Vos témoignages & réflexions sur Pôle Emploi, les formations proposées aux demandeurs d'emploi, les cabinets de recrutement ou les sites-emploi sont les bienvenus !
Ci-après le communiqué paru le 02.10.2006 sur le site de l'ANPE
Accord ANPE / Groupements d’Employeurs (FFGE)
Le 2 octobre 2006
Une solution innovante pour les demandeurs d’emploi et les entreprises
Christian CHARPY, Directeur Général de l’ANPE et Hervé SERIEYX, Président de la Fédération Française des Groupements d’Employeurs, ont signé, aujourd’hui 2 octobre 2006, un accord de partenariat.
Il vise à concilier les attentes des entreprises recrutant à temps partiel ou en CDD et les demandeurs d’emploi souhaitant accéder à des emplois durables et à temps plein.
De par leur activité ou leur marché concurrentiel, de nombreuses entreprises manifestent des besoins d’emplois partiels ou saisonniers et peuvent rencontrer des difficultés à recruter ou à conserver leurs salariés. Le groupement d’employeurs peut être une solution : il permet à un salarié ou un demandeur d’emploi d’occuper un emploi durable en étant au service de plusieurs entreprises adhérentes au groupement.
L’ANPE et la Fédération Française des Groupements d’Employeurs développeront une meilleure communication et information sur le concept de groupements d’employeurs. Elles mettront en synergie leurs moyens pour accompagner le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi et notamment ceux qui, compte tenu de leurs difficultés d’accès à l’emploi, font l’objet d’une attention particulière des services publics : les seniors, les jeunes, les femmes, les chômeurs de longue durée, les demandeurs d’emploi bénéficiaires des minima sociaux, ...
Les groupements d’employeurs transmettront aux agences locales les besoins en recrutement de leurs entreprises adhérentes ainsi que les profils de leurs salariés en recherche d’emploi complémentaire.
Les conseillers de l’ANPE mobiliseront les dispositifs d’évaluation des compétences et des capacités dont la méthode de recrutement par simulation pour présélectionner les candidats, et les dispositifs de professionnalisation pour développer l’employabilité des demandeurs d’emploi et sécuriser leur parcours professionnel.
Cet accord est signé pour 3 ans. Un bilan annuel quantitatif et qualitatif permettra de dégager les axes d’évolution.
Ca se pratique déjà en paca notamment dans le milieu agricole.
Il semblerait en effet que ce soit une solution intéressante pour atteindre le plein temps.
Cependant, suivant les postes, ça risque d'être très difficile pour le salarié à qui il sera toujours demandé un travail plus intensif sur un temps restreint et les cumuls risquent d'être très éprouvants.
Dans mon secteur, le cumul de 2 mi-temps me demandera une somme de travail bien plus importante qu'un temps plein... faut être costaud pour tenir.
Présenté dans le sens "ascentionnel" c'est plaisant oui ..
mais dans l'autre sens ???
Si vous travaillez à temps plein pour un groupement d'employeur et que l'un d'entre eux fait défaut .... *
la perte de ce temps ne sera peut-être pas suffisante pour ouvrir des droits ...
et dans ce cas vous perdez x heures de travail sans être indemnisé ....
Dans mon département, il y a très peu de grosses PME, beaucoup de GAEC et de TPE.
La plupart des employeurs ont besoin d'une poignée d'heure de secrétariat ou de compta par semaine, pas plus. Et ils savent qu'il est difficile de demander à quelqu'un de s'investir pour 8-10 heures par mois.
Les groupements d'entreprises ont été une bonne solution. Un peu comme les régies de quartier pour le jardinage ou le ménage. L'entreprise ne prend que les heures dont elle a besoin et qu'elle peut payer, enfonction des disponibilités et le salarié signe un contrat plein temps CDI avec le groupement. Certes, c'est moins facile que de passer tout son temps dans la même entrerprise, mais ça permet de rendre attractifs des besoins cagneux...
Encore du travail précaire et financé par l'état....
Morceaux choisis:
Le GEIQ conclut 2 types de contrat :
un contrat de mise à disposition avec les entreprises utilisatrices, membres du groupement,
un contrat de travail avec le salarié en insertion, le plus souvent dans le cadre des contrats de professionnalisation, d’apprentissage ou d’un autre contrat aidé (CIE…).
Chaque contrat de travail est le support de la réalisation d’un projet professionnel élaboré d’un commun accord entre le GEIQ et la personne recrutée.
Ce projet se concrétise par des mises à disposition successives dans différentes entreprises, afin d’enrichir la qualification au moyen d’expériences professionnelles variées et complémentaires.
Parallèlement, la personne embauchée et mise à disposition des entreprises prépare une qualification professionnelle.
L’aide de l’Etat est accordée pour l’année civile, en fonction du nombre d’accompagnements prévus par le GEIQ tout au long de l’année, indépendamment du nombre de contrats signés.
Elle est calculée sur une base forfaitaire par accompagnement et par an, dont le montant est fixé par arrêté ministériel à paraître.
L’aide doit contribuer exclusivement au financement de l’accompagnement individualisé vers l’emploi des bénéficiaires de contrats de professionnalisation. Sont compris dans l’accompagnement et donc à inclure dans le financement : la phase de recrutement, l’élaboration du programme de formation, la gestion des contrats, le suivi individualisé des salariés pendant la durée du contrat, le traitement des ruptures anticipées avec les actions de réorientation si nécessaire et l’aide à la recherche d’emploi lorsque le jeune ou le demandeur d’emploi n’est pas embauché à l’issue du contrat : les phases hors contrat ne doivent pas excéder trois mois.
Le versement de l’aide est effectué à hauteur de 75 % du montant prévisionnel, lors de la conclusion de la convention.
Le solde est versé après examen par la DDTEFP du bilan d’exécution de la convention.
L’aide est cumulable avec l’exonération de charges patronales dont les GEIQ bénéficient, au titre de la conclusion de contrats de professionnalisation.
Finalement, le patron, c'est le groupement et il reste plus qu'à espérer qu'il s'assure qu'on ne demande pas au salarié de faire un travail en 2 h alors qu'il en nécessiterait 4.
Il faut aussi tenir compte qu'avoir plusieurs employeurs augmentent les frais de déplacement et je parie que c'est toujours pour le même salaire minimum.
Monolecte a écrit :Mais c'est vrai que c'était du temps de la gôche. Depuis, il est possible qu'ils aient trouvé avantageux de précariser tout ça!
Dans ma belle région, j'ai comme l'impression que les GE fonctionnent un peu en termes de copinage. Les employeurs se battent les flancs pour ne pas trouver le personnel qu'ils cherchent...
Ca fait mal à voir, mais bon : personne ne les oblige à être maso.
C'est exactement ce que j'ai souvent constaté, vu et vécu...
Un de mes anciens patrons, était très ami avec beaucoup d'autres petites sociétés, ce qui fait que j'étais souvent sous-traîté à l'un d'eux pour être encore le sous-traîtant du client final...
Il me semble que cela est interdit et qu'on appelle ça du délit de marchandage, qu'à cela ne tienne, avec ces groupements d'entreprises, plus de problèmes....à droite, à gauche, tout est légal, le patron c'est tout le monde.
David - Qui n'y voit pas que du mal mais voudrait la paye correspondante à la super fonction