
et de laisser leur chance aux débutants

en recherchant non pas les compétences (qui peuvent toujours s’apprendre ultérieurement grâce à une formation) mais les capacités nécessaires à l’exercice d’un métier.
Car avoir certaines habiletés est une condition de base nécessaire pour réaliser un travail. Ces « qualités », telles que comprendre et respecter un système de consignes, travailler en équipe ou encore pouvoir agir dans une relation d’aide peuvent se développer dans un cadre professionnel quel qu’il soit mais aussi dans la vie extra professionnelle. Ainsi, un jeune, capitaine de l’équipe de foot de sa commune, aura développé ses capacités à manager et à travailler en équipe.
On remplace donc le traditionnel passage à la loupe du CV et de la LM par une série d’exercices qui, par analogie, recréent les difficultés du poste. Le candidat doit mobiliser ses ressources propres en terme de capacités pour réussir.
En amont, les entreprises utilisatrices adhérent bien entendu aux principes de cette méthode et acceptent de ne rien savoir sur les candidats. Elles reçoivent en entretien ceux qui ont réussis la simulation sans autre forme de pré sélection.
Cette méthode, utilisée par l’ANPE, permet de faire face à des recrutements en nombre (ouverture d’un hypermarché par exemple) ou pour lesquels il y a des difficultés à trouver des candidats (bâtiment, restauration …) et de trouver de « bons débutants ».
Quelqu’un a t-il déjà participé à un recrutement par simulation ? Qu’en pensez-vous ?