Occupons Pôle Emploi soutien à Philippe en grève de la faim
Occupons Pôle Emploi soutien à Philippe en grève de la faim
Le Collectif de chomeur-euses, précaires de Lille (CCPL59) occupe demain le Pôle Emploi d’Hellemmes, rendez vous 8h 30 au metro Hellemmes ou plus tard au 27 rue Delemazure à Hellemmes (à coté du metro, première à droite après la mairie). Pour défendre un compagnon qui entame une grève de la faim, et mettre Pôle Emploi face à ses contradictions :
http://www.facebook.com/events/255010084580772/
SOUTIEN A PHILIPPE, SANS EMPLOI EN GREVE DE LA FAIM DEPUIS LE JEUDI 29 FEVRIER !
http://ccpl59.over-blog.com/article-rdv ... 55589.html
http://occupons-pole-emploi.blogspot.co ... greve.html
Police Emploi ne vise qu'à deux choses et NE SERT A RIEN D’AUTRE :
- faire accepter au chômeur-se n'importe quel taf précaire (mal payé, mauvaises conditions de travail, aucune sécurité de l'emploi...) ou obliger à une formation et autres ateliers bidons
- radier le maximum de chômeur-ses
Pôle emploi n'est pas un service public d'accompagnement du chômeur, c'est un outil de contrôle social. La politique du rendement imposé par le management à l'interne (consignes des cadres et de la direction pour traiter/caser/radier le maximum de dossiers) nuit à toutes et tous, c'est à dire aux salarié-es et aux usager-es.
La situation de notre compagnon Philippe, membre actif du collectif, est symptomatique :
Marié à une personne en demande d’asile, elle est aujourd’hui sans-papiers. Malgré une présence de plus d’un an sur le territoire, elle pouvait prétendre à des accompagnements vers l’emploi par le biais de structures sans que Pôle Emploi ne l’aiguillonne dans ce sens. Pôle Emploi lui a ôté l’ATA (environ 300 euros par mois) et elle n’a le droit à aucune autre aide. Ce jour, la Préfecture lui demande environ 750 euros pour déposer un dossier de demande de carte de résident. C’est donc l’impasse de trouver une issue en terme de recherche d’emploi, la régularité de sa situation administrative étant pour le moment impossible financièrement (et sans gage de régularisation !). Concernant Philippe, après avoir touché l’ARE suite à son dernier emploi, il n’a jamais bénéficié de placement prioritaire de la part de pôle emploi. Or sa situation le rend de fait prioritaire. Malgré les difficultés de la situation personnelle de Philippe et son épouse, Pôle Emploi ne l’a pas non plus mis en placement vis-à-vis de la SNCF avec qui des conventions PPAE existent, or il pouvait postuler comme technicien informatique en lien direct avec son parcours professionnel. A la place on lui propose des jobdating et autres ateliers bidons ne résolvant pas sa situation ; à défaut de s’y rendre il risque même la radiation. Touchant aujourd’hui 486 euros (ASS), la situation de Philippe et son épouse est devenue invivable. Il ne reste plus que deux mois de délai avec la banque… avant recouvrement ! Le suivi d’accompagnement de Philippe révèle que dans le fond les privés d’emploi ne sont pas suivis sérieusement, que l’agence d’Hellemmes a failli à sa mission sociale. La gestion des dossiers ne se fait principalement que sous l’angle du fliquage qui alourdit l’accompagnement sans efficacité tandis que les agents sont trop peu nombreux et subissent des conditions de travail nuisant à l’accompagnement. Aujourd’hui, tout est clair : les RDV pôle emploi ne servent à rien et on se fout complètement des chômeur-ses, réduits à des chiffres. Les agents sont formés davantage dans le sens du contrôle social que dans l’aide de retour à l’emploi. Pôle Emploi a accumulé les erreurs de suivi dans le cas de Philippe… Combien d’autres ?? !!
Nous exigeons ce jour un RDV immédiat avec la direction de l'agence, afin d’obtenir un placement d’urgence, et la fin des RDV bidons qui donnent allure d’accompagnement mais qui font en fait pression dans le sens d’une éventuelle radiation. Aucune solution apportée, que du vent !
Police emploi met tous ses moyens dans la chasse au « mauvais » chômeur, le fliquage, les économies, la précarisation, la sous-traitance... Ses agents y sont donc mis à contribution, à la défaveur d'un véritable accompagnement à l'emploi. Les agents ne peuvent plus informer correctement les usager-es, ils et elles sont moins opérables pour des suivis de qualité et des orientations en phase avec la personne au chômage... Nous pensons que Pôle Emploi doit être au service des chômeurs et précaires et assurer à son personnel des conditions de travail vivables. Nous refusons qu’on coupe les vivres à certains d’entre nous sous prétexte qu’ils n’ont pas répondu à une convocation balancée sur leur messagerie électronique, ou parce qu’ils n’ont pas pu y répondre, d’autant que dans bien des cas, elle ne leur apportera rien, sauf culpabilisation et menaces. Nombreux sont ceux qui dès lors, refusent cette humiliation mais perdent revenus, accès aux soins, ne se nourrissant que par intermittence quand ce n’est pas leur logement. En réalité nous ne connaissons aucun motif légitime de contester le droit à l’existence de qui que ce soit en lui coupant ses maigres ressources. Nous refusons d’accepter n’importe quel emploi dans n’importe quelle situation. Ce qui aurait pour effet de faire pression sur d’autres salariés-ées et de dégrader leurs conditions de travail. Nous refusons que Pôle Emploi participe en notre nom aux mille tracasseries, à la violence bureaucratique faites aux personnes étrangères avec ou sans papier en utilisant ses lampes bleues pour contrôler leurs papiers. Nous refusons d’être érigés en bouc-émissaires d’une crise structurelle du capitalisme afin que quelques nantis conservent profits et dividendes. Conseillers, le seul moyen de faire reculer les managers et la direction de Pôle Emploi, c’est de lutter aux côtés des chômeurs et précaires. Pour qu’on cesse de faire de vous des auxiliaires de police du travail, qu’on mette un terme aux violences verbales de la direction, à la mise en concurrence des agents-es entre eux, à la destruction de vôtre autonomie et de votre métier ou à l’individualisation de votre charge de travail.
de manière générale, NOUS REVENDIQUONS
- le blocage des radiations
- la fin de la dématérialisation des convocations (internet...) et la prise de RDV commune entre conseiller-es/chômeur-ses
- la transparence des chiffres : nature des prestations et budget alloué à la sous-traitance, “motif” et nombre de radiations, nombre d’EMT, EMTPR, AFPR (travail gratuit)… proposés/imposés et quelles entreprises y ont recours
- la titularisation des personnels précaires des agences de la métropole lilloise
- l'augmentation des minimums sociaux et l'élargissement des critères d'attribution, sans chantage de la part de police emploi (convocation, formation bidon et taf précaire obligatoires...).
REJOIGNEZ-NOUS !
CHAQUE JEUDI : PERMANENCE du Collectif de 15H à 18H (et accueil téléphonique UNIQUEMENT dans ce créneau horaire : 03 20 56 96 10). REUNION à 18H. Au 32 rue d’Arras, Lille-Moulins
Nous proposons de nous entraider et de nous solidariser sur nos situations diverses (radiations, droits...), de débloquer ensemble les situations vis-à-vis de pôle emploi et de la CAF. Ne restons pas isoléEs, organisons-nous. Le collectif est ouvert à tous les gens qui veulent se battre contre la précarité. Le collectif participe aussi aux occupations des pôles emploi (et CAF) démarrées le mardi 17 janvier. On encourage les assemblées générales lors de ces actions afin de mettre au point, ensemble, des revendications et la poursuite du mouvement qui se répand en France dans plusieurs villes. Nous contacter : collectifCPL59 [at] yahoo.fr / Blog: ccpl59.over-blog.com
http://occupons-pole-emploi.blogspot.com/
http://occupons-pole-emploi.org/
http://www.facebook.com/events/255010084580772/
SOUTIEN A PHILIPPE, SANS EMPLOI EN GREVE DE LA FAIM DEPUIS LE JEUDI 29 FEVRIER !
http://ccpl59.over-blog.com/article-rdv ... 55589.html
http://occupons-pole-emploi.blogspot.co ... greve.html
Police Emploi ne vise qu'à deux choses et NE SERT A RIEN D’AUTRE :
- faire accepter au chômeur-se n'importe quel taf précaire (mal payé, mauvaises conditions de travail, aucune sécurité de l'emploi...) ou obliger à une formation et autres ateliers bidons
- radier le maximum de chômeur-ses
Pôle emploi n'est pas un service public d'accompagnement du chômeur, c'est un outil de contrôle social. La politique du rendement imposé par le management à l'interne (consignes des cadres et de la direction pour traiter/caser/radier le maximum de dossiers) nuit à toutes et tous, c'est à dire aux salarié-es et aux usager-es.
La situation de notre compagnon Philippe, membre actif du collectif, est symptomatique :
Marié à une personne en demande d’asile, elle est aujourd’hui sans-papiers. Malgré une présence de plus d’un an sur le territoire, elle pouvait prétendre à des accompagnements vers l’emploi par le biais de structures sans que Pôle Emploi ne l’aiguillonne dans ce sens. Pôle Emploi lui a ôté l’ATA (environ 300 euros par mois) et elle n’a le droit à aucune autre aide. Ce jour, la Préfecture lui demande environ 750 euros pour déposer un dossier de demande de carte de résident. C’est donc l’impasse de trouver une issue en terme de recherche d’emploi, la régularité de sa situation administrative étant pour le moment impossible financièrement (et sans gage de régularisation !). Concernant Philippe, après avoir touché l’ARE suite à son dernier emploi, il n’a jamais bénéficié de placement prioritaire de la part de pôle emploi. Or sa situation le rend de fait prioritaire. Malgré les difficultés de la situation personnelle de Philippe et son épouse, Pôle Emploi ne l’a pas non plus mis en placement vis-à-vis de la SNCF avec qui des conventions PPAE existent, or il pouvait postuler comme technicien informatique en lien direct avec son parcours professionnel. A la place on lui propose des jobdating et autres ateliers bidons ne résolvant pas sa situation ; à défaut de s’y rendre il risque même la radiation. Touchant aujourd’hui 486 euros (ASS), la situation de Philippe et son épouse est devenue invivable. Il ne reste plus que deux mois de délai avec la banque… avant recouvrement ! Le suivi d’accompagnement de Philippe révèle que dans le fond les privés d’emploi ne sont pas suivis sérieusement, que l’agence d’Hellemmes a failli à sa mission sociale. La gestion des dossiers ne se fait principalement que sous l’angle du fliquage qui alourdit l’accompagnement sans efficacité tandis que les agents sont trop peu nombreux et subissent des conditions de travail nuisant à l’accompagnement. Aujourd’hui, tout est clair : les RDV pôle emploi ne servent à rien et on se fout complètement des chômeur-ses, réduits à des chiffres. Les agents sont formés davantage dans le sens du contrôle social que dans l’aide de retour à l’emploi. Pôle Emploi a accumulé les erreurs de suivi dans le cas de Philippe… Combien d’autres ?? !!
Nous exigeons ce jour un RDV immédiat avec la direction de l'agence, afin d’obtenir un placement d’urgence, et la fin des RDV bidons qui donnent allure d’accompagnement mais qui font en fait pression dans le sens d’une éventuelle radiation. Aucune solution apportée, que du vent !
Police emploi met tous ses moyens dans la chasse au « mauvais » chômeur, le fliquage, les économies, la précarisation, la sous-traitance... Ses agents y sont donc mis à contribution, à la défaveur d'un véritable accompagnement à l'emploi. Les agents ne peuvent plus informer correctement les usager-es, ils et elles sont moins opérables pour des suivis de qualité et des orientations en phase avec la personne au chômage... Nous pensons que Pôle Emploi doit être au service des chômeurs et précaires et assurer à son personnel des conditions de travail vivables. Nous refusons qu’on coupe les vivres à certains d’entre nous sous prétexte qu’ils n’ont pas répondu à une convocation balancée sur leur messagerie électronique, ou parce qu’ils n’ont pas pu y répondre, d’autant que dans bien des cas, elle ne leur apportera rien, sauf culpabilisation et menaces. Nombreux sont ceux qui dès lors, refusent cette humiliation mais perdent revenus, accès aux soins, ne se nourrissant que par intermittence quand ce n’est pas leur logement. En réalité nous ne connaissons aucun motif légitime de contester le droit à l’existence de qui que ce soit en lui coupant ses maigres ressources. Nous refusons d’accepter n’importe quel emploi dans n’importe quelle situation. Ce qui aurait pour effet de faire pression sur d’autres salariés-ées et de dégrader leurs conditions de travail. Nous refusons que Pôle Emploi participe en notre nom aux mille tracasseries, à la violence bureaucratique faites aux personnes étrangères avec ou sans papier en utilisant ses lampes bleues pour contrôler leurs papiers. Nous refusons d’être érigés en bouc-émissaires d’une crise structurelle du capitalisme afin que quelques nantis conservent profits et dividendes. Conseillers, le seul moyen de faire reculer les managers et la direction de Pôle Emploi, c’est de lutter aux côtés des chômeurs et précaires. Pour qu’on cesse de faire de vous des auxiliaires de police du travail, qu’on mette un terme aux violences verbales de la direction, à la mise en concurrence des agents-es entre eux, à la destruction de vôtre autonomie et de votre métier ou à l’individualisation de votre charge de travail.
de manière générale, NOUS REVENDIQUONS
- le blocage des radiations
- la fin de la dématérialisation des convocations (internet...) et la prise de RDV commune entre conseiller-es/chômeur-ses
- la transparence des chiffres : nature des prestations et budget alloué à la sous-traitance, “motif” et nombre de radiations, nombre d’EMT, EMTPR, AFPR (travail gratuit)… proposés/imposés et quelles entreprises y ont recours
- la titularisation des personnels précaires des agences de la métropole lilloise
- l'augmentation des minimums sociaux et l'élargissement des critères d'attribution, sans chantage de la part de police emploi (convocation, formation bidon et taf précaire obligatoires...).
REJOIGNEZ-NOUS !
CHAQUE JEUDI : PERMANENCE du Collectif de 15H à 18H (et accueil téléphonique UNIQUEMENT dans ce créneau horaire : 03 20 56 96 10). REUNION à 18H. Au 32 rue d’Arras, Lille-Moulins
Nous proposons de nous entraider et de nous solidariser sur nos situations diverses (radiations, droits...), de débloquer ensemble les situations vis-à-vis de pôle emploi et de la CAF. Ne restons pas isoléEs, organisons-nous. Le collectif est ouvert à tous les gens qui veulent se battre contre la précarité. Le collectif participe aussi aux occupations des pôles emploi (et CAF) démarrées le mardi 17 janvier. On encourage les assemblées générales lors de ces actions afin de mettre au point, ensemble, des revendications et la poursuite du mouvement qui se répand en France dans plusieurs villes. Nous contacter : collectifCPL59 [at] yahoo.fr / Blog: ccpl59.over-blog.com
http://occupons-pole-emploi.blogspot.com/
http://occupons-pole-emploi.org/
Re: Occupons Pôle Emploi soutien à Philippe en grève de la faim
http://occupons-pole-emploi.blogspot.co ... ur-du.html
Au chômage depuis trois ans, Philippe Oorlynck a décidé d'entamer une grève de la faim pour dénoncer «l'inefficacité de Pôle Emploi».
Dans une situation financière de plus en plus délicate après trois ans de chômage, Philippe Oorlynck a décidé d'entreprendre une grève de la faim pour protester contre l'inefficacité de Pôle Emploi.
Drôle de matinée à l'Agence Pôle Emploi de la rue Delemazure, hier à Hellemmes. Tandis que les premiers demandeurs d'emplois s'activent déjà sur les ordinateurs, Philippe Oorlynck fait son entrée avec plusieurs membres du collectif Chômeurs Précaires. Cet habitant de Fives est venu pour répondre à une convocation classique de Pôle Emploi. Mais il est aussi là pour mettre la pression. Au chômage depuis trois ans, Philippe Oorlynck enrage contre « l'inefficacité de Pôle Emploi ». « On ne me propose rien, il n'y a pas d'accompagnement pour moi il y a une faille dans la mission de service public. » Pour protester, il est venu signifier à son conseiller qu'il entamait une grève de la faim. Il a cessé de s'alimenter depuis jeudi soir et ne mangera rien tant que la situation ne se décantera pas. « Je n'ai rien contre les personnes qui y travaillent mais l'institution est défaillante. Aujourd'hui je n'ai pas d'autre solution, explique-t-il. Je ne touche que 486 euros par mois d'ASS et la banque m'a donné deux mois pour redresser mes comptes. Si je n'ai pas de boulot d'ici là je ne pourrai plus payer mes factures, ce sera la spirale infernale. » À 43 ans, Philippe a pourtant un CV bien garni d'expériences dans la gestion et l'informatique. À l'issue de son entretien, il a tout de même décroché un rendez-vous avec la directrice de l'agence en début de semaine prochaine. D'ici là, il entend fermement continuer sa grève de la faim.
http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/ ... vail.shtml
Le collectif soutient Philippe (communiqué du 2 mars) : occupation agence Hellemmes
Le collectif de chômeur-euses et précaires de Lille (CCPL59) soutient Philippe, membre actif du collectif, qui a entamé une grève de la faim (jeudi 1er mars) par colère contre l'échec non assumé de la mission sociale de pôle emploi et face à l'impasse invivable de sa situation actuelle. Le CCPL s'est présenté ce vendredi 2 mars au matin avec Philippe à l'atelier bidon que lui a proposé l'agence de Hellemmes pour calmer sa revendication de placement urgent. La directrice étant absente, son assistante nous a reçu, devant l'impossibilité d'isoler son «client ». Nous l'avons interpellé sur ce dernier terme à l'égard des usager-es, elle a admis le côté choquant mais que "tout comme les trucs qui viennent de la haut, on n'a qu'à appliquer on n'a rien à dire". A l'égard du "client" Philippe, la directrice a dit l'avoir rencontré récemment à sa collègue, le confondant sans doute avec un autre "dossier" (ou par mensonge délibéré ?) et n'a daigné en fait échanger sur sa situation qu'auprès du médiateur régional sollicité par Philippe.
Sous notre pression, transformée en dialogue, l'assistante s'est engagée à transmettre les revendications à la directrice (placement en urgence notamment) et à organiser un rendez vous avec cette dernière la semaine prochaine. Ignorant le droit (ou feintant d'ignorer, comme ce fut le cas à Rennes avec Mme C. de l'agence Poterie ? (1) ) du demandeur d'emploi à être accompagné par une personne de son choix dans son rapport à l'institution, même en entretien dans le cadre du suivi, nous le lui avons donc rappelé (2). Une personne du collectif accompagnera donc Philippe lors de l'entrevue avec la directrice.
devant.JPG
Le CCPL 59 est en attente de la réalisation de ces engagements, et la grève de la faim de Philippe continue... Le CCPL 59 considère le cas de Philippe comme symptomatique d'une institution qui ne remplit essentiellement qu'une fonction de contrôle social que nous refusons (isolement et stigmatisation des initiatives collectives, aucun moyen réel en dehors du fliquage, RDV bidons et des radiations qui s'en suivent... ), manifestation d'une volonté politique de broyer les précaires. Le CCPL 59 soutiendra toute initiative des employé-es de pôle emploi qui voudraient agir autrement qu'en soupirant tout en appliquant les procédures administratives. Le dialogue a révélé que les consignes de la direction générale laissent les salarié-es en première ligne, tandis que les syndicats ne sont pas ou peu présents à l'interne. Aucune contestation vis à vis des directives, et "on fait ce qu'on peut sur le terrain".
autocollant.JPG
Au niveau des contrôles des papiers, nous avons souligné la présence de la vérification de l'authencité des papiers, en lien direct avec la Préfecture par le bais des lampes UV qui y sont reliées informatiquement. Autrement dit on y flique les étranger-es, avec ou sans-papiers. Deux affiches le signalent à l'intérieur de cette agence. Sans remettre en cause le procédé, on nous dit "cela se passe surtout en région parisienne", sous entendu pas besoin de balancer ici, les papiers sont toujours authentiques. "Il faut relativiser, c'est pas partout pareil"... Aucune désobéissance en ligne de mire apparament...
Le CCPL 59 s'engage à réitérer ce genre d'action, pour quiconque le voudrait, puisque c'est visiblement le seul moyen pour des individus de se faire entendre, sans mépris et infantilisation.
Nous pointons ce jour le double discours de Police Emploi : moralisation du chômeur d'une part et mesures anti sociales qui en découlent; aucun accompagnement réel d'autre part, sauf coercitif.
Ne pas se laisser faire et agir ! La dimension collective est déterminante pour nous organiser et changer la donne, face à Police Emploi et la CAF. Montons le ton !
1 - Lettre ouverte du MCPL à Mme C, responsable d'équipe à l'agence pôle emploi de Rennes poterie en janvier 2012 : ICI
2 - Article 24 de la loi 2000-321 du 12 avril relative au droit des citoyens dans leurs relations avec les administrations.
http://ccpl59.over-blog.com/article-le- ... 44904.html
Au chômage depuis trois ans, Philippe Oorlynck a décidé d'entamer une grève de la faim pour dénoncer «l'inefficacité de Pôle Emploi».
Dans une situation financière de plus en plus délicate après trois ans de chômage, Philippe Oorlynck a décidé d'entreprendre une grève de la faim pour protester contre l'inefficacité de Pôle Emploi.
Drôle de matinée à l'Agence Pôle Emploi de la rue Delemazure, hier à Hellemmes. Tandis que les premiers demandeurs d'emplois s'activent déjà sur les ordinateurs, Philippe Oorlynck fait son entrée avec plusieurs membres du collectif Chômeurs Précaires. Cet habitant de Fives est venu pour répondre à une convocation classique de Pôle Emploi. Mais il est aussi là pour mettre la pression. Au chômage depuis trois ans, Philippe Oorlynck enrage contre « l'inefficacité de Pôle Emploi ». « On ne me propose rien, il n'y a pas d'accompagnement pour moi il y a une faille dans la mission de service public. » Pour protester, il est venu signifier à son conseiller qu'il entamait une grève de la faim. Il a cessé de s'alimenter depuis jeudi soir et ne mangera rien tant que la situation ne se décantera pas. « Je n'ai rien contre les personnes qui y travaillent mais l'institution est défaillante. Aujourd'hui je n'ai pas d'autre solution, explique-t-il. Je ne touche que 486 euros par mois d'ASS et la banque m'a donné deux mois pour redresser mes comptes. Si je n'ai pas de boulot d'ici là je ne pourrai plus payer mes factures, ce sera la spirale infernale. » À 43 ans, Philippe a pourtant un CV bien garni d'expériences dans la gestion et l'informatique. À l'issue de son entretien, il a tout de même décroché un rendez-vous avec la directrice de l'agence en début de semaine prochaine. D'ici là, il entend fermement continuer sa grève de la faim.
http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/ ... vail.shtml
Le collectif soutient Philippe (communiqué du 2 mars) : occupation agence Hellemmes
Le collectif de chômeur-euses et précaires de Lille (CCPL59) soutient Philippe, membre actif du collectif, qui a entamé une grève de la faim (jeudi 1er mars) par colère contre l'échec non assumé de la mission sociale de pôle emploi et face à l'impasse invivable de sa situation actuelle. Le CCPL s'est présenté ce vendredi 2 mars au matin avec Philippe à l'atelier bidon que lui a proposé l'agence de Hellemmes pour calmer sa revendication de placement urgent. La directrice étant absente, son assistante nous a reçu, devant l'impossibilité d'isoler son «client ». Nous l'avons interpellé sur ce dernier terme à l'égard des usager-es, elle a admis le côté choquant mais que "tout comme les trucs qui viennent de la haut, on n'a qu'à appliquer on n'a rien à dire". A l'égard du "client" Philippe, la directrice a dit l'avoir rencontré récemment à sa collègue, le confondant sans doute avec un autre "dossier" (ou par mensonge délibéré ?) et n'a daigné en fait échanger sur sa situation qu'auprès du médiateur régional sollicité par Philippe.
Sous notre pression, transformée en dialogue, l'assistante s'est engagée à transmettre les revendications à la directrice (placement en urgence notamment) et à organiser un rendez vous avec cette dernière la semaine prochaine. Ignorant le droit (ou feintant d'ignorer, comme ce fut le cas à Rennes avec Mme C. de l'agence Poterie ? (1) ) du demandeur d'emploi à être accompagné par une personne de son choix dans son rapport à l'institution, même en entretien dans le cadre du suivi, nous le lui avons donc rappelé (2). Une personne du collectif accompagnera donc Philippe lors de l'entrevue avec la directrice.
devant.JPG
Le CCPL 59 est en attente de la réalisation de ces engagements, et la grève de la faim de Philippe continue... Le CCPL 59 considère le cas de Philippe comme symptomatique d'une institution qui ne remplit essentiellement qu'une fonction de contrôle social que nous refusons (isolement et stigmatisation des initiatives collectives, aucun moyen réel en dehors du fliquage, RDV bidons et des radiations qui s'en suivent... ), manifestation d'une volonté politique de broyer les précaires. Le CCPL 59 soutiendra toute initiative des employé-es de pôle emploi qui voudraient agir autrement qu'en soupirant tout en appliquant les procédures administratives. Le dialogue a révélé que les consignes de la direction générale laissent les salarié-es en première ligne, tandis que les syndicats ne sont pas ou peu présents à l'interne. Aucune contestation vis à vis des directives, et "on fait ce qu'on peut sur le terrain".
autocollant.JPG
Au niveau des contrôles des papiers, nous avons souligné la présence de la vérification de l'authencité des papiers, en lien direct avec la Préfecture par le bais des lampes UV qui y sont reliées informatiquement. Autrement dit on y flique les étranger-es, avec ou sans-papiers. Deux affiches le signalent à l'intérieur de cette agence. Sans remettre en cause le procédé, on nous dit "cela se passe surtout en région parisienne", sous entendu pas besoin de balancer ici, les papiers sont toujours authentiques. "Il faut relativiser, c'est pas partout pareil"... Aucune désobéissance en ligne de mire apparament...
Le CCPL 59 s'engage à réitérer ce genre d'action, pour quiconque le voudrait, puisque c'est visiblement le seul moyen pour des individus de se faire entendre, sans mépris et infantilisation.
Nous pointons ce jour le double discours de Police Emploi : moralisation du chômeur d'une part et mesures anti sociales qui en découlent; aucun accompagnement réel d'autre part, sauf coercitif.
Ne pas se laisser faire et agir ! La dimension collective est déterminante pour nous organiser et changer la donne, face à Police Emploi et la CAF. Montons le ton !
1 - Lettre ouverte du MCPL à Mme C, responsable d'équipe à l'agence pôle emploi de Rennes poterie en janvier 2012 : ICI
2 - Article 24 de la loi 2000-321 du 12 avril relative au droit des citoyens dans leurs relations avec les administrations.
http://ccpl59.over-blog.com/article-le- ... 44904.html
Soutenons Mehdi !
Venu défendre LES DROITS de TOUS, traîné devant le tribunal par la police pour L'ARBITRAIRE DE QUELQUES-UNS
Rassemblement devant la cité judiciaire de Rennes vendredi 9 mars dès 8h30 lors de l'audience !
Depuis janvier, le mouvement «Occupons Pôle Emploi» a été lancé en France afin de résister à la guerre administrative livrée contre les chômeurs et les précaires, et s'opposer à tous les discours qui osent nous rendre responsables du chômage quand ce n'est pas… de la crise !
A Rennes, nous revendiquons sans relâche l'arrêt des radiations, la titularisation des précaires de Pôle Emploi, la mise en place de rendez-vous pris d'un commun accord entre chômeurs et conseillers, la transparence des chiffres : sous-traitance, radiations, travail gratuit ou forcé (EMT…) et la mise en place de panneaux dédiés aux collectifs de chômeurs pour informer les usagers de leurs droits...
Lors de la journée d'action nationale du 14 février, l'agence Rennes Sud a été occupée par une cinquantaine de manifestants soutenus par des collectifs de chômeurs et des organisations syndicales. Au cours de la matinée, une assemblée générale ouverte aux usagers s'est tenue. Nous avons accompagné des personnes enfermées dans le labyrinthe administratif de Pôle Emploi. Enfin, nous avons fait part aux conseillers de notre volonté de nous allier avec eux contre cette machine qui saccagent des vies des deux côtés du guichet.
Face au mépris de la direction, nous avons mis en place durant l'après-midi «un contrôle précaire» de l'agence en ne laissant entrer que les personnes venues pour des problèmes de dossier, et non celles convoquées pour le suivi mensuel obligatoire. Ainsi avons-nous imposé à une échelle réduite l'arrêt du contrôle et des sanctions. Tout en laissant, bien entendu, la possibilité de sortir à qui le souhaitait. Avant l'arrivée de la police, nous avons déplacé le mobilier pour être prêt à obstruer l'entrée au moment de l'intervention policière afin de symboliser que le service public de l'emploi appartenait d'abord à ses usagers.
Faisant feu de tout bois pour tenter de nous intimider, la direction régionale s'est employée à présenter l'occupation comme une «séquestration» avant de se raviser et de déposer plainte contre X pour «dégradation de biens publics» et «entrave à la circulation». N'est-ce pas la police qui a fait effraction en brisant deux portes et occasionnée la fermeture de l'agence pour le reste de la journée ? N'est-ce pas Police Emploi qui, par ses radiations, entrave chaque jour la vie de millions de personnes en leur coupant les vivres ? N'est-ce pas plutôt elle encore qui dégrade le bien public par la pression qu'elle exerce en sommant chacun d'accepter n'importe quel emploi dans n'importe quelles conditions ?
Au moment où les occupants sont projetés au dehors avec violence, un jeune précaire, Mehdi, qui s'était rendu sur les lieux pour récupérer des papiers et s'enquérir du mouvement, intervient pour demander à la police plus de retenue. A son tour, saisi sans sommation par un policier pour avoir eu l'impertinence de réagir à ces méthodes brutales, il se débat. Le groupe des manifestants parvient finalement à maîtriser la vindicte policière et à la faire lâcher prise. La tension retombe. Quelques minutes s'écoulent pendant lesquelles un policier de la BAC intime à un autre en uniforme, qui s'était saisi de Mehdi, de porter plainte. Ce dernier est empoigné à nouveau, frappé et soulevé de terre par des policiers puis embarqué. Nous ne pouvons entendre cette arrestation autrement que comme une vengeance de la préfecture et particulièrement de sa BAC, consécutive aux camouflets infligés d'une part, par le jugement rendu en première instance concernant la marche des chômeurs du 5 décembre 2009 et d'autre part, à travers l'existence d'une plainte jugée recevable par l'IGPN - même si nous n'en attendons pas grand chose - à l'encontre de policiers de la BAC de Rennes pour des violences commises contre des participants à la marche, grièvement blessés.
Mehdi est inculpé pour «violence volontaire» et «résistance violente en réunion sur agents». Il risque une peine de prison. Nous ne pouvons tolérer que l'on menace de peine de prison ferme une personne agissant comme chacun devrait agir devant la police, alors même que les tribunaux continuent d'absoudre honteusement de leurs responsabilités des policiers en requérant des peines de prison avec sursis, lorsque des personnes meurent. Comme à Grasse récemment, où Hakim Ajimi, âgé de 22 ans, est mort des suites d'une intervention policière de la BAC.
La répression ne nous arrêtera pas !
Non à la justice de classe à Pôle emploi et dans les tribunaux, oui à la solidarité populaire !
Soyons nombreux lors de la comparution de Mehdi pour exprimer notre soutien et montrer à la Cour qu'elle doit nous entendre !
Comité de soutien à Mehdi, premiers signataires : DAL35, Indignés de Rennes, Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte de Rennes
--
MCPL - Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte
http://mcpl.revolublog.com
CIP-IDF - Coordination des Intermittents et Précaires d'Ile-de-France
13 bld de Strasbourg, 75010 Paris (M° Strasbourg Saint-Denis)
Tel : 01 40 34 59 74
http://www.cip-idf.org/
Rassemblement devant la cité judiciaire de Rennes vendredi 9 mars dès 8h30 lors de l'audience !
Depuis janvier, le mouvement «Occupons Pôle Emploi» a été lancé en France afin de résister à la guerre administrative livrée contre les chômeurs et les précaires, et s'opposer à tous les discours qui osent nous rendre responsables du chômage quand ce n'est pas… de la crise !
A Rennes, nous revendiquons sans relâche l'arrêt des radiations, la titularisation des précaires de Pôle Emploi, la mise en place de rendez-vous pris d'un commun accord entre chômeurs et conseillers, la transparence des chiffres : sous-traitance, radiations, travail gratuit ou forcé (EMT…) et la mise en place de panneaux dédiés aux collectifs de chômeurs pour informer les usagers de leurs droits...
Lors de la journée d'action nationale du 14 février, l'agence Rennes Sud a été occupée par une cinquantaine de manifestants soutenus par des collectifs de chômeurs et des organisations syndicales. Au cours de la matinée, une assemblée générale ouverte aux usagers s'est tenue. Nous avons accompagné des personnes enfermées dans le labyrinthe administratif de Pôle Emploi. Enfin, nous avons fait part aux conseillers de notre volonté de nous allier avec eux contre cette machine qui saccagent des vies des deux côtés du guichet.
Face au mépris de la direction, nous avons mis en place durant l'après-midi «un contrôle précaire» de l'agence en ne laissant entrer que les personnes venues pour des problèmes de dossier, et non celles convoquées pour le suivi mensuel obligatoire. Ainsi avons-nous imposé à une échelle réduite l'arrêt du contrôle et des sanctions. Tout en laissant, bien entendu, la possibilité de sortir à qui le souhaitait. Avant l'arrivée de la police, nous avons déplacé le mobilier pour être prêt à obstruer l'entrée au moment de l'intervention policière afin de symboliser que le service public de l'emploi appartenait d'abord à ses usagers.
Faisant feu de tout bois pour tenter de nous intimider, la direction régionale s'est employée à présenter l'occupation comme une «séquestration» avant de se raviser et de déposer plainte contre X pour «dégradation de biens publics» et «entrave à la circulation». N'est-ce pas la police qui a fait effraction en brisant deux portes et occasionnée la fermeture de l'agence pour le reste de la journée ? N'est-ce pas Police Emploi qui, par ses radiations, entrave chaque jour la vie de millions de personnes en leur coupant les vivres ? N'est-ce pas plutôt elle encore qui dégrade le bien public par la pression qu'elle exerce en sommant chacun d'accepter n'importe quel emploi dans n'importe quelles conditions ?
Au moment où les occupants sont projetés au dehors avec violence, un jeune précaire, Mehdi, qui s'était rendu sur les lieux pour récupérer des papiers et s'enquérir du mouvement, intervient pour demander à la police plus de retenue. A son tour, saisi sans sommation par un policier pour avoir eu l'impertinence de réagir à ces méthodes brutales, il se débat. Le groupe des manifestants parvient finalement à maîtriser la vindicte policière et à la faire lâcher prise. La tension retombe. Quelques minutes s'écoulent pendant lesquelles un policier de la BAC intime à un autre en uniforme, qui s'était saisi de Mehdi, de porter plainte. Ce dernier est empoigné à nouveau, frappé et soulevé de terre par des policiers puis embarqué. Nous ne pouvons entendre cette arrestation autrement que comme une vengeance de la préfecture et particulièrement de sa BAC, consécutive aux camouflets infligés d'une part, par le jugement rendu en première instance concernant la marche des chômeurs du 5 décembre 2009 et d'autre part, à travers l'existence d'une plainte jugée recevable par l'IGPN - même si nous n'en attendons pas grand chose - à l'encontre de policiers de la BAC de Rennes pour des violences commises contre des participants à la marche, grièvement blessés.
Mehdi est inculpé pour «violence volontaire» et «résistance violente en réunion sur agents». Il risque une peine de prison. Nous ne pouvons tolérer que l'on menace de peine de prison ferme une personne agissant comme chacun devrait agir devant la police, alors même que les tribunaux continuent d'absoudre honteusement de leurs responsabilités des policiers en requérant des peines de prison avec sursis, lorsque des personnes meurent. Comme à Grasse récemment, où Hakim Ajimi, âgé de 22 ans, est mort des suites d'une intervention policière de la BAC.
La répression ne nous arrêtera pas !
Non à la justice de classe à Pôle emploi et dans les tribunaux, oui à la solidarité populaire !
Soyons nombreux lors de la comparution de Mehdi pour exprimer notre soutien et montrer à la Cour qu'elle doit nous entendre !
Comité de soutien à Mehdi, premiers signataires : DAL35, Indignés de Rennes, Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte de Rennes
--
MCPL - Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte
http://mcpl.revolublog.com
CIP-IDF - Coordination des Intermittents et Précaires d'Ile-de-France
13 bld de Strasbourg, 75010 Paris (M° Strasbourg Saint-Denis)
Tel : 01 40 34 59 74
http://www.cip-idf.org/
Re: Occupons Pôle Emploi soutien à Philippe en grève de la faim
des lampes UV reliés informatiquement à la prefecture ?? la bonne blague. 

Re: Philippe en grève de la faim
Qu'il fasse une grève de la faim en s'en prenant à Pôle Emploi parce qu'il rencontre de graves problèmes d'indemnisation ou subit une radiation abusive, soit. Mais dénoncer par ce biais «l'inefficacité de Pôle Emploi» et se mettre en grève de la faim «pour du travail», c'est stupide. Parce que ce n'est pas Pôle Emploi qui créé des emplois. Parce que le personnel de Pôle Emploi n'est pas responsable de la fusion ANPE-Assedic et de ses conséquences dont il souffre aussi, et parce que Pôle Emploi est totalement impuissant face à la montée du chômage.FrenchRevolution a écrit :Au chômage depuis trois ans, Philippe Oorlynck a décidé d'entamer une grève de la faim pour dénoncer «l'inefficacité de Pôle Emploi».
http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/ ... vail.shtml
La seule chose que Pôle Emploi pourra lui débloquer en urgence, c'est un minable CUI !

A la trappe, le jeunisme du secteur d'activité d'où il vient (l'informatique).
A la trappe, les véritables causes du chômage et ses vrais coupables.
Désolée, mais je trouve sa démarche à côté de la plaque.
Voilà pourquoi je ne la relaierai pas dans les actualités sur Actuchomage-le-site.
Et par respect pour lui, je me retiens de rédiger/publier un article qui exprimera mon avis. Quoique...
Re: Occupons Pôle Emploi soutien à Philippe en grève de la faim
Des gars qui approchent la fin de leurs 3 ans d'indemnisation, il y en a un paquet et ça va pas cesser de déferler. Il n'y a qu'à recencer les licenciements de 2008 et suivant pour s'en convaincre.Aujourd'hui je n'ai pas d'autre solution, explique-t-il. Je ne touche que 486 euros par mois d'ASS et la banque m'a donné deux mois pour redresser mes comptes. Si je n'ai pas de boulot d'ici là je ne pourrai plus payer mes factures, ce sera la spirale infernale. »
Ceux qui s'approchent de l'ASS feraient mieux de commencer à gérer leur comptabilité plutôt qu'espérer trouver du travail. Ce gars là n'est pas avalé par la spirale infernale, il est bouffé par sa naïveté.
Bon, on va pas le laisser dans la merde non plus.
Alors on peut rappeler que la commission de surendettement c'est un peu pour le particulier ce que le Grec voudrait pouvoir faire aux banques: leur renvoyer leur merde aux calendes ... grècques, justement.
En bref, il a aussi le droit de faire annuler sa dette même s'il doit vivre dans l'austérité.
Et "Vivre dans l'austérité", c'est encore un autre débat.
Re: Philippe en grève de la faim
Juste un bémol à ma réaction ci-dessus.
Philippe se plaint d'un accompagnement défaillant : en effet, issu d'un secteur où son âge "pose problème", Pôle Emploi aurait du lui proposer une reconversion. Ce qui, visiblement, n'a jamais été fait. Alors, dans ce cas, je suis d'accord avec lui : Pôle Emploi a bien failli à sa mission.
Philippe se plaint d'un accompagnement défaillant : en effet, issu d'un secteur où son âge "pose problème", Pôle Emploi aurait du lui proposer une reconversion. Ce qui, visiblement, n'a jamais été fait. Alors, dans ce cas, je suis d'accord avec lui : Pôle Emploi a bien failli à sa mission.
Re: Occupons Pôle Emploi soutien à Philippe en grève de la faim
Tout à fait d'accord, ici nous le savons, mais malheureusement peu s'en rendent compte et confondent.Mais dénoncer par ce biais «l'inefficacité de Pôle Emploi» et se mettre en grève de la faim «pour du travail», c'est stupide. Parce que ce n'est pas Pôle Emploi qui créé des emplois.
Encore un qui accuse le thermomètre au lieu de la maladie.
Beaucoup se font avoir, c'est triste, surtout si on cède aux sirènes du crédit.Ceux qui s'approchent de l'ASS feraient mieux de commencer à gérer leur comptabilité plutôt qu'espérer trouver du travail.
Mais s'approcher de l'ASS ou du RSA est un peu une catastrophe annoncée, autant le savoir. Et nous sommes deux millions à vivre de cette aumône en France et pas tous encore à la rue. Risquer d'être malade ou des séquelles pour exiger un truc qui n'existe plus est un leurre, un peu comme traverser la France à vélo avec bruit médiatique pour interpeller un ministre.
Dans certains cas et je suppose que Philippe s'est renseigné auprès de collègues, il vaut mieux exiger parfois. Quand on connait la gabegie avec des presta inutiles et le refus de reconversion pour raisons de budget...Pôle Emploi aurait du lui proposer une reconversion.
Re: Philippe en grève de la faim
Tu n'en sais absolument rien Sophie alors n'affirmes pas que PE n'a pas fait son boulotsuperuser a écrit :Pôle Emploi aurait du lui proposer une reconversion. Ce qui, visiblement, n'a jamais été fait. Alors, dans ce cas, je suis d'accord avec lui : Pôle Emploi a bien failli à sa mission.

Tu n'as aucune idée du nombre de personnes coincées dans leur passé qui, malgré les preuves qu'elles ont sous les yeux, continuent de s'accrocher à leur ancien métier et se retrouvent à poil au bout de 2 ans d'ARE (quand elles ont la chance d'en avoir une).
Re: Occupons Pôle Emploi soutien à Philippe en grève de la faim
Oui, Paulactu : c'est vrai, je n'en sais rien. Je suis très partagée sur cette affaire. Je désapprouve sa démarche, et en même temps il est possible qu'aucun accompagnement ne lui ai été prodigué (il y a des ratés, j'en sais quelque chose…).
Il est dans la merde financière et il réclame du boulot (mais Pôle Emploi risque de se débarrasser de lui en lui proposant un CUI). Il accuse Pôle Emploi de ne pas lui avoir fourni l'accompagnement nécessaire et il est possible qu'il n'ait pas voulu renoncer à son ancien métier (des fois, ça prend du temps, le chômage étant une succession de deuils très lourds à gérer), mais le problème c'est que, quand on se sent enfin prêt à renoncer à son expérience passée, il n'existe peut-être plus rien - ou si peu - pour les chômeurs aux minima sociaux qui veulent se reconvertir en bonne et due forme.
Ne te fâche pas. Tu sais que je sais qu'on est tous coincés dans la même machine à broyer.
Il est dans la merde financière et il réclame du boulot (mais Pôle Emploi risque de se débarrasser de lui en lui proposant un CUI). Il accuse Pôle Emploi de ne pas lui avoir fourni l'accompagnement nécessaire et il est possible qu'il n'ait pas voulu renoncer à son ancien métier (des fois, ça prend du temps, le chômage étant une succession de deuils très lourds à gérer), mais le problème c'est que, quand on se sent enfin prêt à renoncer à son expérience passée, il n'existe peut-être plus rien - ou si peu - pour les chômeurs aux minima sociaux qui veulent se reconvertir en bonne et due forme.
Ne te fâche pas. Tu sais que je sais qu'on est tous coincés dans la même machine à broyer.
Re: Occupons Pôle Emploi soutien à Philippe en grève de la faim
Cela me parait logique de s'accrocher à ce que l'on connait et que l'on sait faire. Surtout quand on est déjà déstabilisé par le chômage.nombre de personnes coincées dans leur passé qui, malgré les preuves qu'elles ont sous les yeux, continuent de s'accrocher à leur ancien métier
Je crois plutot que beaucoup s'accrochent à l'idée de leur ancien salaire. Là aussi, comment reprocher de continuer au mieux le temps que cela dure et qu'il y a des traites à honorer.
Ce sont toujours les mêmes contradictions de la machine à broyer.
Ce qui est curieux chez Philippe c'est cette volonté d'honorer sa banque à n'importe quel prix, y compris celui de sa santé.
Comptez pas sur moi pour mourir dans ces conditions parceque le fautif de l'histoire ce n'est pas Philippe ni PE c'est le préteur qui a misé sur un mauvais cheval. Si ce préteur perd son pognon, c'est donc son problème.
Re: Occupons Pôle Emploi soutien à Philippe en grève de la faim
Mardi 6 mars 2012 2 06 /03 /Mars /2012 11:58
Pôle Emploi : radiations... et je mens foutisme ! (5 mars)
Pôle Emploi : radiations... et je mens foutisme
Philippe, en grève de la faim depuis le 1er mars, et accompagné d'une personne du CCPL, s'est vu proposé lors de son rdv du lundi 5 mars avec la directrice de Pôle emploi Hellemmes... 2 offres d'emploi auxquelles postuler. Pôle emploi, de ses propres dires, ne donne pas de boulot, mais juste des moyens... Sur ce dernier point, c'est une véritable farce de mauvais goût. Dans l'urgence, la directrice propose donc deux annonces imprimées... et refuse tout placement d’urgence, en niant cette possibilité pour Philippe. Voilà donc les fameux moyens de Pôle Emploi, et qui nécessitent la radiation de toutes et tous lorsque nous ne sommes pas à genoux devant cette institution les prodiguant. Il est évident que les moyens mis à disposition par pôle emploi sont pour l'essentiel BIDONS, preuve en est l'absence de travail pour Philippe depuis trois ans. Alors pourquoi radier les chômeur-ses à tout va pour tout manquement à une convocation alors que Pôle Emploi ne donne aucun moyen véritable d’accompagnement quand il est sollicité, tel que le démontre ici la directrice, sommet de la pyramide locale ?
Combien de chômeur-ses dans la situation de Philippe, exposé-es eux et elles aussi au non-accompagnement et jugé-es pourtant "non responsables" au point de leur enlever parfois les miettes (RSA, ASS, allocations chômage...) ? A ce jeu-là, ne devrait-on pas radier la directrice ? On la retrouvera ainsi dans notre camp de "parasites" soumis aux aléas du non travail et de la morale toute puissante des institutions qui nous infantilisent, nous punissent ou nous simulent tout véritable suivi, preuve en est l’obligation de s’y coller. Le-la chômeur-se c’est un peu la bonne conscience de l’institution : suivez mes ateliers, mes stages, mes prestataires, ça me donne du contenu, aussi futile soit-il ; ne venez pas et je vous exclue, ça m’enlèvera du monde dans mes stats et j’aurai une récompense ; prenez mes offres d’emploi obligatoires quelles qu’en soient les conditions de travail, et vous m’apporterez du bon chiffre. Malgré toutes les démarches sollicitant des pistes sérieuses de retour au travail, notamment par la mise en relation avec employeurs en lien avec son parcours professionnel (informatique), la directrice n'aura donc mieux trouver que surfer sur le net et imprimer deux annonces... Quelle mission, nous sommes là impressionné-es ! ET ON RADIE ENSUITE LES CHOMEURS QUI EN FONT TOUT AUTANT DANS LEUR QUETE DE TRAVAIL : "vous n'attestez pas de recherche sérieuse de travail, monsieur", soit la formule courante avant que le couperet finisse d'achever la personne. On moralise à tout bout de champ le sans emploi et on le-la rend responsable, qu'il et elle se démerde avec ses miettes financières, sa santé fragilisée, ses dettes, sa perte de logement...Pourquoi responsabiliser le sans-emploi du non travail et lui rendre la vie impossible, si pôle emploi avoue aussi son incapacité ? La directrice avoue, et pour se défendre va même jusqu’à préciser que Pôle Emploi n’est pas une machine à infantiliser, que le demandeur est autonome… !! O combien les pratiques révèlent tout le contraire, avec les touches de mépris qui s'imposent pour les "gueux" que nous sommes, et ô combien un réel suivi, dans le sens de la demande envers le-la conseiller-e et en accord avec ce dernier, relève de la mission sociale. Ce sont les fliquages, ateliers bidons, radiations… qui infantilisent !
La situation de Philippe révèle aussi la xénophobie d’Etat : les étranger-es ne sont pas admis-es en France; tout est fait pour durcir l'accès à une situation administrative légale et ainsi toute possibilité d'accéder au travail légal et aux responsabilités de l'Etat dans la possibilité d'insertion. Son épouse, d'origine thaïlandaise, arrivée en France depuis trois ans et mariée alors à Philippe, n'a aujourd'hui aucune possibilité de travailler et/ou de bénéficier d'aides sociales. Comme beaucoup d’autres, elle est devenue "SANS -PAPIERS"
En attendant, Philippe et son épouse peuvent crever avec la très maigre ASS... Oui, ce revenu misérable qui nous est donné comme on donne à des chien-nes, et qui nécessite l'ignoble domestication par Pôle Emploi et autres prestataires bidons, qui relèvent du cirque. Cette maigre ASS qui devrait nous faire dire "alleluia" et nous faire taire, comme tous les autres revenus minimums. On le voit, la grande morale du travail contre les "parasites" du système, non seulement est erronée, mais en plus amène aux pires situations de précarité et de misère.
LE COLLECTIF NE LACHERA PAS !
PHILIPPE CONTINUE SA GREVE DE LA FAIM ET NOUS LE SOUTENONS JUSQU A OBTENTION D'UN TRAVAIL DECENT, DANS L'URGENCE
FACE A LA MORALE REPUBLIQUAINE QUI S’ATTAQUE AUX CHOMEURS-SES ET AUX ETRANGER-ES, ORGANISONS-NOUS POUR NE PAS LA LAISSER NOUS BROYER !
A suivre...
http://ccpl59.over-blog.com/article-pol ... 94003.html
Pôle Emploi : radiations... et je mens foutisme ! (5 mars)
Pôle Emploi : radiations... et je mens foutisme
Philippe, en grève de la faim depuis le 1er mars, et accompagné d'une personne du CCPL, s'est vu proposé lors de son rdv du lundi 5 mars avec la directrice de Pôle emploi Hellemmes... 2 offres d'emploi auxquelles postuler. Pôle emploi, de ses propres dires, ne donne pas de boulot, mais juste des moyens... Sur ce dernier point, c'est une véritable farce de mauvais goût. Dans l'urgence, la directrice propose donc deux annonces imprimées... et refuse tout placement d’urgence, en niant cette possibilité pour Philippe. Voilà donc les fameux moyens de Pôle Emploi, et qui nécessitent la radiation de toutes et tous lorsque nous ne sommes pas à genoux devant cette institution les prodiguant. Il est évident que les moyens mis à disposition par pôle emploi sont pour l'essentiel BIDONS, preuve en est l'absence de travail pour Philippe depuis trois ans. Alors pourquoi radier les chômeur-ses à tout va pour tout manquement à une convocation alors que Pôle Emploi ne donne aucun moyen véritable d’accompagnement quand il est sollicité, tel que le démontre ici la directrice, sommet de la pyramide locale ?
Combien de chômeur-ses dans la situation de Philippe, exposé-es eux et elles aussi au non-accompagnement et jugé-es pourtant "non responsables" au point de leur enlever parfois les miettes (RSA, ASS, allocations chômage...) ? A ce jeu-là, ne devrait-on pas radier la directrice ? On la retrouvera ainsi dans notre camp de "parasites" soumis aux aléas du non travail et de la morale toute puissante des institutions qui nous infantilisent, nous punissent ou nous simulent tout véritable suivi, preuve en est l’obligation de s’y coller. Le-la chômeur-se c’est un peu la bonne conscience de l’institution : suivez mes ateliers, mes stages, mes prestataires, ça me donne du contenu, aussi futile soit-il ; ne venez pas et je vous exclue, ça m’enlèvera du monde dans mes stats et j’aurai une récompense ; prenez mes offres d’emploi obligatoires quelles qu’en soient les conditions de travail, et vous m’apporterez du bon chiffre. Malgré toutes les démarches sollicitant des pistes sérieuses de retour au travail, notamment par la mise en relation avec employeurs en lien avec son parcours professionnel (informatique), la directrice n'aura donc mieux trouver que surfer sur le net et imprimer deux annonces... Quelle mission, nous sommes là impressionné-es ! ET ON RADIE ENSUITE LES CHOMEURS QUI EN FONT TOUT AUTANT DANS LEUR QUETE DE TRAVAIL : "vous n'attestez pas de recherche sérieuse de travail, monsieur", soit la formule courante avant que le couperet finisse d'achever la personne. On moralise à tout bout de champ le sans emploi et on le-la rend responsable, qu'il et elle se démerde avec ses miettes financières, sa santé fragilisée, ses dettes, sa perte de logement...Pourquoi responsabiliser le sans-emploi du non travail et lui rendre la vie impossible, si pôle emploi avoue aussi son incapacité ? La directrice avoue, et pour se défendre va même jusqu’à préciser que Pôle Emploi n’est pas une machine à infantiliser, que le demandeur est autonome… !! O combien les pratiques révèlent tout le contraire, avec les touches de mépris qui s'imposent pour les "gueux" que nous sommes, et ô combien un réel suivi, dans le sens de la demande envers le-la conseiller-e et en accord avec ce dernier, relève de la mission sociale. Ce sont les fliquages, ateliers bidons, radiations… qui infantilisent !
La situation de Philippe révèle aussi la xénophobie d’Etat : les étranger-es ne sont pas admis-es en France; tout est fait pour durcir l'accès à une situation administrative légale et ainsi toute possibilité d'accéder au travail légal et aux responsabilités de l'Etat dans la possibilité d'insertion. Son épouse, d'origine thaïlandaise, arrivée en France depuis trois ans et mariée alors à Philippe, n'a aujourd'hui aucune possibilité de travailler et/ou de bénéficier d'aides sociales. Comme beaucoup d’autres, elle est devenue "SANS -PAPIERS"
En attendant, Philippe et son épouse peuvent crever avec la très maigre ASS... Oui, ce revenu misérable qui nous est donné comme on donne à des chien-nes, et qui nécessite l'ignoble domestication par Pôle Emploi et autres prestataires bidons, qui relèvent du cirque. Cette maigre ASS qui devrait nous faire dire "alleluia" et nous faire taire, comme tous les autres revenus minimums. On le voit, la grande morale du travail contre les "parasites" du système, non seulement est erronée, mais en plus amène aux pires situations de précarité et de misère.
LE COLLECTIF NE LACHERA PAS !
PHILIPPE CONTINUE SA GREVE DE LA FAIM ET NOUS LE SOUTENONS JUSQU A OBTENTION D'UN TRAVAIL DECENT, DANS L'URGENCE
FACE A LA MORALE REPUBLIQUAINE QUI S’ATTAQUE AUX CHOMEURS-SES ET AUX ETRANGER-ES, ORGANISONS-NOUS POUR NE PAS LA LAISSER NOUS BROYER !
A suivre...
http://ccpl59.over-blog.com/article-pol ... 94003.html
Re: Occupons Pôle Emploi soutien à Philippe en grève de la faim
Comme c'est dans ma region, je met la suite des aventures de philippe :
Philippe Oorlynck a 43 ans et habite Fives. Hier matin, il entamait son 22e jour de grève de la faim. Ça se voyait sur ses traits, mais, soutenu par le Collectif des chômeurs précaires, sa motivation pour se faire entendre se lisait dans ses yeux. Au chômage depuis trois ans, détenteur d'un Bac + 4 gestion comptabilité et d'un Bac + 2 informatique, il vit avec 486 E, l'Allocation de solidarité spécifique. La dernière fois qu'il a été reçu par un conseiller Pôle emploi de l'agence d'Hellemmes, dont il dépend, il était accompagné de membres du CCP 59. On lui a proposé deux offres pas adaptées. « Je ne veux pas des minima sociaux, je veux travailler. Je demande simplement un placement, un suivi plus soutenu de mon dossier. Quand je me présente à un travail, les boîtes d'intérim tiquent face aux chômeurs de longue durée et les autres parce que je suis trop diplômé.
» Avec le collectif, hier matin, il a donc voulu se faire entendre.
Ils étaient 21 du CCP 59 mais le directeur régional adjoint, Régis Museur, a refusé de recevoir une délégation, sans doute apeuré par tous ces jeunes qui ont fait irruption dans ses locaux, suivis par les membres du collectif sans papiers, restés à l'extérieur mais très bruyants. Il a donc fait appel à la police, « parce que je ne voulais pas d'envahissement des bureaux et pour protéger le personnel », dira-t-il plus tard. L'arrivée des forces de l'ordre a déclenché le sit in d'une partie du CCP dans l'entrée du bâtiment. Et l'ire des sans papiers. « On a des revendications communes avec eux, a indiqué Bela, du CCP, comme les mesures policières de plus en plus nombreuses dans les Pôles emploi.
» Le CCP 59 a indiqué ne pas vouloir quitter les lieux tant que la direction n'accédait pas à la demande de Philippe Oorlynck et à ses revendications, qui étaient multiples : arrêt des radiations pour manquement à une convocation, déradiation des personnes radiées ce jour, fin de la dématérialisation des rendez-vous, suppression du délai de carence ou encore titularisation des personnels précaires à Pôle emploi. « Nous n'avons pas le pouvoir de répondre à ces revendications, nous a indiqués Régis Museur. C'est régi par une loi. On est là pour appliquer les dispositions du Code du travail. » Il a donc fallu le retour du directeur régional, en réunion à Maubeuge, et celui du directeur territorial pour débloquer la situation.
Vers 13 h 30, trois membres du CCP ont été reçus. Les responsables de Pôle emploi leur ont promis de préparer le retour à l'emploi de Philippe Oorlynck et de suivre son dossier plus régulièrement. Le collectif a également obtenu un rendez-vous jeudi prochain pour aborder ses revendications. Ces deux promesses ont provoqué la levée du sit in vers 14 h 45. •
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Vill ... loqu.shtml
Philippe Oorlynck a 43 ans et habite Fives. Hier matin, il entamait son 22e jour de grève de la faim. Ça se voyait sur ses traits, mais, soutenu par le Collectif des chômeurs précaires, sa motivation pour se faire entendre se lisait dans ses yeux. Au chômage depuis trois ans, détenteur d'un Bac + 4 gestion comptabilité et d'un Bac + 2 informatique, il vit avec 486 E, l'Allocation de solidarité spécifique. La dernière fois qu'il a été reçu par un conseiller Pôle emploi de l'agence d'Hellemmes, dont il dépend, il était accompagné de membres du CCP 59. On lui a proposé deux offres pas adaptées. « Je ne veux pas des minima sociaux, je veux travailler. Je demande simplement un placement, un suivi plus soutenu de mon dossier. Quand je me présente à un travail, les boîtes d'intérim tiquent face aux chômeurs de longue durée et les autres parce que je suis trop diplômé.
» Avec le collectif, hier matin, il a donc voulu se faire entendre.
Ils étaient 21 du CCP 59 mais le directeur régional adjoint, Régis Museur, a refusé de recevoir une délégation, sans doute apeuré par tous ces jeunes qui ont fait irruption dans ses locaux, suivis par les membres du collectif sans papiers, restés à l'extérieur mais très bruyants. Il a donc fait appel à la police, « parce que je ne voulais pas d'envahissement des bureaux et pour protéger le personnel », dira-t-il plus tard. L'arrivée des forces de l'ordre a déclenché le sit in d'une partie du CCP dans l'entrée du bâtiment. Et l'ire des sans papiers. « On a des revendications communes avec eux, a indiqué Bela, du CCP, comme les mesures policières de plus en plus nombreuses dans les Pôles emploi.
» Le CCP 59 a indiqué ne pas vouloir quitter les lieux tant que la direction n'accédait pas à la demande de Philippe Oorlynck et à ses revendications, qui étaient multiples : arrêt des radiations pour manquement à une convocation, déradiation des personnes radiées ce jour, fin de la dématérialisation des rendez-vous, suppression du délai de carence ou encore titularisation des personnels précaires à Pôle emploi. « Nous n'avons pas le pouvoir de répondre à ces revendications, nous a indiqués Régis Museur. C'est régi par une loi. On est là pour appliquer les dispositions du Code du travail. » Il a donc fallu le retour du directeur régional, en réunion à Maubeuge, et celui du directeur territorial pour débloquer la situation.
Vers 13 h 30, trois membres du CCP ont été reçus. Les responsables de Pôle emploi leur ont promis de préparer le retour à l'emploi de Philippe Oorlynck et de suivre son dossier plus régulièrement. Le collectif a également obtenu un rendez-vous jeudi prochain pour aborder ses revendications. Ces deux promesses ont provoqué la levée du sit in vers 14 h 45. •
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Vill ... loqu.shtml