Proces contre une Yourte
Proces contre une Yourte
Rassemblement à Mende le 20 mars
Depuis de nombreuses années déjà, en ville comme à la campagne, face à la nécessité de se loger et de gagner un peu d'autonomie, une partie de la population, souvent jeune, précarisée et en rupture avec le modèle dominant de la « vie moderne » (pauvreté, concurrence effrénée, marchandisation de tous les aspects de la vie, individualisme, solitude...), met en place selon ses choix et ses moyens de nouvelles formes d'habitat.
Squats, camions, cabanes, yourtes, tipis..., que cela procède d'une volonté militante ou de la simple nécéssité de survivre, ces formes d'habitat se trouvent confrontées aux normes, aux lois et aux intérêts qui régissent une société où seuls les profits comptent.
Les sociétés immobilières en ville, la promotion du tourisme dans les zones de moyenne montagne jugées insuffisament rentables pour l'agriculture industrialisée, exigent des centre-villes propres et des campagnes aseptisées de toute population pauvre, dangereuse, qui fait tache et gêne le buisness.
Le plan consiste à parquer cette population aux lieux de la mise au ban. Ces zones sub-urbaines dénommées banlieues, quartiers quadrillés par la BAC et les CRS où il ne lui reste plus qu'à ronger son RMI, son chômedu, son salaire de misère et à remplir les prisons.
Les Cévennes n'échappent pas à cette réalité ; le foncier flambe, les forêts aussi, faute de paysans, et les seuls axes de développement prévus tournent autour du tourisme et du télétravail. Les normes, les contraintes administratives, le prix de la terre, tuent la petite paysannerie basée sur une économie d'autosuffisance. L'Etat, fer de lance des intérêts privés, se charge de faire le ménage (au Karcher ou au bulldozer) de toute population « indésirable ».
Cet été c'était le squat de la Picharlerie qui était évacué manu militari puis rasé sur ordre du préfet. Aujourd'hui, changement de stratégie : Eric est propriétaire de son terrain, l'Etat passe donc par les tribunaux pour faire pression sur ce « terroriste » constructeur de yourte.
Ailleurs, toujours dans les Cévennes, c'est encore la préfecture qui fait directement pression sur un propriétaire privé (trop laxiste ?) pour lui faire engager des procédures judiciaires contre des squatters...
Nous sommes aujourd'hui de plus en plus nombreuses et nombreux, ici, comme ailleurs, à refuser ces pratiques et la société qui les justifie.
Squatters ou propriétaires de notre terrain, paysans (qui vit du pays et au pays) avec ou sans statut, simple habitant, ou nomade de passage ; c'est collectivement, sur la base de pratiques concrètes, solidaires, et autogérées que nous nous opposons et que nous continuerons à nous opposer au meilleur des mondes qu'on nous fabrique et qu'on nous vend ...
Soyons présents au tribunal correctionnel de Mende, le 20 mars 2007 à 14h, en solidarité avec Eric, convoqué pour construction illégale d'un « habitat familial de type yourte ».
source
ps: il faut savoir que jusqu'à peu la yourte ne nécessitait pas de permis de construire. l'état veut clairement empêcher les gens de se loger librement même sur une propriété privé contrairement aux très libéraux usa qui eux laissent les gens habiter dans des caravanes, des mobil homes etc..
la position française face à l'habitat qui est en forte crise comme dans beaucoup d'endroit dans le monde actuellement est clairement et volontairement répressif et contraire aux liberté des personnes.
Depuis de nombreuses années déjà, en ville comme à la campagne, face à la nécessité de se loger et de gagner un peu d'autonomie, une partie de la population, souvent jeune, précarisée et en rupture avec le modèle dominant de la « vie moderne » (pauvreté, concurrence effrénée, marchandisation de tous les aspects de la vie, individualisme, solitude...), met en place selon ses choix et ses moyens de nouvelles formes d'habitat.
Squats, camions, cabanes, yourtes, tipis..., que cela procède d'une volonté militante ou de la simple nécéssité de survivre, ces formes d'habitat se trouvent confrontées aux normes, aux lois et aux intérêts qui régissent une société où seuls les profits comptent.
Les sociétés immobilières en ville, la promotion du tourisme dans les zones de moyenne montagne jugées insuffisament rentables pour l'agriculture industrialisée, exigent des centre-villes propres et des campagnes aseptisées de toute population pauvre, dangereuse, qui fait tache et gêne le buisness.
Le plan consiste à parquer cette population aux lieux de la mise au ban. Ces zones sub-urbaines dénommées banlieues, quartiers quadrillés par la BAC et les CRS où il ne lui reste plus qu'à ronger son RMI, son chômedu, son salaire de misère et à remplir les prisons.
Les Cévennes n'échappent pas à cette réalité ; le foncier flambe, les forêts aussi, faute de paysans, et les seuls axes de développement prévus tournent autour du tourisme et du télétravail. Les normes, les contraintes administratives, le prix de la terre, tuent la petite paysannerie basée sur une économie d'autosuffisance. L'Etat, fer de lance des intérêts privés, se charge de faire le ménage (au Karcher ou au bulldozer) de toute population « indésirable ».
Cet été c'était le squat de la Picharlerie qui était évacué manu militari puis rasé sur ordre du préfet. Aujourd'hui, changement de stratégie : Eric est propriétaire de son terrain, l'Etat passe donc par les tribunaux pour faire pression sur ce « terroriste » constructeur de yourte.
Ailleurs, toujours dans les Cévennes, c'est encore la préfecture qui fait directement pression sur un propriétaire privé (trop laxiste ?) pour lui faire engager des procédures judiciaires contre des squatters...
Nous sommes aujourd'hui de plus en plus nombreuses et nombreux, ici, comme ailleurs, à refuser ces pratiques et la société qui les justifie.
Squatters ou propriétaires de notre terrain, paysans (qui vit du pays et au pays) avec ou sans statut, simple habitant, ou nomade de passage ; c'est collectivement, sur la base de pratiques concrètes, solidaires, et autogérées que nous nous opposons et que nous continuerons à nous opposer au meilleur des mondes qu'on nous fabrique et qu'on nous vend ...
Soyons présents au tribunal correctionnel de Mende, le 20 mars 2007 à 14h, en solidarité avec Eric, convoqué pour construction illégale d'un « habitat familial de type yourte ».
source
ps: il faut savoir que jusqu'à peu la yourte ne nécessitait pas de permis de construire. l'état veut clairement empêcher les gens de se loger librement même sur une propriété privé contrairement aux très libéraux usa qui eux laissent les gens habiter dans des caravanes, des mobil homes etc..
la position française face à l'habitat qui est en forte crise comme dans beaucoup d'endroit dans le monde actuellement est clairement et volontairement répressif et contraire aux liberté des personnes.
Les mal-logés manifestent contre la reprise des expulsions
Les mal-logés manifestent à proximité du ministère de l’Intérieur contre la reprise des expulsions
12/03/2008 11h51
Quelque 200 militants de l’association Droit au Logement (DAL) manifestaient mercredi en fin de matinée à proximité du ministère de l’Intérieur à Paris pour dénoncer la reprise des expulsions locatives à partir du 15 mars prochain.
Les manifestants, parmi lesquels des mères de familles avec des enfants, se sont rassemblés vers 11h30 Place des Saussaies dans le 8e arrondissement de Paris, juste derrière le ministère de l’Intérieur, où ils ont été encerclés par les forces de l’ordre mais sans qu’il n’y ait d’incident.
L’association, qui n’a déposé aucune demande d’autorisation de manifestation, avait appelé les familles et les militants à se regrouper à 10h devant un immeuble occupé depuis plus d’un an par Droit au Logement, à proximité de la Place de la Bourse, en vue d’une "action surprise".
Les manifestants se sont engouffrés vers 11h dans le métro avant d’en sortir Place Saint-Augustin puis de se rendre au pas de course "au plus près du ministère de l’Intérieur", selon le président de l’association Jean-Baptiste Eyraud.
Les associations de mal-logés dénoncent chaque année la reprise des expulsions locatives à l’approche du printemps, à l’issue de la période d’application d’une "trève hivernale" qui court chaque année du 1er novembre au 15 mars.
Plusieurs dizaines d’entre elles, soutenues notamment par des organisations syndicales, appellent à une manifestation samedi prochain à Paris pour exiger l’arrêt des expulsions sans relogement.
lu ici
12/03/2008 11h51
Quelque 200 militants de l’association Droit au Logement (DAL) manifestaient mercredi en fin de matinée à proximité du ministère de l’Intérieur à Paris pour dénoncer la reprise des expulsions locatives à partir du 15 mars prochain.
Les manifestants, parmi lesquels des mères de familles avec des enfants, se sont rassemblés vers 11h30 Place des Saussaies dans le 8e arrondissement de Paris, juste derrière le ministère de l’Intérieur, où ils ont été encerclés par les forces de l’ordre mais sans qu’il n’y ait d’incident.
L’association, qui n’a déposé aucune demande d’autorisation de manifestation, avait appelé les familles et les militants à se regrouper à 10h devant un immeuble occupé depuis plus d’un an par Droit au Logement, à proximité de la Place de la Bourse, en vue d’une "action surprise".
Les manifestants se sont engouffrés vers 11h dans le métro avant d’en sortir Place Saint-Augustin puis de se rendre au pas de course "au plus près du ministère de l’Intérieur", selon le président de l’association Jean-Baptiste Eyraud.
Les associations de mal-logés dénoncent chaque année la reprise des expulsions locatives à l’approche du printemps, à l’issue de la période d’application d’une "trève hivernale" qui court chaque année du 1er novembre au 15 mars.
Plusieurs dizaines d’entre elles, soutenues notamment par des organisations syndicales, appellent à une manifestation samedi prochain à Paris pour exiger l’arrêt des expulsions sans relogement.
lu ici
Bonjour,
Bon à savoir ...
L'implantation de mobil homes peut être réglementée par le PLU
publié le 20 mars 2008
Dans une réponse du 6 mars 2008 à une question de Jean Louis Masson, sénateur de Moselle, le ministre de l'Ecologie a confirmé qu'un plan local d'urbanisme (PLU) peut réglementer ou interdire l'implantation des résidences mobiles de loisir (mobil homes) et des habitations légères de loisir.
La réforme du permis de construire et des autorisations d'urbanisme entrée en vigueur le 1er octobre 2007 a apporté des modifications notables concernant les conditions d'installation et d'implantation des mobil homes et des habitations légères de loisir. Les deux types d'équipements font l'objet de dispositions légèrement différentes, prévues par les articles R.111-31 à R.111-36 du Code de l'urbanisme.
Le régime de ces installations est donc le suivant :
- l'installation des résidences mobiles de loisir est interdite en dehors des structures aménagées pour le tourisme et les loisirs (parcs résidentiels de loisir, terrains de camping et villages de vacances classés en hébergement léger au sens du Code du tourisme) ;
- les habitations légères de loisir peuvent être implantées dans ces emplacements mais aussi en dehors, dans le respect du droit commun de la construction.
Le ministre, se fondant sur l'article R.123-9 du Code de l'urbanisme qui fixe le contenu du règlement d'un plan local d'urbanisme, considère donc que l'implantation de telles installations peut être réglementée ou interdite dans le cadre d'un plan local d'urbanisme.
Antony Fage, cabinet de Castelnau
Référence: réponse ministérielle n°2443, JO Sénat, question du 6 mars 2008, p. 442.
Source : Localtis info
Bon à savoir ...
L'implantation de mobil homes peut être réglementée par le PLU
publié le 20 mars 2008
Dans une réponse du 6 mars 2008 à une question de Jean Louis Masson, sénateur de Moselle, le ministre de l'Ecologie a confirmé qu'un plan local d'urbanisme (PLU) peut réglementer ou interdire l'implantation des résidences mobiles de loisir (mobil homes) et des habitations légères de loisir.
La réforme du permis de construire et des autorisations d'urbanisme entrée en vigueur le 1er octobre 2007 a apporté des modifications notables concernant les conditions d'installation et d'implantation des mobil homes et des habitations légères de loisir. Les deux types d'équipements font l'objet de dispositions légèrement différentes, prévues par les articles R.111-31 à R.111-36 du Code de l'urbanisme.
Le régime de ces installations est donc le suivant :
- l'installation des résidences mobiles de loisir est interdite en dehors des structures aménagées pour le tourisme et les loisirs (parcs résidentiels de loisir, terrains de camping et villages de vacances classés en hébergement léger au sens du Code du tourisme) ;
- les habitations légères de loisir peuvent être implantées dans ces emplacements mais aussi en dehors, dans le respect du droit commun de la construction.
Le ministre, se fondant sur l'article R.123-9 du Code de l'urbanisme qui fixe le contenu du règlement d'un plan local d'urbanisme, considère donc que l'implantation de telles installations peut être réglementée ou interdite dans le cadre d'un plan local d'urbanisme.
Antony Fage, cabinet de Castelnau
Référence: réponse ministérielle n°2443, JO Sénat, question du 6 mars 2008, p. 442.
Source : Localtis info
ça dépend, par exemple s'il y a des gens qui ont du terrain comme la personne qui se retrouve en procès plus haut.
mais la nécessité nous poussera à agir de façons différentes et plus créatives et peut être que la désertification des campagnes stoppera un jour car quand on n'aura plus de bouffe dans les magasins, des restos du coeur ou de la banque alimentaire ou des poubelles des riches, on se décidera peut être à faire le chemin inverse !
mais la nécessité nous poussera à agir de façons différentes et plus créatives et peut être que la désertification des campagnes stoppera un jour car quand on n'aura plus de bouffe dans les magasins, des restos du coeur ou de la banque alimentaire ou des poubelles des riches, on se décidera peut être à faire le chemin inverse !
et peut être que la désertification des campagnes stoppera un jour car quand on n'aura plus de bouffe dans les magasins, des restos du coeur ou de la banque alimentaire ou des poubelles des riches, on se décidera peut être à faire le chemin inverse !
Peut_etre aussi qu'il n'y aura pas de places pour nous, parce que l'urbanisation à outrances des campagnes progresse.Je suis retournée voir la Creuse, il y a 2 ans, departement desertifié par excellence, eh bien, c'etait remplie de quartiers residentiels avec grosses maisons pour cadres parisiens surmenés. Le meilleur , des cadres en ballade dans la foret, avec un 4x4 , autocollant à l'arrière, " Nous, On aime et On protège la nature.
Le ridicule ne tue pas., heureusement!
Le maire vendait plein de terrains , du style 10€le metre carré, faut bien repeupler et que les populations locales puissent vivre.
Peut_etre aussi qu'il n'y aura pas de places pour nous, parce que l'urbanisation à outrances des campagnes progresse.Je suis retournée voir la Creuse, il y a 2 ans, departement desertifié par excellence, eh bien, c'etait remplie de quartiers residentiels avec grosses maisons pour cadres parisiens surmenés. Le meilleur , des cadres en ballade dans la foret, avec un 4x4 , autocollant à l'arrière, " Nous, On aime et On protège la nature.
Le ridicule ne tue pas., heureusement!
Le maire vendait plein de terrains , du style 10€le metre carré, faut bien repeupler et que les populations locales puissent vivre.
