Salut à vous,
Merci pour les réponses. Je récupère les informations petit à petit tout en essayant de comprendre.
Petite chronologie :
29/10/07 : lettre du cg, service ddsp qui s'occupe du RMI.
Constat :
Vous êtes inscrit au RMI et vous bénéficiez du régime fiscal du réel simplifié. Or ce régime n'ouvre pas droit au RMI, seul le régime "micro-bic" offre cette possibilité.
Toutefois, afin de ne pas vous mettre en difficulté, j'ai décidé de déroger aux conditions d'accès au RMI et donc de vous maintenir encore quelques mois dans le dispositif. C
ette dérogation prendra fin le 31/12/07 et ne pourra être renouvelée. Votre radiation sera effective à compter du 01/01/08.
28/11/07 : réponse de la dame à la ddsp et envoie courrier similaire au cdas
1) Statut RMI et contrat d'insertion
je me permets d'attirer votre attention sur le fait que dans votre courrier du 29 octobre 2007 vous m'accordez d'office une dérogation non renouvelable durant ma période de contrat puisque celui ci est valable jusqu'au 31.12.2007.
[Son contrat d'insertion se termine le 31/12/07 et la ddsp lui accorde une dérogation jusqu'au 31/12/07 !!!]
2) Statut artiste en bnc
Pour ce qui est de ma déclaration en BNC (Bénéfices non commerciaux sans récupération de Tva) j'ai entrepris
cette démarche en avril 2006 d/ans le cadre de mon insertion pour le développement de mon activité et afin de pouvoir exposer en galerie, participer à des marchés et ouvrir un atelier au public, ce qui est chose faite.
(..)j'ai d'ailleurs recherché les articles du code des impôts dont vous faites référence dans votre courrier mais cela ne concerne nullement ce que vous me reprochez. En revanche je n'ai rien trouvé concernant les directives à l'encontre des artistes en BNC au réel simplifié. Existe t'il un article de lois?.
Sachez qu'au jour d'aujourd'hui, je n'ai pas la possibilité de changer mon régime fiscal. En effet étant déclarée en BNC au réel simplifié en cours d'année 2006 et ce pour 2 années, je devrais attendre janvier 2009 pour une rectification éventuelle.
3) réponse du cdas (ministère du travail, affaires sociales) le 10/12/07
Confirmation de la décision du 29/10/07 de la ddsp en mentionnant l'article du code de l'action sociale et des familles, article R-262-15 et article du code général des impôts, article 96.
Toutefois il est mentionné que sa demande est envoyée au pôle RMI du conseil général "afin que toutes les explications nécessaires vous soient apportées et que dans la mesure du possible votre situation soit réexaminée."
4) @ josé
Mais elle est au réel, il faudrait qu'elle interroge les services fiscaux (urssaf éventuellement) pour savoir si elle relève bien du statut des travailleurs indépendants et si ce n'est pas le cas de quel statut elle relève.
Sans me tromper : artiste auteure (plasticienne) déclarée auprès de la maison des artistes.
Depuis quand cette dame est inscrite au RMI ? A-t-elle conclu 1 ou plusieurs contrats d'insertion, sur quelles périodes et quel était le projet d'insertion ?
Au moins une bonne dizaine d'années. Donc il y a eu plusieurs contrats d'insertions et il y avait ce projet de se mettre en artiste libre comme projet professionnel.
Ainsi, l’article L.262-19 du CASF dispose que la suspension ne peut être décidée par le Président du Conseil général qu’après avis de la CLI et après que l'intéressée, assistée, le cas échéant, de la personne de son choix, a été mise en mesure de faire connaître ses observations.
En l’espèce, cette procédure a-t-elle été suivie ?
Non.
J'ai donné l'adresse du forum à la dame en question, elle pourra éventuellement préciser ou corriger certaines de mes réponses.