Ongles_noirs a écrit :shadow a écrit :
Dans les 3/4 des cas que j'ai observés en 22 ans d'intérim, les salariées que je viens remplacer sont incompétentes ou simplement dans le confort de leur emploi au point de ne plus le respecter.
Cela mis à part, ce qu'apportent les "outsiders" comme vous les appelez est une valeur ajoutée inestimable pour l'entreprise, car nous permettons de remettre les salariés encroûtés au niveau de la modernisation et d'une compétitivité minimales. Par nos conseils et parce que nous comparons les méthodes de travail d'une entreprise à l'autre, nous amenons les entreprises à moderniser leur parc d'outils, leurs méthodes, nous contribuons à hausser les salaires, à améliorer les conditions de travail et pourtant nous ne bénéficions que trop rarement des avantages auxquels ont droit les salariés en CDI. Je me vois parfois même refuser les TR, les primes de panier ou même l'accès au restaurant d'entreprise.
Parce que nous travaillons vite, et souvent bien, on nous considère comme des gêneurs. Des syndicalistes à la petite semaine rescapés du licenciement se permettent de pratiquer sur nous le tir au pigeon d'argile.
Faut-il devenir bête et méchant à bouffer du foin pour entrer dans une certaine norme qui tire toujours vers le travail vers le bas au mépris de notre individualité et de notre personnalité ?
Joli discours de collaboration de classe, l'ami !
C'est sans doutes avec des comportements comme le tien que l'on est tous mis dans le même sac et tirés comme des pigeons !
De l'intérim, j'en ai fait plus de 5 ans dans le développement en informatique industrielle. Dans ce secteur travailler vite, c'est bien souvent travailler mal. Depuis j'ai fait bien d'autres métiers techniques et j'en ai tiré le même constat ; travailler vite et bien c'est du discours de petit chef.
Et faut redescendre un peu sur terre, mon copain ! Dans tous les labos ou bureaux d'études où je suis passé je n'ai jamais vu un intérimaire influer profondément sur la méthodologie en application dans la boite, encore moins sur le matériel, le parc logiciel et l'outillage utilisé. Tout au plus, après validation, on m'a laissé appliquer ma méthode sur les modules que je développais, c'est tout...
Tu dois certainement être l'exception, la perle rare... Au fait, t'es toujours intérimaire

Les précaires et intérimaires de passage apprécieront le discours ci-dessus qu'ils connaissent bien : d'abord dénigrer, ensuite rabaisser, enfin diffamer. La diffamation est en général le moyen unique pour se débarrasser des gêneurs, nous le connaissons bien nous autres intérimaires. C'est le moyen utilisé pour empêcher notre réinsertion, nous contraindre à la rupture de contrat en cours de mission, nous couvrir de haines et d'injures, le tout enrobé des meilleures intentions du monde cela va de soi. Ongles_noirs est un spécimen pratiquant ce moyen, mais il en existe beaucoup d'autres, mâle ou femelle.
Au fait, "monsieur ongles-noirs" je suis une femme. Car cela aussi est un des moyens utilisés par les diffamateurs, kapos du patron, dénier le sexe pour casser et humilier.
Secundo, oui toujours intérimaire et depuis 1988, uniquement pour échapper au contact de personnages tels que vous. M'en voudrait de casser la croûte auprès de vous en permanence. J'ai en outre toujours refusé le statut cadre, quelquefois je m'en repens car ça me prive du bénéfice de l'article 36 mais pas de la joie d'éviter de supporter des glandeuses et glandeurs patentés.
Votre expérience doit sérieusement dater ou avoir été très confinée, les B.E. sont constitués à 50% d'intérimaires et d'anciens intérimaires. L'injure, la diffamation encore et toujours.
Les pensées pré-mâchées et régurgitées du syndicaliste de base qui s'est bien gardé de se salir les doigts en fait, ou bien que des patrons clairvoyants ont empêché de saboter le travail des autres ? J'opte pour la seconde réponse.
C'est bizarre d'ailleurs, un tel discours de mépris sur un forum dédié aux précaires, non ? Echappé du cirque d'hiver stalinien ou du stand de tir umpétiste ? Il est vrai que de nos jours reconnaître un sudiste d'un syndicaliste honnête devient une gageure.
22 ans d'intérim, 35 ans d'expérience diverses et pour certaines avariées. Sans prétention, je ne refuse aucun conseil, et parfois j'ose en donner sur la base de mon vécu. A votre service et bon dimanche à toutes.