, j'ouvre une parenthèse, à la fin du mois d'Août, j'attendais le train pour rentrer sur Paris, j'étais en Normandie en vacances chez des amis. J'avais une heure à attendre et je suis allé en ville acheté un truc à manger pour le voyage de retour. Il pleuvait (pas de mauvais esprit, il ne pleut pas tout le temps en Normandie, mais il faut bien dire que pendant ma semaine de vacances, le soleil ne s'est pas souvent montré)
Je remontais vers la gare, quand une femme d'un certain âge m'accoste, l'air un peu gêné.
Je me dis en moi-même, elle va essayer de me taxer un peu de monnaie ou une cigarette (bien que son attitude était curieuse)
Finalement, elle m'explique qu'elle est gênée de me parler et me demande si je ne suis pas un nécessiteux (je ne sais plus quel mot elle a utilisé)
J'accuse le coup, et je lui explique que j'attends mon train pour rentrer à Paris et je coupe court poliment à la conversation en la laissant pour retourner à la gare sans savoir ce qu'elle me voulait vraiment.
J'étais habillé normalement, j'avais un petit sac à dos, et un grand sac plastique que je portais à bras le corps (pour éviter que les poignées de déchirent).
Pour en revenir à la bière: Certaines contiennent un peu trop de produits chimiques de mon point de vue.
Et j'ai découvert que certains emballages ne mentionnaient même pas tous les ingrédients. Sur certains on peut lire seulement: <<contient du houblon>> et rien d'autre.
Cela ne me dérange pas de manger la même chose qu'un cheval ou une vache (ils doivent manger de l'avoine sauf erreur) mais n'en concluez pas pour autant que je suis <<bête à manger du foin>>
Il faut bien que je cadre avec le stéréotype du érémiste alcoolique puisque les g:lol:
A propos, j'ouvre une parenthèse, à la fin du mois d'Août, j'attendais le train pour rentrer sur Paris, j'étais en Normandie en vacances chez des amis. J'avais une heure à attendre et je suis allé en ville acheté un truc à manger pour le voyage de retour. Il pleuvait (pas de mauvais esprit, il ne pleut pas tout le temps en Normandie, mais il faut bien dire que pendant ma semaine de vacances, le soleil ne s'est pas souvent montré)
Je remontais vers la gare, quand une femme d'un certain âge m'accoste, l'air un peu gêné.
Je me dis en moi-même, elle va essayer de me taxer un peu de monnaie ou une cigarette
(bien que son attitude était curieuse)Finalement, elle m'explique qu'elle est gênée de me parler et me demande si je ne suis pas un nécessiteux (je ne sais plus quel mot elle a utilisé)
J'accuse le coup, et je lui explique que j'attends mon train pour rentrer à Paris et je coupe court poliment à la conversation en la laissant pour retourner à la gare sans savoir ce qu'elle me voulait vraiment.
J'étais habillé normalement, j'avais un petit sac à dos, et un grand sac plastique que je portais à bras le corps (pour éviter que les poignées de déchirent).
Pour en revenir à la bière: Certaines contiennent un peu trop de produits chimiques de mon point de vue.
Et j'ai découvert que certains emballages ne mentionnaient même pas tous les ingrédients. Sur certains on peut lire seulement: <<contient du houblon>> et rien d'autre.
A une différence près: bien malin celui qui saura ce que contiennent exactement les croquettes que tu donnes à ton clebs ou ton chat.Pour moi, les céréales, ce sont des croquettes pour humains
Cela ne me dérange pas de manger la même chose qu'un cheval ou une vache (ils doivent manger de l'avoine sauf erreur) mais n'en concluez pas pour autant que je suis <<bête à manger du foin>>