Chômer est en passe de devenir une activité à plein temps. Inscription aux Assedic, entretien personnalisé à l’ANPE, suivi mensuel, participation à divers ateliers et autres bilans de compétences…, l’agenda des demandeurs d’emploi fait mentir le préjugé qui associe chômage et inertie. Aujourd’hui, être au chômage, c’est engager un « parcours » vers l’emploi. Un parcours fléché et encadré, avec son lot de contraintes, en principe compensées par une panoplie de services. Cette logique répond au nouveau credo de l’ANPE et de l’Unedic : l’« accompagnement personnalisé des chômeurs ». L’objectif est de responsabiliser le chômeur. Et la mission du service public de l’emploi est de l’accompagner dans son cheminement, afin qu’il retrouve un emploi le plus rapidement possible.
D’autres pays européens, comme le Danemark ou les Pays-Bas, s’efforcent depuis longtemps d’assurer un suivi personnalisé des demandeurs d’emploi, afin de favoriser un meilleur appariement de l’offre et de la demande et de permettre aux plus fragiles – les moins qualifiés, les plus âgés – d’être mieux armés dans leur recherche. En France, le service public de l’emploi a mis plus de temps à adopter cette logique, alors même que le chômage de masse perdure depuis trente ans.
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http://www.alternatives-
economiques.fr/site/250_003_chomage.html
