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C'est si facile de s'en prendre à quelqu'un qu'on sait "dans la dèche", sans ami au bras long, et sans tout le staff d'un cabinet d'avocat à ses ordres
Ce genre de procès n'honore pas notre pays, ni sa justice.
J'ose espérer que les esprits cesseront de s'échauffer pour ne voir que les faits, en toute objectivité, c'est à dire pas grand chose.
Mes ressources ne me permettent pas de traverser la France pour être dans la salle du tribunal, mais je suis de tout coeur avec toi en cette journée du 6 mars.
A bientôt l'ami...et merci pour ce formidable endroit d'échange , de soutien et d'information que nous te devons, à toi et à ton "équipe", et que je visite chaque jour avec bonheur.
Cordialement,
Une actuchômiste FIERE de l'ETRE !!!
Bon courage Yves pour ce procès ! Ce procès, à mes yeux est plus politique qu'autre chose.
Quelque part, cela doit gener la France "d'en haut", que des chômeurs et précaires puissent s'échanger des conseils, se soutenir "virtuellement" et connaitre leurs droits.
A travers ce procès, l'élite" bien pensante", veut surement "tuer dans l'oeuf", un éventuel embryon de contestation sociale.
Le web est devenue le nouveau champ de bataille du XXI siécle !
Ce sacré jour arrive maintenant, mais j'en suis certain, bien que tu aies fait le maximum, cette angoisse persiste.
Je sais ce que c'est pour être, moi aussi passé par là à deux reprises, garde confiance même si parfois tu doutes et que tu te dis que c'est foutu d'avance.
Un procès, je dirais que c'est "presque du pile ou face" bien que pour nous tous tu devrais être "lavé" à 100% de cet incident minime, de cette accusation exagérée à outrance .
Maintenant que l'atmosphère du pays est plus détendue, espérons et souhaitons que le juge sache relativiser et ramener les faits à leur juste proportion, c'est ce que je souhaite pour toi personnellement, mais aussi au nom de la liberté d'expression.
entre les procès et les airbus boys, ça va chalouper demain...
"Airbus en grève mardi
Aéronautique . Les syndicats et les personnels se mobilisent contre les 10 000 suppressions d’emplois et les cessions de sites annoncées chez l’avionneur européen.
La riposte des personnels d’Airbus promet d’être à la hauteur des mauvais coups annoncés mardi à travers le plan Power 8 qui se traduit par 10 000 suppressions d’emplois et des cessions de sites industriels. C’est du moins l’objectif que se sont fixé les syndicats en lançant pour mardi prochain 6 mars une journée de manifestations et de grève nationale sur tous les sites français du constructeur aéronautique. La population et les élus sont conviés à se joindre aux diverses - manifestations qui devraient se - dérouler à Toulouse, à Saint-Nazaire, Nantes, et à Méaulte. « La colère est très forte chez les employés d’Airbus, tout le monde est mobilisé, Power 8 contient nombre de choses inacceptables, on veut tout renégocier avec Louis Gallois », a déclaré Jean-François Knepper, délégué syndical central pour Force ouvrière. Il a critiqué le président d’Airbus pour avoir « reculé et cédé » devant les pressions des actionnaires allemands. Une intersyndicale est prévue ce matin à Toulouse afin de préciser les modalités de cette journée d’action commune. « Il faut une riposte unitaire, et ce plan doit être retiré », a également insisté la CGT, qui a - réaffirmé son opposition résolue à Power 8, et a exprimé l’urgence d’une action unitaire. « Les quatre pays d’Airbus sont sévèrement touchés au niveau industriel et social. En France, c’est aujourd’hui la vente du site de Méaulte et la fermeture du site de Saint-Nazaire ville, demain à qui le tour », interroge la CGT ? D’autant, poursuit le syndicat, que la vente de Méaulte « ne comporte aucune garantie de pérennité de l’activité industrielle et des emplois » et « qu’aucune précision » n’a été fournie sur le devenir des salariés de Saint-Nazaire ville.
(...)
Saint-Nazaire
sonné
Les salariés des deux usines Airbus de Saint-Nazaire devraient observer une demi-journée de grève mardi et manifester dans les rues de la ville contre le plan de restructuration Power 8, à l’appel des syndicats FO, CFTC et CGC.
La CGT des sites de Saint-Nazaire, qui aurait bien appelé les salariés hier à débrayer plus tôt, devrait se joindre à la manifestation de mardi. Selon le plan présenté mercredi, l’usine de Saint-Nazaire ville pourrait être cédée, tandis que l’usine de Gron, elle, serait préservée. Les salariés ont débrayé mercredi au moment de l’annonce du plan. Depuis, « dans les ateliers, les gens ne travaillent plus vraiment, ils discutent beaucoup de ce qui se passe, et la productivité est très faible », note Alain Manara, délégué CGT. « A priori, il n’y aura pas de débrayage avant mardi, mais tout peut arriver, tant les annonces sont contradictoires. » Yvonnick Dréno, délégué FO (majoritaire), confirme que « les salariés sont très en colère. La direction essaie de rassurer, en disant qu’il n’y aura pas de suppressions d’emplois, mais les salariés ne sont pas vraiment dupes ». Pour Jean-Louis Belliot, de la CFDT, « les salariés ont de grandes interrogations sur leur avenir, celui de leur métier. Ils ont la gueule de bois après avoir appris ces informations très dures, même s’ils s’attendaient à cette restructuration depuis quelques mois. Mais les annonces sont très incomplètes, on attend encore la mise en musique ».
Le sort d’Airbus, qui emploie presque 2 500 personnes à Saint-Nazaire, inquiète aussi les élus locaux. Le maire PS de la ville, Joël Batteux, a dit mercredi avoir obtenu l’assurance que la ville conserverait « l’assemblage du tronçon central de l’A350 » dans la communauté d’agglomération dont il est le président. « Le pire a été évité sur le moyen et le long terme », a-t-il considéré dans un communiqué. Une partie de la production de l’usine Saint-Nazaire ville serait transférée vers l’autre site, - selon le maire. « Une autre partie sera proposée par Airbus à un éventuel acquéreur pour reprendre l’activité », a précisé Joël Batteux. « J’ai eu l’assurance qu’il n’y aurait pas de licenciements, qu’il n’y aurait pas de changement de statut pour ceux qui sont aujourd’hui salariés d’Airbus » sur les sites de Saint-Nazaire et Nantes.
Alain Raynal et Lucy Bateman" (from L'Humanité)
Nous verrons bien comment les choses vont tourner (lors de ce procès). Les décisions de justice sont toujours très aléatoires (notamment sur les "affaires Internet"). On verra donc…
Mais cette histoire promise à une médiatisation qui aurait pu - peut-être - influencer le jugement - va sans doute passer inaperçue.
L'actualité judiciaire est très dense en ce moment, avec l'ouverture ce jour du procès de l'agriculteur qui a assassiné deux inspecteurs du travail (une affaire qui a une toute autre portée que les propos de "Radiateur" sur Actuchomage).
Et puis, depuis quelques semaines, l'AFP (qui relayait régulièrement nos communiqués de presse) semble peu réactive. L'Agence France Presse n'a pas jugé utile d'annoncer nos procès à Lyon et à Bordeaux (sur les discriminations à l'embauche), pas plus que ce procès à Saint-Nazaire. On ne se l’explique pas car, depuis le lancement du site, l’AFP couvrait bien notre actualité. Bref…
Bien évidemment, nous avons constitué depuis trois ans un vrai réseau de journalistes, mais ceux-ci seront pour la plupart à Périgueux pour suivre le procès de l'assassin des deux inspecteurs du travail.
Si une sur-médiatisation de l'affaire peut être néfaste, une sous-médiatisation peut l'être tout autant. Il aurait fallu bénéficier d'un juste équilibre.
L'actualité judiciaire (et sociale, avec l'affaire Airbus) en a décidé autrement…
Même si moi comme d'autres ne pouvons être là, à tes cotés, nous le sommes par la pensée et notre soutien moral.
Merci à Gérard d'y être (à tes cotés) et de symboliser aussi toutes et tous les membres d'APNEE, les sympathisants d'Actuchomage et ceux qui se sentent concernés par cette affaire sordide.
