Le CNE et ses résultats, pfff !!!
Le CNE et ses résultats, pfff !!!
Bonjour
Vu ce jour sur Libération, il peut être fier de lui notre Galouzeau !
http://www.liberation.fr/page.php?Article=390336
maguy
Vu ce jour sur Libération, il peut être fier de lui notre Galouzeau !
http://www.liberation.fr/page.php?Article=390336
maguy
SuiteEnviron 33.000 intentions d'embauche de CNE (contrats nouvelles embauches) ont été signées en juin, un chiffre en baisse continue depuis janvier expliquée en partie par le caractère saisonnier des embauches, selon l'Agence centrale des Organismes de Sécurité sociale (Acoss).
Le cumul des intentions d'embauche depuis le mois d'août 2005, date de la création du CNE, est de 554.000, les données du mois d'août étant intégrées pour la première fois dans le bilan rendu public lundi. (...)
Flop
Une étude du ministère de l’Emploi montre les faibles résultats du CNE en matière de créations nettes d’emplois et de pérennité de ces postes
« Une étude ne fait pas le printemps, pas plus qu’une hirondelle. » La métaphore est audacieuse. Je suggèrerais volontiers à Dominique de Villepin, son auteur, de poursuivre ses variations sur l’adage populaire en remplaçant « une étude » par – au choix – « un gouvernement », « un Premier ministre » ou « un contrat de travail ». Car c’est à propos du contrat « nouvelle embauche », plus connu sous le sigle CNE, que notre Premier ministre a fait cette forte déclaration. La Dares, la direction du ministère de l’Emploi qui s’occupe des recherches, des études et des statistiques, vient en effet de publier les résultats d’une évaluation de ce contrat, instauré en août dernier. Elle a été effectuée auprès de 3 000 chefs d’entreprise de moins de vingt salariés ayant recruté des salariés en CNE en octobre 2005. Les résultats sont instructifs, notamment dans deux domaines.
Le premier est que, six mois après, 30 % des salariés concernés par ce type d’embauche ne sont plus dans l’entreprise. Virés ? Oui, pour deux cinquièmes d’entre eux. Les autres sont partis d’eux-mêmes ou d’un commun accord avec leur employeur. Ils ont voté avec leurs pieds : partir à la première occasion plutôt que de rester sur un siège éjectable. Les procès aux Prud’hommes sont en effet en train de se multiplier sur des cas d’atteintes flagrantes au droit du travail : licenciement de femmes enceintes, refus de paiement d’heures supplémentaires, etc. Il ne s’agit pas ici de soutenir que les chefs d’entreprise sont des truands : ce n’est pas vrai pour l’immense majorité d’entre eux. Mais entre la précarité du contrat – puisque le CNE peut être rompu à tout moment sans motif – et le risque d’arbitraire patronal qu’il recèle, un nombre important de salariés ne l’acceptent qu’en dernier recours et partent à la première occasion. C’est plutôt une bonne nouvelle : patrons, si vous voulez des salariés impliqués, motivés et prêts à s’engager dans la durée, embauchez-les en CDI, c’est plus sûr.
Le deuxième résultat, abondamment commenté, est que le CNE est un bide du point de vue des créations nettes d’emplois. Certes, 440 000 embauches ont eu lieu avec ce type de contrats au cours des six mois observés, mais, outre ceux qui sont partis, contraints ou volontairement, une bonne part des embauchés l’auraient été de toute manière. La Dares estime donc à 10 % le nombre d’emplois nets créés : de l’ordre de 40 000 (1). Dans une autre étude, l’Agence centrale des organisations de Sécurité sociale (Acoss), qui encaisse les cotisations sociales, est encore plus sévère : elle penche pour 27 000 emplois supplémentaires en 2005 (2). Et le porte-parole du gouvernement, l’ineffable Copé, de cocoriquer de belle manière – « la moitié des nouveaux emplois créés proviennent des CNE » –, tandis que Renaud Dutreil, le ministre des PME, avance que cette estimation « prouve le succès du CNE ». On pense irrésistiblement à ces communiqués d’Etat-major de juin 1940 annonçant que tel régiment avait victorieusement repoussé une attaque ennemie dans les Ardennes, mais ne disant mot de la débâcle partout ailleurs. Ou encore à ces discussions de soir d’élections, quand les vaincus nient leur défaite en avançant qu’il ne s’agit que d’estimations et en exhibant un chiffre sorti de leur chapeau. Copé et Dutreil seraient-ils en train de préparer leur reconversion dans un cabinet de com ?
Car enfin, il faut être sérieux. D’abord parce que le rythme des embauches en CNE s’est fortement ralenti depuis quelques mois, et pas seulement pour des raisons saisonnières : les entreprises intéressées se sont ruées sur le dispositif au cours des premiers mois, mais, désormais, elles sont plus réticentes ou moins enthousiastes. En phase de lancement, 40 000 emplois nets créés en un semestre de lancement, cela laisse prévoir un résultat annuel inférieur à ce chiffre en phase de maturité. D’ailleurs l’Insee, qui anticipait entre 10 000 et 20 000 créations nettes chaque trimestre au titre du CNE, indique qu’il lui faudra « réviser ses estimations dès 2007 ». A la baisse bien sûr.
Fallait-il prendre le risque de déstabiliser le droit du travail et d’accentuer la précarité de l’emploi pour si peu ? « Le CNE, ça marche », vient de déclarer le patron de la Confédération des PME. Puisque les adages sont à la mode en haut lieu, on peut lui en suggérer un autre : « Ne pas prendre des vessies pour des lanternes ».
(1) www.travail.gouv.fr
(2) Site www.acoss.urssaf.fr, rubrique « Publications », rubrique « Acoss Stat », n° 38.
article du mag alternatives économiques
Une étude du ministère de l’Emploi montre les faibles résultats du CNE en matière de créations nettes d’emplois et de pérennité de ces postes
« Une étude ne fait pas le printemps, pas plus qu’une hirondelle. » La métaphore est audacieuse. Je suggèrerais volontiers à Dominique de Villepin, son auteur, de poursuivre ses variations sur l’adage populaire en remplaçant « une étude » par – au choix – « un gouvernement », « un Premier ministre » ou « un contrat de travail ». Car c’est à propos du contrat « nouvelle embauche », plus connu sous le sigle CNE, que notre Premier ministre a fait cette forte déclaration. La Dares, la direction du ministère de l’Emploi qui s’occupe des recherches, des études et des statistiques, vient en effet de publier les résultats d’une évaluation de ce contrat, instauré en août dernier. Elle a été effectuée auprès de 3 000 chefs d’entreprise de moins de vingt salariés ayant recruté des salariés en CNE en octobre 2005. Les résultats sont instructifs, notamment dans deux domaines.
Le premier est que, six mois après, 30 % des salariés concernés par ce type d’embauche ne sont plus dans l’entreprise. Virés ? Oui, pour deux cinquièmes d’entre eux. Les autres sont partis d’eux-mêmes ou d’un commun accord avec leur employeur. Ils ont voté avec leurs pieds : partir à la première occasion plutôt que de rester sur un siège éjectable. Les procès aux Prud’hommes sont en effet en train de se multiplier sur des cas d’atteintes flagrantes au droit du travail : licenciement de femmes enceintes, refus de paiement d’heures supplémentaires, etc. Il ne s’agit pas ici de soutenir que les chefs d’entreprise sont des truands : ce n’est pas vrai pour l’immense majorité d’entre eux. Mais entre la précarité du contrat – puisque le CNE peut être rompu à tout moment sans motif – et le risque d’arbitraire patronal qu’il recèle, un nombre important de salariés ne l’acceptent qu’en dernier recours et partent à la première occasion. C’est plutôt une bonne nouvelle : patrons, si vous voulez des salariés impliqués, motivés et prêts à s’engager dans la durée, embauchez-les en CDI, c’est plus sûr.
Le deuxième résultat, abondamment commenté, est que le CNE est un bide du point de vue des créations nettes d’emplois. Certes, 440 000 embauches ont eu lieu avec ce type de contrats au cours des six mois observés, mais, outre ceux qui sont partis, contraints ou volontairement, une bonne part des embauchés l’auraient été de toute manière. La Dares estime donc à 10 % le nombre d’emplois nets créés : de l’ordre de 40 000 (1). Dans une autre étude, l’Agence centrale des organisations de Sécurité sociale (Acoss), qui encaisse les cotisations sociales, est encore plus sévère : elle penche pour 27 000 emplois supplémentaires en 2005 (2). Et le porte-parole du gouvernement, l’ineffable Copé, de cocoriquer de belle manière – « la moitié des nouveaux emplois créés proviennent des CNE » –, tandis que Renaud Dutreil, le ministre des PME, avance que cette estimation « prouve le succès du CNE ». On pense irrésistiblement à ces communiqués d’Etat-major de juin 1940 annonçant que tel régiment avait victorieusement repoussé une attaque ennemie dans les Ardennes, mais ne disant mot de la débâcle partout ailleurs. Ou encore à ces discussions de soir d’élections, quand les vaincus nient leur défaite en avançant qu’il ne s’agit que d’estimations et en exhibant un chiffre sorti de leur chapeau. Copé et Dutreil seraient-ils en train de préparer leur reconversion dans un cabinet de com ?
Car enfin, il faut être sérieux. D’abord parce que le rythme des embauches en CNE s’est fortement ralenti depuis quelques mois, et pas seulement pour des raisons saisonnières : les entreprises intéressées se sont ruées sur le dispositif au cours des premiers mois, mais, désormais, elles sont plus réticentes ou moins enthousiastes. En phase de lancement, 40 000 emplois nets créés en un semestre de lancement, cela laisse prévoir un résultat annuel inférieur à ce chiffre en phase de maturité. D’ailleurs l’Insee, qui anticipait entre 10 000 et 20 000 créations nettes chaque trimestre au titre du CNE, indique qu’il lui faudra « réviser ses estimations dès 2007 ». A la baisse bien sûr.
Fallait-il prendre le risque de déstabiliser le droit du travail et d’accentuer la précarité de l’emploi pour si peu ? « Le CNE, ça marche », vient de déclarer le patron de la Confédération des PME. Puisque les adages sont à la mode en haut lieu, on peut lui en suggérer un autre : « Ne pas prendre des vessies pour des lanternes ».
(1) www.travail.gouv.fr
(2) Site www.acoss.urssaf.fr, rubrique « Publications », rubrique « Acoss Stat », n° 38.
article du mag alternatives économiques
CNE: une bougie, mais pas de cadeaux
Un an après sa création, le contrat nouvelles embauches a trouvé sa place, mais n'aurait permis la création que de 44 000 postes.
(...)Contrat pour les nouveaux esclaves.» C'était au printemps dernier, au moment des manifestations qui ont conduit à l'abrogation du contrat première embauche. Dans les cortèges, il y avait toujours une pancarte pour rappeler que le mouvement qui visait au retrait du CPE (réservé aux moins de 26 ans) ne devait pas faire oublier son grand frère, le CNE. Le contrat nouvelles embauches, créé en douce par une ordonnance gouvernementale le 4 août 2005, fête sa première année d'existence. Il est finalement passé au travers de la contestation sociale.
Source«Paperasse». De fait, certains secteurs ne sauraient plus vivre sans CNE. Ainsi, dans les très petites entreprises industrielles, depuis un an, près d'une embauche sur cinq a lieu en CNE. Le bâtiment, le commerce et la réparation automobile, l'immobilier ou la coiffure et l'esthétique adorent ce contrat. Il leur donne, il est vrai, une réelle flexibilité. «Dans nos boîtes, c'est difficile de savoir six mois à l'avance si on aura encore du boulot, dit Gilles, le patron d'une PME familiale du bâtiment. Le CNE, ce n'est pas l'idéal, mais ça me permet aussi de tester les gars et de rompre le contrat sans trop de paperasse.» Dans ces secteurs, les CNE détrônent peu à peu le CDD. «Avec un CDD, il faut un début, une fin, un motif. On ne peut le rompre que dans des cas très précis, c'est une vraie galère, poursuit Gilles. Et puis pour les salariés aussi le CNE c'est mieux. Ils peuvent s'en aller s'ils trouvent mieux.»
Les employeurs indélicats ont trouvé l'usage de ce contrat idéal pour se «débarrasser» illégalement et sans motif d'une salariée enceinte ou d'un salarié victime d'un mal de dos. Deux affaires qui se sont terminées par la condamnation en première instance de l'employeur.
(...)Guy a 23 ans. Il y a un an, il était commercial, se vantait de gagner entre 2500 et 4000 euros par mois. Mais il s'est fait retirer son permis pour excès de vitesse. Et n'a retrouvé qu'un contrat nouvelles embauches dans la logistique, payé 1 217 euros brut, chez un patron peu scrupuleux. Il y travaille depuis neuf mois. Bien sûr, tous les employés en CNE ne sont pas exploités comme lui. Mais il est l'exemple de ce qu'on peut faire avec un CNE quand on est un patron indélicat.
SourceLes conditions de travail. Guy est rippeur. «Aide chauffeur en fait. Celui qui tient le plan de la ville et qui indique la route au chauffeur. Je charge, je décharge le camion. Normalement, je suis censé travailler 35 heures par semaine. J'en fais 45 ou 46. Et jamais les heures sup ne sont payées. En CDI, au moins, on peut négocier pour avoir une augmentation. Pour nous, c'est plus compliqué. Et comme les heures sup ne sont pas payées, ça incite à travailler au noir. C'est ce que je fais. Je me suis permis d'aller à l'inspection du travail. Et je ne vais pas tarder à aller aux prud'hommes.» Guy l'a fait savoir à son patron. «Du coup, je vois bien qu'il hésite à me virer. De toute façon, pour l'instant, je reste : j'ai besoin d'argent.» L'un des collègues de Guy, lui aussi embauché en CNE, vient de quitter l'entreprise, écoeuré. Il n'ira pas aux prud'hommes.
La déception politique. Le père de Guy est syndicaliste, il a fait de la politique, à gauche. «Récemment, je lui ai dit : "La droite et la gauche, je ne vois pas la différence." J'aime bien regarder de temps en temps les questions à l'Assemblée nationale, le mercredi à la télévision. Bien assis dans leur fauteuil d'amphithéâtre, ils parlent de tout, sauf de ce qui intéresse les gens. Ce qu'ont fait les étudiants avec le CPE, c'est très bien. Mais du coup on a arrêté de parler du CNE. Ce contrat-là, il est passé comme une lettre à la poste.» Guy ne savait pas que le Parti socialiste avait promis dans son projet pour 2007 de supprimer le contrat nouvelles embauches.
La vie précaire. Guy a dû se résoudre à s'installer à nouveau chez ses parents. «Le logement, c'est inaccessible. Il n'y a rien qui puisse apporter une garantie pour le propriétaire. Les agences ne me le disent pas directement, mais je le comprends. La dernière fois, un agent immobilier m'a dit : "En ce moment, on n'a rien de libre." J'ai demandé à un copain embauché chez EDF d'y aller. A lui, on lui a proposé un appartement. A moi on me demande un garant qui gagne 3 000 euros par mois. Je leur réponds : "Et je trouve ça où ?" Je n'ai même pas essayé de demander un prêt à une banque. A part le crédit revolving à 19,5 %, pour moi, il n'y a pas grand-chose... Le problème du CNE, c'est qu'on vous pousse à faire les consommations les moins chères possible. Quelqu'un en CDI, il va aller chez Fram pour trouver un voyage pour les vacances. Un CNE, il est obligé de regarder les promotions sur l'Internet. Prenez les courses : au lieu d'aller chez Carrefour, on doit aller chez Leader Price. Et on attend les soldes.» Récemment, Guy a postulé pour rentrer à la SNCF. Finalement, il sera fonctionnaire.
Nouvelle offensive de propagande pour le CNE...
...à la tv publique.
Ce midi sur france 2, ce sera sans doute rediffusé ce soir, jeudi 3 août 2006,
Il y'avait un reportage sur le CNE qui fête sa première année d'existence.
Dans le reportage, on voyait une jeune femme embauchée comme chef de projet qui à travers ses propos pouvait donner une fausse information sur le CNE: on avait l impression que la periode de deux ans permettait aussi au salarié de changer d'employeur.
Même intox qu'on trouve dans l'article de libé déja cité:
Ce midi sur france 2, ce sera sans doute rediffusé ce soir, jeudi 3 août 2006,
Il y'avait un reportage sur le CNE qui fête sa première année d'existence.
Dans le reportage, on voyait une jeune femme embauchée comme chef de projet qui à travers ses propos pouvait donner une fausse information sur le CNE: on avait l impression que la periode de deux ans permettait aussi au salarié de changer d'employeur.
Même intox qu'on trouve dans l'article de libé déja cité:
Pour citer, superU qui avait bien résumé la situation dans une autre file de messages il y'a quelques temps:«Avec un CDD, il faut un début, une fin, un motif. On ne peut le rompre que dans des cas très précis, c'est une vraie galère, poursuit Gilles. Et puis pour les salariés aussi le CNE c'est mieux. Ils peuvent s'en aller s'ils trouvent mieux.»
Source• La période de consolidation (qui intervient APRÈS la période d'essai, on est d'accord) ne laisse la décision qu'à l'employeur : si le salarié veut, lui, se "séparer" de son nouveau patron durant cette période, il doit démissionner, donc perdre ses droits au chômage...
C'est unilatéral, en défaveur du salarié qui se voit coincé et donc soumis.
Et la désinformation continue. Entendu sur france info ce matin:
un salarié recruté en CNE dans le batiment qui parle de celui ci:
"Avec le CNE on est pas marié avec son employeur" (je retranscris de memoire)
Encore une tentative d'induire en erreur l'auditeur et lui faire croire que l'employé peut lui aussi décider de quitter l'entreprise avant 2 ans d'ancienneté.
france info a realisé un dossier sur ce sujet.
un salarié recruté en CNE dans le batiment qui parle de celui ci:
"Avec le CNE on est pas marié avec son employeur" (je retranscris de memoire)
Encore une tentative d'induire en erreur l'auditeur et lui faire croire que l'employé peut lui aussi décider de quitter l'entreprise avant 2 ans d'ancienneté.
france info a realisé un dossier sur ce sujet.
T'imagine, les pauvres andouilles qui vont gober ça!
Déjà qu'ils n'ont pas pu avoir de location pour se loger, mais là, ils vont se ramasser des pénalités pour non respect du préavis de départ, et derrière, ils vont se découvrir démissionnaires aux Assedic : résultat, dans la rondelle, jusqu'au trognon pour les CNE!
Et comme ça, ils ne coûteront pas cher à la collectivité et réduits à la mendicité, ils seront encore plus dociles!
Déjà qu'ils n'ont pas pu avoir de location pour se loger, mais là, ils vont se ramasser des pénalités pour non respect du préavis de départ, et derrière, ils vont se découvrir démissionnaires aux Assedic : résultat, dans la rondelle, jusqu'au trognon pour les CNE!
Et comme ça, ils ne coûteront pas cher à la collectivité et réduits à la mendicité, ils seront encore plus dociles!
Le CNE est un contrat unilatéral pendant une période de 2 ans et l'employé ne peut pas quitter son employeur sinon il est démissionnaire et perd tous ses droits.
Alors, effectivement, il n'est pas marié avec son employeur, c'est encore pire, il est enchaîné à celui-ci avec de gros boulets... comme au bagne et seul l'employeur peut le libérer.
Alors, effectivement, il n'est pas marié avec son employeur, c'est encore pire, il est enchaîné à celui-ci avec de gros boulets... comme au bagne et seul l'employeur peut le libérer.
Bonjour,
Ce n'est que l'abre qui cachait la forêt :
Voila où ils voulaient en venir:
Ce n'est que l'abre qui cachait la forêt :
Voila où ils voulaient en venir:
Source (entre autres)Une extension du CNE ?
L’hypothèse d’y inclure les entreprises de plus de 20 salariés est possible si le CNE marche, selon le ministre des PME.
Si le gouvernement tente cette manoeuvre avant les élections, ca risque de réanimer une contestation qui serait nuisible à l'élection de sarkolepin.Pour le ministre des PME, une extension du CNE n’est toutefois envisageable qu’après un bilan objectif et complet du dispositif.
Par contre, si ce dernier est élu vous savez maintenant la mesure qu'il prendra en premier: le contrat unique et l'enterrement du droit du travail

Un an après, le syndicats ne désarment pas contre le CNE
04/08/2006 16h07
Un an après son entrée en vigueur, les syndicats ne désarment pas dans leur opposition au contrat nouvelles embauches (CNE) mais, confrontés à un calendrier politique délicat, ils privilégient la bataille judiciaire pour "avoir la peau du CNE".
Dès sa création le 4 août 2005, l'ensemble des organisations syndicales avaient affiché leur franche hostilité à ce contrat de travail réservé aux entreprises de moins de 20 salariés.
Un an plus tard, leur opinion n'a pas bougé : à l'instar de la CFDT, ils considèrent que ce CDI, débutant par une période de deux ans pendant laquelle l'employeur peut licencier son salarié sans justification, a entraîné "beaucoup de précarité pour peu d'emplois" et continuent de réclamer son retrait.
"Le Premier ministre, qui tient beaucoup au CNE, considère que c'est grâce au CNE que le chômage baisse. Non, ça, nous le contestons fortement et nous n'avons toujours pas abandonné l'objectif qui est de faire la peau au CNE", a déclaré vendredi le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly.
Pour autant, il n'est pas question pour les syndicats d'appeler à un mouvement de grande ampleur, à l'image des douze semaines de mobilisation contre le CPE (contrat première embauche) qui ont abouti en avril au retrait du "petit frère" du CNE.
Certes, la fin du contrat nouvelles embauches figurait en bonne place des slogans des manifestants. Mais les leaders syndicaux jugent que, sans l'appui des lycéens et des étudiants, le "contexte est différent" de celui du CPE.
A quelques mois des élections présidentielles, l'ouverture de discussions sur le dossier avec le gouvernement ou le patronat s'annonce en outre de plus en plus improbable.
Fervent partisan du CNE, le ministre des PME, Renaud Dutreil, a laissé entendre que le dossier ne serait certainement pas rouvert dans les prochains mois, déclarant vendredi qu'il n'était "pas question" de l'étendre aux entreprises de plus de 20 salariés "avant les élections présidentielles".
"On veut faire en sorte que dans les discussions qui doivent s'engager (à la rentrée) avec le Medef, on aille sur une vraie mise à plat des problèmes liés au contrat de travail et qu'on torde le coup au CNE", a déclaré à l'AFP Marcel Grignard (CFDT), reconnaissant "qu'on est dans une période difficile en terme de calendrier".
Dans ce contexte, les syndicats misent plus que jamais sur l'issue de l'action judiciaire, appelant tous les salariés en CNE estimant avoir été licenciés abusivement à saisir les Prud'hommes.
En un an, 370 contentieux ont concerné le CNE, selon les chiffres du gouvernement, et plusieurs jugements mis en délibéré doivent prochainement être rendus à Bordeaux, à Paris ou encore en Isère.
Ces jugements, dont beaucoup ont été favorables aux salariés, "ont déjà donné beaucoup de résultats en montrant que le CNE n'était pas un chèque en blanc pour l'employeur", a indiqué à l'AFP Philippe Masson (CGT).
"Il est maintenant acquis que lorsque qu'une rupture de CNE conduit à un litige devant les tribunaux, l'employeur doit fournir un motif de licenciement, même s'il n'avait pas été tenu de le notifier au salarié", a-t-il souligné.
Les syndicats attendent également avec impatience l'avis du Bureau international du travail (BIT), prévu en novembre, sur la validité du CNE.
Pour Michel Coquillion (CFTC), il est de toute façon "probable que le CNE va tomber tout seul".
Il estime en effet que "le nombre de CNE conclus est en train de se restreindre, parce que les employeurs s'aperçoivent que la sécurité juridique qu'ils espéraient obtenir n'est pas au rendez-vous".
Source
Bonjour,
Donc c'est bien de l'intox pour les millions de gens qui ne s'informent que par les gros titres et les slogans entendus.
Quand je discute avec un de mes amis artisan employeur, nous comparons souvent ce que je lis et ce qu'il entends au hasard de son travail. (Il écoute les radios tout en travaillant, mais il n'a pas le temps d'approfondir).
Comme il me fait confiance, il est souvent sidéré de ce que je lui dit comparé à ce que, de bonne foi, il avait cru.
Comme quoi le web c'est bien,
mais il ne faut pas oublier de transmettre ....
aux malheureux travailleurs désinformés.....
Ce que le gouvernement ne peut ignorer ..."Il est maintenant acquis que lorsque qu'une rupture de CNE conduit à un litige devant les tribunaux, l'employeur doit fournir un motif de licenciement, même s'il n'avait pas été tenu de le notifier au salarié"
Donc c'est bien de l'intox pour les millions de gens qui ne s'informent que par les gros titres et les slogans entendus.
Quand je discute avec un de mes amis artisan employeur, nous comparons souvent ce que je lis et ce qu'il entends au hasard de son travail. (Il écoute les radios tout en travaillant, mais il n'a pas le temps d'approfondir).
Comme il me fait confiance, il est souvent sidéré de ce que je lui dit comparé à ce que, de bonne foi, il avait cru.
Comme quoi le web c'est bien,
mais il ne faut pas oublier de transmettre ....
aux malheureux travailleurs désinformés.....