Le RSA arrive à grands pas
Martin Hirsch veut en finir avec la prime de Noël
Il estime que sa suppression "est cohérente avec la création du RSA"...
Si sa proposition est acceptée, il va falloir descendre dans la rue mais, comme d'habitude, seuls quelques pelés et tondus - toujours les mêmes - oseront manifester et agir alors qu'ils sont des milliers à assaillir Actuchomage et les autres associations de chômeurs dès novembre afin de savoir si cette prime est reportée, et combien on va leur donner pour acheter leur dinde de Noël.
De plus, les "droits connexes" (dégrèvement de taxe d’habitation et de redevance audiovisuelle, CMU-c, allocations logement…) des minima sociaux reprenant une activité sous l'égide du RSA se verront couverts pendant 3 mois après leur retour à l'emploi au lieu d'un an actuellement.
LIRE ICI
Franchement, alors que le RSA est censé améliorer le sort de ceux qui reprennent un travail et les sortir du seuil de pauvreté, s'ils y perdent quand même, à quoi ça sert ?
Si sa proposition est acceptée, il va falloir descendre dans la rue mais, comme d'habitude, seuls quelques pelés et tondus - toujours les mêmes - oseront manifester et agir alors qu'ils sont des milliers à assaillir Actuchomage et les autres associations de chômeurs dès novembre afin de savoir si cette prime est reportée, et combien on va leur donner pour acheter leur dinde de Noël.
De plus, les "droits connexes" (dégrèvement de taxe d’habitation et de redevance audiovisuelle, CMU-c, allocations logement…) des minima sociaux reprenant une activité sous l'égide du RSA se verront couverts pendant 3 mois après leur retour à l'emploi au lieu d'un an actuellement.
LIRE ICI
Franchement, alors que le RSA est censé améliorer le sort de ceux qui reprennent un travail et les sortir du seuil de pauvreté, s'ils y perdent quand même, à quoi ça sert ?
Une mise à plat claire et complète de Denis Clerc (Alternatives Economiques) sur le dispositif :
Les enjeux de la "conférence de concertation" sur le RSA
Egalement, un appel collectif à Martin Hirsch publié aujourd'hui dans Le Monde :
RSA : attention au déni de justice !
Les enjeux de la "conférence de concertation" sur le RSA
Egalement, un appel collectif à Martin Hirsch publié aujourd'hui dans Le Monde :
RSA : attention au déni de justice !
Donc si je comprends bien, en résumé, le RSA s'il est tel qu'expérimenté à l'heure actuelle, ce n'est même pas 100 euros de différence de revenu par rapport à la situation sans RSA et 1806/3=602 euros ce qui donne une mesure du revenu mensuel de ceux "bénéficiant" du RSA.Dans les neuf départements ayant commencé l'expérimentation le plus précocement, on constate que les emplois étaient durables (CDI ou CDD d'au moins six mois) dans 28 % des cas, des emplois aidés dans 30 %, des emplois courts (CDD de moins de six mois ou intérim) dans 26 % des cas (le solde correspondant à des emplois de services à la personne rémunérés à l'aide de Cesu, à des emplois indépendants ou à des formations rémunérées). Le secteur marchand représente les deux tiers des emplois.
Quant au temps de travail - en faisant l'hypothèse que les personnes concernées sont rémunérées au Smic -, un quart a effectué moins de 122 heures dans le trimestre (mais il peut s'agir d'emplois occupés tardivement dans le trimestre), un autre quart de 123 à 258 heures, un troisième quart de 259 à 382 heures et un dernier quart plus de 382 heures. Rappelons qu'un plein temps sur le trimestre correspond à 454 heures. Le revenu d'activité médian pour le trimestre a été de 1806 euros contre 1707 euros pour les zones témoin.
Bonjour,
je crois l'avoir dit plus haut,
le RSA c'est seulement un ajustement comptable au mois par mois de l'ensemble de vos droits sociaux.
Ce calcul semble être pire que ce que j'avais pensé puisque la suppression des droits connexes va concerner l'ensemble des minima et les obligations élargies aux personnes sans emploi.
(A l'origine le RSA ne concerne que les personnes reprenant un emploi)
J'aime bien aussi l'abandon du contrat d'insertion :
l'on ne vous demandera plus votre avis !
Comme au passage, il est prévu un référent social et un référent emploi, ça fait que le pognon va encore aller dans la poche des "matons".
(privés certainement ou à la solde de la "baronnie" en place)
Falllait aussi s'attendre
à ce que la vaseline soit de mauvaise qualité,
voire inexistante !
je crois l'avoir dit plus haut,
le RSA c'est seulement un ajustement comptable au mois par mois de l'ensemble de vos droits sociaux.
Ce calcul semble être pire que ce que j'avais pensé puisque la suppression des droits connexes va concerner l'ensemble des minima et les obligations élargies aux personnes sans emploi.
(A l'origine le RSA ne concerne que les personnes reprenant un emploi)
J'aime bien aussi l'abandon du contrat d'insertion :
l'on ne vous demandera plus votre avis !
Comme au passage, il est prévu un référent social et un référent emploi, ça fait que le pognon va encore aller dans la poche des "matons".
(privés certainement ou à la solde de la "baronnie" en place)
Falllait aussi s'attendre
à ce que la vaseline soit de mauvaise qualité,
voire inexistante !

Bonjour,
Ceci dit, si quelqu'un me trouve une trace du "document de cadrage" que même que c'est "selon lui" que tout le monde cause de trucs qui doivent à peine se terminer là, dans le temps que je vous écrit, nous pourrons peut-être savoir de quoi on cause.
Dialogue :
le journaliste à son collègue :
-" T'as des nouvelles ?"
-"Non aucune !"
-"Ah ! ça c'est une nouvelle !"

Ceci dit, si quelqu'un me trouve une trace du "document de cadrage" que même que c'est "selon lui" que tout le monde cause de trucs qui doivent à peine se terminer là, dans le temps que je vous écrit, nous pourrons peut-être savoir de quoi on cause.

Dialogue :
le journaliste à son collègue :
-" T'as des nouvelles ?"
-"Non aucune !"
-"Ah ! ça c'est une nouvelle !"
C'est par ici, semble t ilCeci dit, si quelqu'un me trouve une trace du "document de cadrage".
Génial. Extraits :
5. Une réforme des droits connexes supprimant l’automaticité liée au statut
La création du rSa conduit à faire évoluer les droits connexes qui sont liés au statut d’allocataire du RMI et qui disparaitront naturellement avec la suppression du RMI (dégrèvement de taxe d’habitation et de redevance audiovisuelle, CMUc, allocations logement).
Naturellement les droits disparaissent. On a l'habitude.
Ces droits connexes évolueraient désormais non plus en fonction d’un statut mais uniquement des revenus. Neutre pour les personnes sans revenus d’activité (dont les ressources sont inférieures aux plafonds d’abattement des dispositifs considérés), cette évolution aurait une incidence pour les personnes qui, reprenant un travail, se trouveraient du fait de la hausse de leurs revenus soumises au droit commun (alors que les bénéficiaires du RMI sont en général exonérés pendant 1 an à partir de la reprise d’emploi du simple fait de leur statut).
En pratique ces personnes ne seraient plus exonérées de certaines charges (taxe d’habitation, redevance audiovisuelle, prise en compte de leur revenu d’activité pour la CMUc et l’octroi d’allocations logement) que pendant trois mois après leur repri se d’emploi.
On reprend un petit temps partiel, et tous les droits que l'on avaient sautent.
La prime de Noël est aujourd’hui versée aux allocataires du RMI et de l’ASS qui perçoivent ces minima sociaux en novembre et en décembre.
Sa suppression a été annoncée et est cohérente avec la création du rSa.
Elle est surtout cohérente avec l'idéologie de la droite "défoulée". Superplan contre la pauvreté.
Les économies liées à la suppression de cette prime pour les allocataires du RMI (300 millions d’euros par an) pourraient être réattribuées aux personnes
Option 1 : pour financer des aides ponctuelles ;
(Au cas par cas - je t'aide je ne t'aide pas, à la guele du client ?)
Option 2 : pour majorer l’allocation de base ;
Option 3 : pour laisser aux départements le choix, en leur transférant les crédits correspondants.
[...]
L’orientation et l’accompagnement seront plus tournés vers la
recherche d’emploi dans une logique de droits et devoirs, avec une véritable obligation de rechercher un emploi, sauf exception pour les bénéficiaire...
(Donc il y a "l'ancienne obligation" et "la nouvelle véritable obligation".
C'est quoi la différence ? Le pistolet sur la tempe ?)
5. Une réforme des droits connexes supprimant l’automaticité liée au statut
La création du rSa conduit à faire évoluer les droits connexes qui sont liés au statut d’allocataire du RMI et qui disparaitront naturellement avec la suppression du RMI (dégrèvement de taxe d’habitation et de redevance audiovisuelle, CMUc, allocations logement).
Naturellement les droits disparaissent. On a l'habitude.
Ces droits connexes évolueraient désormais non plus en fonction d’un statut mais uniquement des revenus. Neutre pour les personnes sans revenus d’activité (dont les ressources sont inférieures aux plafonds d’abattement des dispositifs considérés), cette évolution aurait une incidence pour les personnes qui, reprenant un travail, se trouveraient du fait de la hausse de leurs revenus soumises au droit commun (alors que les bénéficiaires du RMI sont en général exonérés pendant 1 an à partir de la reprise d’emploi du simple fait de leur statut).
En pratique ces personnes ne seraient plus exonérées de certaines charges (taxe d’habitation, redevance audiovisuelle, prise en compte de leur revenu d’activité pour la CMUc et l’octroi d’allocations logement) que pendant trois mois après leur repri se d’emploi.
On reprend un petit temps partiel, et tous les droits que l'on avaient sautent.
La prime de Noël est aujourd’hui versée aux allocataires du RMI et de l’ASS qui perçoivent ces minima sociaux en novembre et en décembre.
Sa suppression a été annoncée et est cohérente avec la création du rSa.
Elle est surtout cohérente avec l'idéologie de la droite "défoulée". Superplan contre la pauvreté.
Les économies liées à la suppression de cette prime pour les allocataires du RMI (300 millions d’euros par an) pourraient être réattribuées aux personnes
Option 1 : pour financer des aides ponctuelles ;
(Au cas par cas - je t'aide je ne t'aide pas, à la guele du client ?)
Option 2 : pour majorer l’allocation de base ;
Option 3 : pour laisser aux départements le choix, en leur transférant les crédits correspondants.
[...]
L’orientation et l’accompagnement seront plus tournés vers la
recherche d’emploi dans une logique de droits et devoirs, avec une véritable obligation de rechercher un emploi, sauf exception pour les bénéficiaire...
(Donc il y a "l'ancienne obligation" et "la nouvelle véritable obligation".
C'est quoi la différence ? Le pistolet sur la tempe ?)
Bonjour,
L’orientation et l’accompagnement seront plus tournés vers la
recherche d’emploi dans une logique de droits et devoirs, avec une véritable obligation de rechercher un emploi, sauf exception pour les bénéficiaire...
___________
(Donc il y a "l'ancienne obligation" et "la nouvelle véritable obligation".
C'est quoi la différence ? Le pistolet sur la tempe ?)
La différence c'est le
Projet de loi relatif aux droits et aux devoirs des demandeurs d'emploi, n° 390, déposé le 11 juin 2008
L’orientation et l’accompagnement seront plus tournés vers la
recherche d’emploi dans une logique de droits et devoirs, avec une véritable obligation de rechercher un emploi, sauf exception pour les bénéficiaire...
___________
(Donc il y a "l'ancienne obligation" et "la nouvelle véritable obligation".
C'est quoi la différence ? Le pistolet sur la tempe ?)
La différence c'est le
Projet de loi relatif aux droits et aux devoirs des demandeurs d'emploi, n° 390, déposé le 11 juin 2008
Merci pour la source du "pistolet" St-Dumortier.
Extrait:
...une évolution dans le temps de ce projet professionnel, pour accroître les chances du demandeur de retrouver un emploi en cas de persistance du chômage ;
On peut traduire par "plus le chômage dure, moins on a son mot a dire". C'est ça non? Après 6 mois se sera "tu prends ça ou c'est la radiation", le "ça" étant le boulot de merde où personne n'a envie de rester, independamment de la formation/études/expérience professionnelle, enfin c'est ce que j'imagine.
Extrait:
...une évolution dans le temps de ce projet professionnel, pour accroître les chances du demandeur de retrouver un emploi en cas de persistance du chômage ;
On peut traduire par "plus le chômage dure, moins on a son mot a dire". C'est ça non? Après 6 mois se sera "tu prends ça ou c'est la radiation", le "ça" étant le boulot de merde où personne n'a envie de rester, independamment de la formation/études/expérience professionnelle, enfin c'est ce que j'imagine.